L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieur Hyde

Ayant visité une exposition qui lui est consacrée à Monastier-sur-Gazeille puis marché pendant quelques heures cet été sur le chemin de Stevenson, j'ai repris ce roman. Je suis bien étonné que celui qui a écrit « Voyage avec un âne dans les Cévennes » soit le même homme que l'auteur de « Dr Jekyll et M.Hyde. Aurait-il plusieurs personnalités ?
J'essaye de le voir marcher dans les rues d'Edimbourg, et dans les quartiers de Londres dont il décrit si bien l'ambiance, puis dans ces belles montagnes des Cévennes. La vie est plus complexe que ce que l'on croit. Il ne faut pas se fier aux apparences !

Mr Utterson, notaire de renom, assiste à l'agression gratuite d'une fillette et participe à l'arrestation du coupable: un épouvantable personnage, à l'âme et à l'apparence hideuse.
Alors que d'autres agressions surviennent et que tout désigne un individu et nom de Mr Hyde, il décide de mener l'enquête.
Pourquoi son ami le Dr Jekyll, un éminent scientifique, le protège-t-il à ce point ? Pourquoi a-t-il changé son testament en sa faveur ? Quels liens relient ces 2 personnages que tout oppose ?
Cette enquête promet des révélations inimaginables !
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On ne présente plus ce livre qui est rentré dans la catégorie des classiques littéraires.
Un petit livre qui se lit très vite du fait de ses 150 pages, qui démarre assez lentement mais dont le final est grandiose.
On passe d'un genre policier à fantastique en un chapitre.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, qui permet au lecteur de se projeter dans l'histoire et d'en ressentir les émotions particulières.

Le classique des romans d'épouvante. le bon docteur Jekyll et son alter ego, l'abominable Mr Hyde.

Un des classiques des classiques. Un roman qui explore la dualité qui peut exister chez les gens. Dans ce cas, c'est facile, beau = bon, laid = méchant. Comme je suis aussi amateur de film et de comédie, c'est l'histoire qui a inspiré à Jerry Lewis son meilleur film : Dr. Jerry and Mr. Love, où il a inversé les rôles, ce qui est intéressant.

Un roman marquant.

En cette période automnale proche d'halloween, j'aime me replonger dans les romans fantastique/épouvante et les grands classiques sont généralement mes préférés.

Ce roman de Robert Louis Stevenson est facile et rapide à lire du fait de son format court très proche de la nouvelle, de sa construction par chapitres courts et le genre qui fournit suffisamment de détails palpitants et de suspense pour nous tenir en haleine.

Le questionnement de la double personnalité, se notre part de sombre cachée mais aussi des progrès de la science et de la propension de l'humanité à vouloir dépasser ses limites en détriment de la ou de sa nature et des conséquences, est intéressant et est traité sans lourdeur, sans morale explicite. Aujourd'hui je trouve ces questions banales car vues et revues bien qu'elles puissent être toujours d'actualité.

Je préfère le cadre et l'ambiance horreur du livre.

PS pour les rigolos d'entre vous : Dreams Jekyll et Mr Hyde peut être une idée de déguisement Halloween ! 🎃

Je ne connaissais de Stevenson que « L'ile au trésor » qui a ancré définitivement dans les mémoires la carcasse unijambiste du pirate Long John Silver et ce bien étrange cas de trouble dissociatif de l'identité, sans les avoir lu ni l'un ni l'autre.

C'est chose faite pour cet opus depuis ma visite d'une bibliothèque d'occasion. La couverture de mon édition " Livre de poche " met bizarrement en avant Ingrid Bergman dans l'adaptation qu'en a faite Victor Flemming en 1941, alors que dans le texte original, il n'y a pas de protagoniste féminin. Les méandres du marketing de l'édition.

Même si la chute de l'histoire est éventée depuis de nombreuses années, c'est un ouvrage qui sent bon la redingote, le chapeau haut-de-forme et la canne à pommeau. Au XIXe siècle, on y suit cette histoire vécue par un certain Utterson, un avoué, ami du docteur Jekill.

On rencontre un certain monsieur Hyde qui, après avoir tabassé une fillette qui lui avait refusé la priorité, revient nuitamment devant la maison du Docteur Jekill. L'avoué va alors enquêter sur cet étrange individu plutôt rustre et la relation qu'il peut entretenir avec Jekill, notable honorable. Dans les derniers chapitres un échange épistolaire avec un autre ami, le docteur Lanyon et le manuscrit du docteur Jekill dévoile les raisons de sa métamorphose.

Le style est direct, Stevenson campe les situations et les personnages en quelques phrases. La narration est concentrée sur l'intrigue et ne se perd pas en digressions. Les indices sont saupoudrés au fil des pages, le mystère est entretenu jusqu'à l'explication finale. La question n'étant plus « qui ? » mais « pourquoi ? ».

