Saison brune

Les prélèvements glaciaires montrent que sur les 400 000 dernières années, la concentration de CO2 dans l'atmosphère a légèrement évolué entre 200 et 280 PPMV. Depuis 10 000 ans elle est même resté absolument stable, avec des valeurs proches de 270 ppmv.

Puis à partir du début de l'air industriel, il se produit une augmentation rapide, de plus de 38 % en deux siècle,s pour atteindre le niveau actuel de 380 ppmv jamais observé sur les 800 000 dernières années.

C'est l'utilisation massive de combustible fossile pétrole, charbon, gaz naturel nécessaire à la production d'énergie qui a provoqué cette augmentation exponentielle des émissions de CO2.

Au début du 20e siècle, les émissions de CO2 dues à l'homme était de 500 millions de tonnes équivalent carbone par an. Elles ont atteint 2 milliards en 1950 et elles ont plus que triplé depuis.

Entre 2000 et 2005 les émissions anthropiques de CO2 ont atteint 7,2 milliards de tonnes par an. 10% de plus que dans les années 1990.

Tant que les émissions de CO2 provenaient de sources naturelles, l'équilibre du cycle du carbone était maintenu. Mais en injectant dans l'atmosphère des tonnes de CO2 fossile, l'homme a progressivement saturé les mécanismes d'épuration naturelle.

Sur les 7 gigatonnes équivalent carbone émise par l'activité humaine, une gigatone est absorbé par les sols et la végétation, et deux gigatonnes sont dissoutes dans les océans.

Mais les 4 gigatonnes excédentaires dépassant les capacités d'absorption naturelles s'accumulent dans l'atmosphère chaque année.... ou leur durée de vie est de plusieurs siècles.


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Dans un contexte de gaspillage généralisé, la forme d’intervention la plus immédiate et potentiellement la plus efficace est la maîtrise des consommations d’énergie. La démarche consiste à s’intéresser non plus seulement à la production, mais à se pencher sur les besoins. Puis à chercher à y répondre avec une consommation bien inférieure, tout en développant des sources d’énergie moins risquées et moins coûteuses. Il s’agit donc d’analyser en détails les besoins en énergie de nos sociétés et d’appliquer une stratégie systématique d’efficacité énergétique avec un principe directeur simple : l’énergie qui pollue le moins est celle qui n’est pas consommée.

Finir un album, c’est toujours un peu particulier. C’est un sentiment mélangé. Il y a la satisfaction d’être arrivé au bout et en même temps, cette impression confuse de quelque chose de vain. Ce plaisir pas très clair, qui ressemble un peu à ce que Lawrence d’Arabie appelait la honte de la victoire.

On se prend à revenir en arrière, sans cesse, comme pour échapper au cours du temps.

Une fin, au bout du compte, ça revient toujours au même, il suffit de trouver une façon de se taire.