AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 57 notes
5
6 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je découvre ici un nouvel auteur nordique. Enfin, quand je dis nouveau, je me comprends. Il s'agit ici du dix-septième tome de la saga des aventures de Varg Veum, semble-t-il très connu en Norvège. Ce détective privé est, comme il se doit, perdu, marginalisé et noyé dans l'aquavit. Cliché me direz-vous. Certes. Mais ici, le charme de ce récit tient à la peinture de la société norvégienne des années 70 et de nos jours : entre utopie de la vie en communauté et décadence, qu'a-t-il bien pu arriver à la petite Mette, disparue il y a presque 25 ans ?

Presque par miracle après aussi longtemps, le privé va réussir à renouer les fils que des enquêteurs chevronnés n'avaient pas su tirer à l'époque. On découvre une communauté où tous s'épient et ou autonomie est confondue avec émancipation à outrance. Veum, dont la morale sert de garde fou, va vitre mettre à jour les défauts de cette conception de vie en société. Il observe, écoute beaucoup, cherche le petit détail qui semble sans importance, vérifie chaque intuition et met chacun face à ses mensonges.

Un roman de facture très classique, sans grande surprise même si il se lit bien et agréablement. Ma petite déception vient de la ville de Bergen dont, en tant qu'étranger, on se représente assez peu les spécificités. L'action pourrait se passer n'importe où ailleurs sans que cela ne change rien.
Lien : https://nourrituresentoutgen..
Commenter  J’apprécie          21
L‘enquête est ici menée par un détective privé de cinquante-neuf ans, au nom difficilement prononçable pour la francophone que je suis, Varg Veum, buveur invétéré depuis qu'il a perdu sa compagne Karin trois ans auparavant et qui carbure la journée entière sous les vapeurs d'eau-de-vie d'aquavit. Un homme qui s'est de fait marginalisé de la société, et sur le point de perdre ce qui lui reste encore de dignité: son métier. de plus en plus délaissé par sa clientèle, l'appel au secours de Maja Misvaer résonne comme une ultime chance, une chance inespérée pour se tirer du bourbier dans lequel il s'est enlisé au fil des années: bref, rien de vraiment nouveau sous le soleil. le reste de l'intrigue n'est d'ailleurs pas plus révolutionnaire: une fillette disparue alors que sa mère était occupée ailleurs, un couple qui finit fatalement par se séparer, un lotissement ordinaire avec ses maisons toutes identiques où les couples entretiennent tous des relations de bon voisinage, une première enquête menée à bien avec ses suspects habituels sans qu'il n'y ait en fin de compte aucune arrestation. Bien évidemment, il faut repasser sur les traces des premiers enquêteurs, évidemment il faut chercher à aller plus loin que ce qui a été fait trente ans auparavant, et évidemment c'est notre homme qui mènera les investigations là où la police a bien été incapable d'aller. Ce n'est clairement pas là le point fort du roman.

En revanche, et malgré un scénario qui se révèle bien prévisible à première vue pourtant, le dénouement vous surprendra surement, l'auteur a réussi à monter son histoire de manière à ce que le lecteur ait le temps de passer en revue toute la panoplie de suspects possibles sans jamais dénouer tous les fils de l'intrigue. Remonter plus de vingt ans de vie ne s'avérera pas être chose facile, d'autant que dans le quartier, la plupart des couples ont divorcé et ont quitté la maison qu'ils occupaient. Varg Veum va devoir remonter le cours du temps, retrouver des individus qui ont continué à vivre loin de là et surtout faire remonter les souvenirs, raviver des mémoires, d'individus qui n'y tiennent pas forcément. Au départ de ce qui semblait être une communauté unie, qui s'entendait plutôt bien, jusqu'à organiser régulièrement des dîners ensemble devint une communauté à l'entente brisée par la disparition d'une petite fille, dans l'incapacité de surmonter ce traumatisme, isolant non seulement les foyers les uns des autres mais aussi les individus eux-mêmes au sein de chaque couple. La disparition de Mette a eu le même effet qu'un coup de poignard à cette communauté, rongée par un mal plus profond. Ce n'est pas seulement de l'explosion d'une famille dont il est question mais de plusieurs foyers, les familles qui gravitaient autour des Misvaer, qui entretenaient des relations particulières. Bien du monde est touché, de façon indirecte, par le malheur de ces parents et par ce sentiment résultant de cette tragédie et illustré par ces bons vieux clichés, ces lieux communs qui n'ont jamais été plus douloureusement vrais qu'à ces instants, que la vie peut s'écrouler en un instant, qu'il faut profiter de ceux qui nous entourent tant qu'il est encore temps.

