La Perle

Kino, Juana et leur bébé Coyotito vivent pauvrement dans un village isolé, en tirant leur subsistance de l'Océan proche. Un évènement va soudain bouleverser leur vie.

Présenté comme une simple fable, cette histoire recèle un réflexion profonde sur la richesse et sur la nature humaine. La seconde moitié de ce court roman est pleine de suspense.

Un très bon livre, même s'il est nettement moins émouvant que l'excellentissime 'Des souris et des hommes', du même auteur.

Petit livre que j'ai avalé un 1 journée. Il m'a rappelé un peu "la ferme des animaux" dans le genre petit livre simple sous forme d'allégorie qui fait bien réfléchir sur la nature humaine. La perle nous fait réfléchir ici sur l'appât du gain et sur les envies que créent la richesse. L'auteur nous laisse à penser que l'on est plus tranquille d'esprit lorsque l'on a rien à perdre et que l'on vit avec l'essentiel.. L'amour, la famille, un travail épanouissant et des plaisirs simples. Dit comme ça cela paraît évident mais on a tendance à l'oublier malheureusement trop souvent.

Une histoire courte pour méditer sur le pouvoir de l'argent, la cupidité, la solidarité, l'amour, la vie quoi...
Très beau récit, à conseiller à des ados.

Une histoire courte, mais peut-être le Steinbeck le plus noir.
Une fois tournée la dernière page, vous restez là, regardant autour de vous, complètement sonné comme si vous veniez de vous prendre une enclume en pleine poire, un sifflement strident vous accaparant le cerveau. Et puis, comme il faut bien reprendre les affaires courantes, vous vous dites que ce n'est qu'un petit roman d'un auteur un peu dérangé. La vie est belle par chez nous, nous sommes libres, vivant dans des pays civilisés et démocratisés à souhait, avec les mêmes possibilités de réussite pour tout un chacun.
C'est vrai ça, il faut le reconnaître ; nous vivons dans une contrée et à une époque formidables.

Une très bonne histoire tirée d'une légende mexicaine qui se lit d'une traite, un peu comme une longue fable. On se prend à espérer que la morale soit "il faut se battre pour obtenir ce qu'on mérite" mais plus l'histoire avance, plus on redoute une fin tragique. Histoire intelligente et émouvante.

Un tout petit livre, une grande histoire sur la folie des hommes, leur vénalité. Pour sauver son fils, Kino trouve la plus grosse perle qu'on ai jamais vue, elle le conduira â sa perte....

De la pauvreté à la richesse et de l'espoir à l'abandon en passant par la jalousie, la cupidité, la fuite et la mort, Kino, Indien représentatif d'une communauté "battu[e], volé[e], affamé[e] et méprisé[e]" depuis quatre siècles par les blancs Européens, et sa famille vont dire non et traverser des épreuves pour réaliser leurs rêves de vie, si simples et légitimes, possibles grâce à la pêche de la Perle du Monde. Mais peut-on réellement échapper à un destin tracé depuis des siècles par l'Acheteur de perles blancs sans châtiment? Un petit roman percutant, qui aborde tant de thèmes et nous amène à nous questionner sur nos valeurs, nos envies et nos désirs, sur notre âme humaine.

C'est un peu par hasard, à cours de livres, que je trouve ce petit livre de monsieur Steinbeck que j'avais déjà eu le plaisir de lire avec " Des souris et des hommes ".
Que dire de ce livre ? Aussi court fut-il, ce livre n'est pas moins poignant avec une forte critique et une leçon de morale assez triste.

Apparemment la pauvreté semble être un thème récurrent chez cet auteur, dans la perle on suit une famille d'indien sans bien. le bébé de Juana et Kino se fait piquer par un scorpion peut-être mortellement quand ils vont chercher de l'aide chez le médecin blanc celui ci, sur de ne pas trouver de quoi se faire de l'argent avec ces patients la, refuse de soigner le bébé. La vie de cette famille change le jour ou Kino trouve une perle dans une huitre, une perle qui semble être d'une grande valeur.
La perle est symbole de possession, richesse et convoitise. La possession pour les puissants déjà riche, la convoitise pour les curieux de la ville et enfin rêve de richesse pour des personnes n'en possédant aucune comme c'est le cas pour la famille de Kino.
Le désir de richesse tourne a l'obsession tandis que la tension dramatique s'accentue au fur et a mesure du récit, la fin est tranchant, brut et finalement évidente. La perle n'était qu'en fait qu'un symbole de malheurs, les parents de Coyotito l'apprendront à leur dépends.

Contrairement à " Des souris et des hommes " ou l'écriture assez épurée m'avait gêné, l'écriture ici est riche, belle et précise donc niveau écriture je peux dire avoir préférée celui-ci.
Même si j'ai beaucoup aimé cette oeuvre je n'ai pas encore eu le coup de coeur car, a chaque fin de lecture Steinbeckienne, je garde une impression de goût amer, les fins pessimiste ne laissent pas un grand espoir en l'humanité.
Livre qui se lit très vite mais qu'on oubliera pas de si tôt, je le conseille vivement !

Est-ce un roman ou un conte voire une parabole ? Chacun sa lecture. L'histoire est celle d'une famille pauvre d'un pays imaginaire. Kino, son epouse Juana et leur nouveau ne, Coyotito vivent dans une hutte au bord de mer. Un jour, Kino decouvre « la perle du monde » dans un huitre. Cette decouverte transformera leur vie, mais pas comme ils le revaient. Une histoire dure, pleine de l'espoir de l'homme a s'elever mais aussi de la convoitise et de la jalousie.
Un bon moment de lecture mais pas un reservoir d'optimisme …

John Steinbeck est aussi un conteur qui entrelace ses mots précis dans ce récit court et envoûtant.
Dans un décor qui évoque l'Amerique du Sud, ce texte est tres accessible même aux jeunes lecteurs.
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