L'auteur crée d'ailleurs dans ce récit mystérieux, l'archétype de l'atmosphère angoissante et synonyme de danger avec cette rue londonienne nocturne, embrumée, éclairée par les réverbères.

La lecture est fluide et le récit se décompose en chapitres courts et ce n'est guère étonnant que ce roman soit souvent adapté plus ou moins fidèlement, tant la dualité de l'individu et l'incarnation du mal restent fascinants.

Au cours d'une promenade dans une rue écartée des grands axes de Londres qu'un notaire fait en compagnie de son cousin, ce dernier lui narre l'agression abjecte que fit sur une fillette un homme de petite taille. le notaire dont l'intérêt est éveillé décide de mener une manière d'enquête à la recherche de ce détestable personnage.

C'est dans un Londres brumeux, celui qui sera le théâtre des crimes horrifique de Jack l'éventreur que se déroule cette singulière histoire. Néanmoins pour l'épouvante on repassera. C'est plutôt le style maîtrisé de Stevenson qu'on retiendra, une prose plaisante et directe, sans archaïsme dans l'expression, sans être dépouillée non plus . L'histoire qui nous est contée est ramassée, sans temps mort. C'est aussi le caractère assez novateur du sujet traité, la paternité dans les arts et l'inconscient collectif, preuve du pouvoir de fascination et d'inspiration de la nouvelle, à tel point que ce titre est devenu proverbial pour définir le dédoublement de la personnalité, que cette nouvelle est remarquable. À (re)découvrir.

Ce roman est un classique de la littérature jeunesse, je pense que nous l'avons presque tous étudié au collège. J'en avais le souvenir d'un roman plus rythmé, un roman mêlant aventure et science fiction. Cette relecture en tant qu' adulte se rapproche plus d'une étude sociologique et/ou philosophique de l'homme avec sa dualité, sa complexité et ses problèmes mentaux. Il est vraiment intéressant de se replonger dans ses souvenirs d'adolescent et mesurer à quel point nous avons mûri!

M. Utterson, notaire, s'inquiète pour son ami le Dr Jekyll qui reste cloitré chez lui et refuse de recevoir ses amis, d'autant plus que le Dr a légué tous ses biens à un certain Edward Hyde, d'abord méconnu de tous, puis recherché par la police pour meurtre.
Est-ce que l'éminent et respectueux Dr londonien est victime de chantage?
Un chef-d'oeuvre de la littérature anglaise, un récit qui mélange le fantastique, la science et la psychologie, ....Un livre court (140 pages) qui se dévore.

Le premier fait marquant à mes yeux durant la lecture est sans nul doute ce récit et cette écriture britannique. Cette élégance qu'on ne retrouve qu'à la belle époque du XIX°s à travers les dandys et gentleman, avec cette petite touche d'essence de thé dans l'air. Lire Dr Jekyll et Mr Hyde est un léger dépaysement positif.
Les personnes et les rues où se déroulent l'intrigues sont parfaitement ancrés dans le récit. C'est donc avec un véritable régale que je me suis laissée entrainer dans la lecture.
L'autre bon point que je noterai est l'intrigue qui au fil des pages se découvre être une découverte d'un petit côté d'un genre policier, sans pour autant renoncer aux thrillers noirs dont on est souvent témoin. Au côté de Mr Utterson, on découvre donc peu à peu l'étrangeté de l'ambiance de Londres des années 1800 et ses intigues mystérieuses qui tournent autour des autres protagonistes. Une touche de fantastique qui rencontre une enquête britannique à la Sherlock Holmes.
Un autre aspect encore une fois agréable du roman, est cette facette qu'est la dualité humaine. Stevenson semble bien maitriser le sujet et c'est avec un certain talent qu'il l'expose au travers de Jekyll et Hyde.

"L'homme est toujours double" constate le Docteur Jekyll qui joue avec le diable, son propre diable Mr Hyde "à la furie d'un singe enragé" libéré lorsqu'il se livre à des expériences scientifiques sur son propre moi.
L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde (roman à succès adapté en film, édité ici chez le livre de poche) est un récit fantastique de Robert Louis Stevenson (auteur imaginatif d'origine écossaise attaché aux oeuvres de fictions fortes comme L'île au trésor). La trame se déroule dans l'Angleterre puritaine du XIX° siècle (représentée par les personnages annexes comme le dévoué avoué Utterson au "visage sévère"),dans le quartier de Soho à Londres. Stevenson, en précurseur de Freud explore le moi profond dédoublé d'un même individu: le bon (respectable,calculateur, ambitieux,égoïste et hypocrite) Dr Jekyll qui sous l'absorption d'une drogue se métamorphose en un Mr Hyde coléreux (violent,insensible,criminel mais..plus jeune) soumis à ses instincts primaires.Une enquête policière suit les crimes perpétrés, la police étant persuadée qu'il y a deux hommes. D'où l'intérêt psychologique du livre où le brouillard augmente proportionnellement au désarroi. Suspense garanti!
Le cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde est à rapprocher de le Horla de Maupassant.