Ce roman narre également cette terrible impossibilité pour un parent de renoncer à cet enfant disparu, disparition plus insupportable que la mort même. Cette impossibilité de faire son deuil et la sensation de voguer éternellement entre deux réalités, l'une à jamais éteinte, l'autre intenable et insupportable. La disparition de son enfant comme destruction du couple, destruction de sa vie pour la mère, d'un amour conjugal qui s'est définitivement évanoui. Dans ce roman, la mère de Mette n'est pas la seule à perdre son enfant, il y a d'autres mères qui se trouvent déposséder de leur progéniture. Chaque femme, chaque mère trouve une manière à elle de supporter l'absence de l'enfant, se débrouillant tant bien que mal pour continuer à vivre, à survivre. Notre détective lui-même divorcé de Beate la mère de son fils, Thomas, qu'il ne voit que trop rarement, compagnon inconsolable de sa dernière maîtresse en date, apparaît comme ces mères orphelines, malmené, englué dans une vie qu'il ne maîtrise plus depuis longtemps, et dont il a bien du mal à reprendre le contrôle. J'ai vraiment eu l'impression à travers ce roman policier qu'à partir du moment où les individus perdent le contrôle de leur vie, se retrouvent projetés dans une douleur et un monde, sans enfant, sans compagne, dont ils ne veulent pas, il leur devient quasi-impossible de se raccrocher plus tard à cette vie, de reprendre le cours de l'existence en lui donnant un sens nouveau.

Même si ce roman véhicule pas mal d'individus à la lisière de leur vie, qui ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, même s'il véhicule une conception assez pessimiste sur la nature individuelle des différentes personnalités qui constituent notre société, Gunnar Staalesen nous laisse tout de même une lueur d'espoir au milieu de cette vision bien sombre du monde. Certes, les couples se dissolvent, l'amour ne dure pas, les enfants disparaissent, se droguent, ratent leur vie, les conjoints disparaissent, le dénouement ne reste malgré tout pas si négatif que cela, je n'en dis pas davantage – à vous de le découvrir – Varg Veum commence à prendre le dessus sur son addiction.

