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4,21

sur 16482 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au risque de m'attirer les foudres, je n'ai pas particulièrement apprécié la lecture de ce livre.
Le style plutôt dur et accrocheur n'a pas rendu ma lecture fluide.
George est très dur envers son ami Lennie dans sa manière de lui parler, de lui évoquer qu'il serait mieux seul..
Le travail au ranch mélange différents thèmes au travers des personnages: racisme, prostitution…
Et la fin… beaucoup trop difficile et dur à mon goût
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Il m'est toujours compliqué de noter et de juger un livre considéré comme un chef d'oeuvre. Au vu des commentaires, je vois que je suis loin d'être la seule.
Une histoire touchante certes, mais qui n'a engendré aucune émotion sur moi. Suis-je passée à côté de ce roman ? Ais-je un coeur de pierre ? Je m'interroge... Il faut dire que l'intrigue étant quasiment intégralement dévoilée dans la 4ème de couverture, on est bien préparé au drame et à ces conséquences.
J'ai trouvé le style ordinaire (j'ai peur de me faire des ennemis !), les dialogues lourds et répétitifs. Beaucoup de personnages stéréotypés : le vieux, le noir, la femme volage, le mari jaloux, le déficient, le bon gars... et j'en passe... Je ne parlerai pas de l'image complètement sexiste de la femme ! Mais oui je sais, ce livre reflète une époque et ses préjugés. Peut-être que cette oeuvre a un peu vieilli et qu'il faut le lire comme un "classique" pour comprendre ce qu'était la littérature américaine des années 30. Je voulais lire "les raisins de la colère" mais cette première lecture de Steinbeck me fait hésiter... Par respect, je mets tout de même 3 étoiles et puis je l'ai lu en entier, facilement... Il m'a manqué la claque que certains lecteurs ont ressenti.
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Encore une fois, le dieu du random a tranché pour une lecture en attente, prenant la poussière. Un classique, un monument pas si suranné qui m'a pourtant laissé de marbre malgré les descriptions d'une nature indolente, et de personnages bien campés dans une Amérique profonde des années 30. Période post-krach de 1929 bien entendu, amenant de pauvres hères à trouver des emplois précaires de fermes en ranchs selon les saisons, des rêves pleins la tête d'avoir un jour un lopin de terre pour juste vivre normalement au lieu de vagabonder d'états en états.

Nous retrouvons donc un duo. Un futé, et un “simplet”. le premier accompagne et protège le second qui ne maîtrise pas sa force et fait bien des bêtises… Évidemment, nous croisons d'autres hommes. Pour beaucoup à l'éclat terni. Bien des désillusions aussi, et sans surprise, on se doute de l'implacable et prévisible tragédie quand surgit la femme, elle aussi pleine de vieux rêves évanouis...

Le texte est court et sobre. La condition des travailleurs renvoie à celle, plus contemporaine, des ouvriers agricoles sans papier exploités et vivant dans des conditions insalubres; ainsi qu'aux cueillettes saisonnières généralement mal rémunérées avec pas mal d'abus, puisque les choses n'ont pas tant changé qu'on soit aux Etats-Unis ou ici.
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C'est un ouvrage que l'on m'avait furieusement conseillé de lire lorsque j'étais au lycée et, naturellement, je ne m'étais pas pliée à cette injonction. J'ai le temps aujourd'hui de lire les classiques de la littérature occidentale, d'autant plus que ce roman est très bref. Je ne le regrette pas.
Je découvre ainsi John Steinbeck (1902 – 1968), Prix Nobel de littérature en 1962, qualifié par le Larousse d' « excellent romancier régional ».

L'action se déroule en Californie, dans la vallée agricole de la Salinas, au sud de San Francisco. Dès les premières pages, s'enclenche la dramaturgie, l'inéluctable destin de ces deux hommes aussi dissemblables que complémentaires, la force du destin, le « fatum » des antiques.

George et Lennie se connaissent depuis l'enfance. George, petit et malin s'est attaché à Lennie, colosse dénué de raison qui tue sans aucune intention tous les êtres qu'il aime simplement caresser, comme les souris justement. George s'efforce d'éviter à Lennie les ennuis que lui cause sa force herculéenne, mais pas toujours …

Steinbeck décrit des choses vécues, la pauvreté et la solitude de ces journaliers qui parcourent les exploitations agricoles à la recherche d'un boulot nécessairement temporaire, la dureté des conditions de vie au lendemain de la grande crise économique, le cloisonnement étanche des communautés, le rêve inaccessible d'un éden : un petit ranch à soi au milieu d'un monde de barbares.

