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4,21

sur 16499 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Vrai moment de solitude, celui ou tu te dis que tu vas certainement te sentir très con face aux regards des autres, mais je ne pige pas bien en quoi ce bouquin est un chef d'oeuvre ?

Alors oui j'ai tout compris, l'histoire, l'époque, le style narratif, je suis aussi très sensible au personnage de LENNIE, mais c'est tellement court que je n'ai pas eu le temps d'accrocher comme vous, qui avez sus capter le je ne sais quoi qui m'a visiblement échappé.

Est ce que j'ai honte ? Non j'ai toujours assumé mes opinions, je laisse la honte à des choses plus graves, là je passe juste à côté d'un petit bouquin rédigé simplement, porté au rang des grands classiques du monde littéraire qui une fois de plus n'est justifié que par le temps passé et la sensibilité d'une grande poignée de lecteurs que je respecte et dont je suis parfois un peu jaloux, car la majorité a forcément raison même si l'histoire nous a mainte fois prouvé le contraire.

On est tous différents les copains, la différence est vitale et enrichissante, Je sais que mon avis va pas plaire à tout le monde, pourtant il est sincère et sans prétention donc ne soyez pas trop dur avec moi car je sais que aujourd'hui le "trou duc" c'est moi mais demain...

A bientôt les copains
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Il est difficile d'émettre un avis qui va à l'encontre de ce que pense la majorité, mais je vais m'y atteler pour plusieurs raisons. D'abord parce que je suis toujours honnête dans mes critiques, mais aussi pour me déculpabiliser de ne pas avoir apprécié ce que l'on nomme un chef d'oeuvre littéraire. J'ai pour habitude de lire des classiques, rares sont ceux qui me déçoivent. J'étais donc impatiente de découvrir des souris et des hommes, de Steinbeck, d'autant plus que bon nombre de lecteurs ne tarissent pas d'éloges à son sujet. Dans mon esprit, c'était déjà gagné d'avance, je ne pouvais qu'aimer cette histoire. Pourtant… je suis passée complètement à côté de ce livre.

Pour commencer, je pense que l'écriture m'a quelque peu rebutée, notamment les nombreuses répétitions comme lorsque Lennie évoque la ferme qu'il convoite avec George, où il pourrait nourrir ses fameux lapins. Cette rêverie revient inlassablement, au point que l'on pourrait à notre tour raconter cette histoire à Lennie. Je suppose que Steinbeck insistait volontairement sur certains aspects afin de donner voix à ces sujets qui le révoltaient, tout en profitant de l'intensité particulière que cela permettrait d'apporter quant au drame final qui découle de son histoire. Ça n'a pas eu cet effet chez moi, au contraire, j'ai trouvé ces répétitions redondantes, ça creusait presque un fossé entre ses personnages et moi.
La roman est relativement court, j'imagine que ça ne m'a pas aidée à m'attacher aux personnages. Les chapitres ne sont pas sans rappeler des actes, comme dans les pièces de théâtre. C'est un genre que je n'apprécie pas lorsqu'il s'agit de les lire, il me parait donc évident que ça ait eu un lien avec ma déception.
Par ailleurs, je pense que mon avis a également été influé du fait que je me doutais de la fin du roman. Je crois que je l'ai compris dès le début quand Lennie se trimballe avec une souris morte dans sa poche en ne cessant de la caresser. Mon intuition a été confirmée quand George explique sévèrement les règles à Lennie afin qu'il ne leur créait pas d'ennuis. En définitive, je n'ai pas véritablement eu de surprise, j'attendais que l'évènement fatidique arrive et conduise à cette fin que nous connaissons désormais tous.



En dépit de tout cela, je n'ai pas réussi à apprécier l'oeuvre, je n'ai pas ressenti ni aperçu ce « quelque chose » qui a réussi à faire de ce roman un chef d'oeuvre littéraire aux yeux d'un grand nombre d'entre vous. Il n'a pas su éveiller mes émotions, pourtant je suis de nature très sensible. Je ressens simplement une profonde déception. Mais c'est ainsi, en littérature, les goûts diffèrent d'un lecteur à un autre. Néanmoins, je ne regrette pas d'avoir lu ce livre, cela reste un classique que j'étais à la fois curieuse et ravie de découvrir.
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Dans une prose parfaitement dénudée et débarrassée des fioritures que l'on aurait pu trouver dans les précédents écrits de Steinbeck, Des Souris et des hommes pose la question de l'insignifiance de l'homme et de toute chose. Par beaucoup de côtés, les deux héros ressemblent à l'étranger de Camus, qui ne vit que pour vivre, inconscient qu'il refuse de se noyer dans la société.
Le lecteur se frotte avec douleur à la rigueur du monde rural, un monde rustre, animal, implacable, dans lequel l'amitié entre deux hommes paraît improblable et est marquée par un sceau funèbre.