Au-delà de la disparition de Mette, ce roman riche en personnages secondaires conte donc l'échec de vies de plusieurs individus, la façon dont ils parviennent – ou pas – à essayer de se raccrocher à ce qu'il reste de leur existence, qui se réduit bien souvent à presque rien il faut le souligner, ou la façon dont ils se précipitent tout droit dans le mur. Les difficultés à se remettre d'un divorce, d'une disparition, de la mort d'un proche, presque tout le monde est touché à sa manière et personne ne le vit de la même façon. Il est intéressant de voir comment la disparition d'une fillette peut se répercuter sur la vie de personnes qui pourtant n'avaient aucun lien familial ou sentimental avec elle. Chez l'auteur norvégien, les erreurs et les coups du sort se paient très cher, personne ni même le lecteur, ne ressortent indemne de ce drame en plusieurs actes. Bouleversant!
Lien : https://wordpress.com/post/t..
Commenter  J’apprécie          20
Nous voici plongés dans une nouvelle enquête du détective privé Varg Veum. Une nouvelle enquête peu banale. La disparition, 25 ans plus tôt, d'une petite fille dans un quartier résidentiel, mais aussi l'état psychologique de Veum. La disparition récente de son amie, sa nouvelle addiction à l'alcool. Tout est fait pour donner un nouveau souffle aux enquêtes du détective.
Tout commence par le cambriolage d'une bijouterie, en décembre de l'année précédente, mais un homme perd la vie suite à ce méfait.
Quel peut bien être le rapport entre ce cambriolage et l'enquête sur la disparition de la petite Mette, 3 ans, 25 ans plus tôt ? La mère de la petite souhaite relancer l'affaire avant qu'elle ne soit définitivement enterrée. C'est Veum qui devra répondre à cette question s'il souhaite découvrir ce qui a pu arriver à cet enfant.
Pour cela il devra faire preuve de finesse, entre les desiderata des enquêteurs ayant suivis l'affaire 25 ans plus tôt, les secrets de la famille de l'enfant ou encore l'atmosphère très atypique de la résidence ou vivait Mette. Les événements survenus dans les années 70 à Bergen vont être mis au jour avec un concours de circonstances.
La sagacité de Veum lui permettra de dénouer les secrets des uns et de retrouver cet enfant disparu...Chaque enquête de Veum est toujours un petit événement à la fois en Norvège mais aussi pour nous, lecteur assidu de ce détective atypique. Les sujets sont toujours intéressants et originaux, comme pour Coeurs Glacés publié il y a peu. L'auteur a une écriture soignée et efficace. Les chapitres s'enchaînent et l'enquête de Veum avance, vite, et on est impatient de savoir ce qui va se arriver. Comme à chaque fois on est surpris, positivement, et les rebondissements sont nombreux. La force d'un bon écrivain est sans doute celui de pouvoir nous surprendre. C'est encore le cas ici.
Commenter  J’apprécie          10
Varg Veum est détective privé à Bergen. Sa carrière n'est pas au beau fixe et il noie ses idées noires dans l'aquavit. Une cliente finit néanmoins par se présenter. Maja Misvaer souhaite que Varg Veum résolve un mystère vieux de 25 ans. En septembre 1977, Mette Misvaer, âgée de 3 ans, disparaît alors qu'elle jouait devant la maison de ses parents. Elle ne fut jamais retrouver. La prescription pour ce crime arrivant bientôt, Maja veut essayer une dernière fois de comprendre ce qu'il est arrivé à sa fille. Les chances sont minces pour Varg Veum de faire toute la lumière sur l'affaire Mette. Mais le travail lui permettant de s'éloigner de l'alcool, il accepte de reprendre l'enquête.

Avant de commencer « Où les roses ne meurent jamais », je ne connaissais pas Gunnar Staalesen. Et pourtant, ce roman est le 15ème tome de la série dont le héros est Varg Veum. Mais cela ne m'a pas gênée durant ma lecture. Ce polar est un classique whodunnit. Varg Veum est à l'image de beaucoup de détective privé de la littérature : désabusé, porté sur la boisson, ayant des relations quelques peu conflictuelles avec la police. L'intrigue est bien menée et bien construite. Varg veum reconstitue un puzzle à l'aide de ses nombreux interrogatoires, creuse les zones d'ombre des différents acteurs du drame, des différents voisins qui entouraient la famille Misvaer. Cela permet des aller-retours dans le passé, dans le lotissement très fermé et construit par un architecte où étrangement les familles se sont lentement désagrégées. le roman est riche en personnages qui dessinent une portrait assez sombre de la société norvégienne. L'enquête se construit avec méthode et nous tient en halène jusqu'au bout.

« Où les roses ne meurent jamais » est un polar de facture classique dont l'histoire est suffisamment intrigante pour maintenir notre intérêt de lecteur.
Lien : https://plaisirsacultiver.com/
Commenter  J’apprécie          10
C'est un roman noir, avec un détective privé Varg Veum qui reprend une vieille enquête non résolue: la disparition 25 ans auparavant d'une fillette de 3 ans, Mette, jouant dans un bac à sable dans une banlieue de Bergen. Tous les codes du roman noir sont présents. Le privé est fauché et boit un peu trop. Il écoute du jazz (Ben Webster), il est partant pour passer une nuit avec une jolie fille, il entretient des rapports mi figue mi raisin avec les policiers. Il est pourchassé par des gros bras exécuteurs des basses oeuvres et il est tenace et perspicace.


Essayer d'y voir clair dans une disparition 25 ans après les faits semble impossible. Mais quand on est témoin d'un drame, on conserve longtemps en mémoire certains détails. Et puis 25 ans après, les langues se délient. Dire certaines choses sur des voisins qui ont déménagé depuis plusieurs années devient possible. On n'aura pas à supporter leur regard. Pour certains, c'est même une libération que de parler de ce qu'ils ont tu.