Roman court, en forme de tragédie en six actes, dont on suit pas à pas l'inexorable dénouement. Il n'est jamais trop tard pour bien lire.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Lecture légère qui n'a été ni une déception ni une réelle découverte.
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S'il n'y a rien à retirer à la qualité de l'intrigue, je n'accroche définitivement pas au style de Steinbeck. Vouloir écrire "l'oral" le rend particulièrement difficile à lire. À partir de là, chaque dialogue devient une épreuve de croix et la lecture perd de sa fluidité.
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« Des souris et des hommes » est un classique que je conseillerais pour les personnes qui n'aiment pas lire. C'est court, ça n'utilise pas un vocabulaire ou une syntaxe à en avoir mal à la tête et c'est impactant. Je comprends l'engouement autour de ce roman et pourquoi il plait tant, seulement je pense que ce n'est pas trop fait pour moi, je l'ai terminé sans grand sentiment et je n'ai pas ressenti grand chose à part à la fin. Je vais me frotter à d'autres romans de Steinbeck pour me faire d'autre avis sur ses oeuvres. Il n'en reste que ce livre est agréable à lire et intéressant à étudier mais pour moi ce sera sans plus. Je le recommande tout de même pour son accessibilité qui le rend universel.
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Depuis le temps que l'on me conseille Steinbeck...

Je dois bien avouer que la plume m'a conquise, je lirais un autre livre de l'auteur avec plaisir.

J'ai aimé cette histoire d'amour particulière, elle m'a émue.
On voit les efforts de Lennie et Georges, chacun à leur manière; Lennie essaie de ne pas faire de bêtises, George prend soin de lui. Et malgré le fait que le roman est court, le talent de l'auteur nous permet de nous attacher à ce duo, on imagine tout ce qu'ils ont traversé et qui n'est pas dit, et tout ce qu'ils traverseront encore après ce ranch.

J'ai aimé la poésie de Georges qui imagine une belle maison, un beau futur pour Lennie et qui lui répète avec patience les mêmes choses encore et encore.

Mais j'ai vraiment du mal à lire la souffrance animale... sincèrement ça me gâche une lecture.

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Des Souris et des Hommes tourne autour d'une poignée de personnages. On n'est pas loin de l'unité de lieu, un ranch, où se joue la quasi totalité de l'histoire. Les deux personnages principaux arrivent depuis une campagne magnifiée par les descriptions, là où tout finira, au même endroit. Hormis ces deux extrêmes tout le récit raconte en peu de mots bien choisis les rapports tendus entre un demeuré, une brute épaisse depourvue de raisonnement, et son ami qui l'a pris sous son aile. Ce dernier devra rester constamment aux aguets pour éviter que son compère ne dérape dans son comportement brutal. Un texte simple dont la grandeur tient dans son humanité.
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C'est une écriture très différente de celle qu'on a l'habitude de lire à notre époque. C'est très répétitif, parfois grossier, mais la description et le ton des personnages nous plongent dans cette atmosphère bien particulière de la vie en ranch de l'Amérique profonde, vie que l'auteur a lui-même vécue.



Cette histoire d'amitié immense, ancrée, tellement attendrissante entre un grand gaillard aussi benêt que fort, et son protecteur aussi malin que sec, ne peut nous laisser de marbre.

Ce récit nous place indélicatement dans une position inconfortable à de nombreuses reprises, et il faut s'accrocher afin de voir toute la beauté derrière la rudesse.

John STEINBECK nous offre sur un plateau un sujet qui est encore d'actualité, l'Amitié, et le handicap.

Entre moralité et immoralité, on glisse souvent d'une rive à l'autre en même temps que les personnages, et cette lecture chamboule au plus profond des entrailles, car elle dérange.



J'ai eu du mal à replonger chaque fois dans l'atmosphère, je n'avais pas envie de la retrouver, ça faisait mal... Et pourtant, je me suis souvenue de la fin, et je l'appréhendais tant qu'à la fin de ma lecture, j'ai été soulagée, car je voyais enfin de beau, comme Lennie voyait sa ferme au-delà du lac...



Lecture très remuante et qui dépoussière aussi bien les classiques que les habitudes... Mais contente d'avoir relevé le challenge!

Est-ce que vous l'avez lu? Est-ce que vous re tenterez l'expérience Steinbeck?!
Lien : https://frogange1978.over-bl..
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