Très belle préface de Kessel dans l'édition Folio.
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Que ce fût laborieux de terminer ce livre...
A lire dans un cadre scolaire, je m'y suis plongée un peu par obligation. Je connaissais l'auteur de nom, comme trois quart des personnes ici.
L'univers californien n'est, de base, pas vraiment ma tasse thé. Alors, j'ai eu dû mal à m'imprégner complètement du contexte, et surtout, des personnages, qui m'ont laissée profondément indifférente.
J'ai trouvé Lennie vraiment très étrange, presque psychopathe. Ces différentes facettes m'ont troublée, et je me suis même demandée s'il ne souffrait pas de schizophrénie... George est toutefois assez attachant dans son genre, un peu bourru mais cela en fait son charme.
Le seul aspect traité par Steinbeck que j'aie beaucoup apprécié : les profondes inégalités de notre société. le fait qu'un "nègre", des pauvres, des riches soient confrontés, cela enrichit profondément ce roman, que je trouvais, jusque là, très fade.
Je pense que c'est juste un classique qu'il faut lire au moins une fois dans sa vie mais l'auteur ne m'a pas vraiment séduite.
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Je pense que j'ai un sérieux problème avec ce livre... Il y a une énigme...

J'ai toujours entendu tout le monde ne pas tarir d'éloges à propos de ce fameux roman de Steinbeck. Eh bien moi, je ne vois ce qu'il a de si extraordinaire. Sans doute suis-je passé complètement à côté de l'enjeu du livre, mais j'ai trouvé ce texte passablement ennuyeux.

Non là franchement ça m'inquiète, parce que sans vouloir me mettre en avant je pense quand même avoir des goûts littéraires de qualité...

Pourquoi la sacralisation de ce roman?

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L'histoire est relativement prévisible et je ne me suis pas sentie transportée du tout.

Le pitch ? Simple : Lennie, un grand type costaud avec un handicap mental, et Georges son acolyte de toujours, traversent le pays afin de trouver du travail dans un Ranch.
Georges veille sur Lennie constamment lui promettant qu'un jour, ils auront eux aussi une terre à eux, avec des lapins.
Le problème, c'est que Lennie ne comprend pas toujours tout et oublie les choses.
Il aime ce qui est joli et doux, jusqu'au jour où...

Le roman est très court et se lit facilement, on s'habitue assez vite à la façon de parler des personnages.

Je n'ai malheureusement pas accroché ni à l'histoire, ni aux personnages.
Aussi vite commencé, aussi vite terminé
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Il y a très longtemps, j'ai vu ce film, et ça faisait un moment que je voulais lire le livre. C'est chose faite, et il est temps de passer au commentaire. Je pense que je n'apporterai aucun élément nouveau par rapport aux milliers d'études littéraires faites sur le sujet. Mais je voudrais juste exprimer mon opinion : je n'ai pas aimé ce livre malgré tous les éloges faits là-dessus.
C'est une histoire d'amitié assez étrange qui se noue entre George, un travailleur itinérant, et Lennie, son compagnon très simple d'esprit. Malgré tous les défauts de ce dernier, George tentera jusqu'au bout de veiller sur lui et de le protéger contre le monde. Car, Lennie n'y comprend pas grand-chose, oublie la moitié de ce qu'on lui dit et surtout ne sait pas mesurer sa force. Ce qui est le plus poignant dans l'histoire c'est leur façon de s'accrocher à leur rêve utopique et de le ressasser encore et encore, comme pour se donner du courage.
On découvre non seulement la vie difficile des travailleurs américains à cette époque là, contraint d'aller de ranch en ranch pour gagner un salaire misérable qui sera dépensé dans le premier cabaret, mais aussi celui des Noirs. D'ailleurs, Crooks est un des personnages qui m'a fait le plus pitié, parce qu'il était méprisé par tout le monde à cause de sa couleur de peau.
Le thème qui revenait sans cesse tout au long du livre est celui de la solitude : celui de George tout d'abord qui devait assumer seul la responsabilité de Lennie, de la femme de Curley vivant sans aucune compagnie féminine, du vieux Candy qui n'avait pour ami que son vieux chien aveugle etc… Même lorsque les différents personnages se parlent, ils ne s'écoutent pas car chacun veut absolument parler de celui qui se tient à coeur.
Le style d'écriture est très épuré, et le livre est composé essentiellement de dialogues.
A mon avis, je n'ai pas aimé l'histoire car on sentait vraiment le désespoir, la tristesse dans chaque mot et ça laisse un goût amer à la fin.
D'ailleurs, pour ceux qui seraient intrigués par l'origine de ce titre, il vient d'un poème de Robert Burns, qui dit « les plans les mieux conçus des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas ».
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Je n'ai été emporté ni par le style, assez ordinaire, voire dépouillé, ni par l'histoire, répétitive, assez évidente et un peu niaise. J'avoue humblement ne pas comprendre ce que tant de gens peuvent bien trouver de si extraordinaire à cet ouvrage.
En fin de compte, au lieu du génie je n'ai trouvé qu'un livre simple, voire simplet...
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Personnellement, je n'est pas très apprécier ce livre. Non, qu'il soit mauvais, mais plutôt qu'il contient plusieurs répétitions. Il devient quelques fois long ( on y retrouve beaucoup de longeurs). Malgré tout, il s'agit d'un livre qui contient une très belle moral et simplement pour celle-ci, je conseillerais de le lire.
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Alors voilà, je lis partout « chef-d'oeuvre »…
Et certes, j'ai beaucoup aimé le dernier tiers du livre, tout en émotion retenue, où la douceur des héros se voit tragiquement imposer la violence du monde.
Mais avant il faut bien se payer cent pages de dialogues poussifs et répétitifs...
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