La communauté des cinq maisons - à Solstolvegen - dans laquelle Mette a disparu cache bien des mystères. Cinq familles, quatre divorces. Un pourcentage de divorce un peu trop élevé. Est ce en rapport avec la disparition de Mette? Varg Veum va patiemment recueillir des témoignages, des petits bouts d'information qui vont progressivement faire apparaître la vérité sur ce drame. Comme une enquête sur un cold case manque assez souvent d'action, Gunnar Staalesen y superpose un autre évènement: le braquage d'une bijouterie avec mort d'homme. Trois des témoins de ce braquage ont un lien avec l'enquête de Varg Veum. Est ce une coïncidence?


La fin est pleine d'émotion. C'est un roman qu'on ne lâche pas, très agréable à lire. Seul petit bémol: je n'y ai pas trouvé le style et l'atmosphère d'un roman noir que j'aime tant chez Dashiell Hammett, style et atmosphère que je retrouve par contre chez Dan Turell, écrivain danois.
Commenter  J’apprécie          10
Je n'avais jamais fait la connaissance de Varg au cours de mes lectures passées, voilà chose faite avec « Où les roses ne meurent jamais ». le célèbre détective privé nous emmène dans la région de Bergen à la recherche de Mette dont la disparition remonte à vingt-cinq ans. Alors âgée de trois ans, la petite fille disparait mystérieusement alors qu'elle joue sagement dans le bac à sable devant la maison de ses parents. Sa mère n'abandonne pas l'espoir de savoir ce qui s'est réellement passé pendant les quelques minutes où elle a relâché sa surveillance.
On retrouve un enquêteur alcoolique, qui se remémore un événement douloureux (ici le décès de sa compagne), un brin paumé et des personnages grandement stéréotypés, typiques des romans policiers scandinaves, en cela vous ne trouverez pas grande fantaisie, mais c'est toujours une formule qui réussie et ça fonctionne très bien. On a quand même bien du mal à s'attacher à ce personnage principal qu'est Varg Veum, un peu trop distant ainsi qu'à tous les autres.
Mais tout cela n'est pas bien grave, la lecture est très fluide et plaisante, l'enquête se déroule sans accroc, méthodique, réfléchie. Les personnages, les lieux, les années se mêlent dans un Cluedo où l'on doit tout remettre en ordre : qui est donc le criminel, où est la victime, que sont devenus tous les acteurs ? Tout a son importance et les indices ne sont pas très nombreux.
Comme dans le jeu, les interrogations ont une place prédominante, les réponses sont surprenantes, on déduit, on suggère plus que l'on ne montre et on finit par trouver Varg Veum avec la veuve dans un lit à Bergen, le délit était presque parfait !
Une histoire donc sympa, bien ficelée, à lire au coin du feu le temps d'un weekend pluvieux et qui donne envie de faire davantage connaissance avec le héros récurant de Gunnar Staalesen.
Commenter  J’apprécie          10
Où les roses ne meurent jamais : publié en 2012 en Norvège ( titre original " der hvor aldri dør " ) et en France en septembre 2018 , Gaïa Editions. Bibliographie de l'auteur ici http://cercle-du-polar-polaire.over-blog.com/2014/07/gunnar-staalesen.html

Cette année encore la rentrée littéraire permet de retrouver Varg Veum ! Dés que le dernier Gunnar Staalesen est paru, je me précipite, j'achète le livre, j'ouvre Google Eath, je commence la lecture et je suis à Bergen. Première page du roman, un coup de feu claque sur l'autre rive de Vâgen, je situe immédiatement. C'est cela un roman de Gunnar Staalesen : un séjour ( mouvementé mais plein de tendresse ) à Bergen.

Mars 2002, Varg Veum ne s'est toujours pas remis du décès de Karin, ce n'est pas faute d'utiliser le remède aquavit. Mais vite, il faut reboucher la bouteille, une femme se présente à son bureau.

Maja Misvaer veut retrouver sa fille Mette disparue le 17 septembre 1977, elle avait à peine trois ans. Maja veut découvrir ce qui s'est passé, avant que tous ceux qui peuvent savoir des choses aient disparu à leur tour. Retrouver Mette est sans doute encore possible, une enfant innocente ne peut être que là où les roses ne meurent jamais.

En 1977, Maja et son mari vivaient dans la communauté d'habitation de Solstølvegen, cinq familles réunies autour d'une salle polyvalente pour se réunir et partager, un idéal à l'époque, basé sur une morale libérale. Et puis Mette a disparu, volatilisée alors qu'elle jouait dans le bac à sable devant la fenêtre de la cuisine où Maja s'occupait du linge. Les recherches et l'enquête de la police n'ont rien donné.

Varg Veum part questionner tous les membres de la communauté qui s'est dispersée comme si la disparition de Mette lui avait été fatale. Les divorces ont été nombreux, les enfants ont grandi. Varg Veum soulève toutes les pierres qu'il rencontre pour savoir ce qui se cache dessous. Vérité ou mensonge ? Peu importe, une simple hésitation, un regard fuyant sont plus parlant. Surtout ne rien négliger et se souvenir qu'il a travaillé à la Protection de l'enfance. Qui peut bien en vouloir à un enfant ?

Ce roman évoque une thématique déjà explorée par Gunnar Staalesen. Mais le talent est là, à chaque fois je suis emporté par les recherches du détective privé Varg Veum qui n'a pas son pareil pour explorer le comportement de ses contemporains, sans se prendre au sérieux mais avec une réelle efficacité.
Commenter  J’apprécie          10
C'est ma première rencontre avec Varg Veum, le privé norvégien. Et je dirais bien il était temps !

Veum est engagé par une mère dont la petit fille a disparu 25 ans plus tôt , volatilisée dans son bac à sable ... La prescription du crime est proche et cette mère lance un dernier appel pour tenter de découvrir ce qu'il s'est passé ce jour de 1977.
Le privé reprend donc l'enquête et entreprend d'interroger toutes les personnes liées à cette affaire. Les gens ont pour la plupart quitté le quartier, et c'est à Veum de les retrouver et de raviver leurs souvenirs.

J'ai beaucoup aimé ce livre, tout d'abord parce que le privé m'a immédiatement été sympathique, que ce soit dans sa détresse personnelle ou dans sa façon d'aborder les témoins et potentiels suspects. Ensuite on est plongé dans l'enquête, les langues se déliant doucement, laissant apparaitre de nouveaux éléments. Chacun a appris à vivre avec ses secrets, mais certains sont bien trop lourds à porter.
On a besoin d'en savoir plus, on est happé par le passé. Ce livre est difficile à lâcher !

Ce fût vraiment une belle rencontre !

Critique « Pension complète » Jacky Schwatzmann

Cynisme et humour noir pour un cocktail détonnant à prendre au bord de la piscine du camping!
On y passe du temps (dans le camping) avec Dino et Charles, l'un est un auteur célèbre, (il a obtenu le prix Goncourt quand même !), l'autre se retrouve là car sa Mercedes est tombée en panne (et oui ça peut arriver ...).
Quoi qu'il en soit aucun des deux n'est vraiment à sa place au camping des Naïades !
Jacky Schartzmann nous entraine avec talent dans cette histoire, noire, drôle et décalée où les cadavres finissent par s'accumuler ! Un vrai plaisir !

Commenter  J’apprécie          00
En voyant la 4ème de couverture , il me tardait de le lire mais déjà j'ai pas accroché au premier chapitre . Il y a qu'à la fin que j'ai accroché . Des noms de villes compliquées à retenir et les noms j'en parle même pas ... je me suis ennuyée franchement ... j'avais trouvé bien avant la fin le coupable , mais une fin à laquelle on s'attend pas ... après lire les tomes d'avant est plus judicieux car là je me suis retrouvé parachuté à n'y rien comprendre ...
Commenter  J’apprécie          00
Je découvre cet auteur et son héros, Var Veum, un enquêteur comme je les aime,
qui observe, déduit,
remonte le fil du temps et creuse chaque piste,
poussant chacun dans ses derniers retranchements jusqu'à la vérité,
Vite un tome précédent, pour tout découvrir sur le passé de ce limier norvégien !
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (159) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "La nuit, tous les loups sont gris" de Gunnar Staalesen.

Quel est la manie de Hjalmar Nymark ?

il tape du poing sur la table
il donne un coup de pied dans la table
il donne un coup de journal sur la table

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : La nuit tous les loups sont gris de Gunnar StaalesenCréer un quiz sur ce livre

{* *}