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3,89

sur 156 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque sur la couverture, il est imprimé : Livre offert pour 2 « livre de poche » achetés, j'ai toujours la détestable impression que c'est un livre sacrifié, peu vendu, mal-aimé.
Me trompe-je ?
Après un achat compulsif de 2 livres, comme je ne m'étais pas rendu compte de la réclame, j'ai choisi celui-ci en vitesse, dépêché par le caissier qui m'en a tendu une pile car il y avait une file de gens qui s'allongeait à sa caisse.
C'est vraisemblablement un roman qui a fait l'objet d'une adaptation cinématographique que je n'ai pas vue. Je l'ai instantanément préféré pour sa couverture : un coucher de soleil sur Jérusalem avec James Caan les mains dans les poches suivi d'un mignon petit cochon rose.
Jérusalem/cochon, le côté subversif m'est apparu illico, ce qui par contre ne m'a été dévoilé qu'à la lecture est le schéma plus intime, plus profond. Une tragédie familiale.
Il s'agit d'échanges épistolaires entre mari, ex-femme, fils et fille tous retranchés dans leur bonheur artificiel et leur authentique malheur. Chacun a fui de son côté pour tenter d'échapper à ce que la vie lui impose et qu'il ne supporte plus mais que l'amour sous tous ses aspects a énormément de peine à outrepasser.
Sur un ton à l'humour caustique juif new-yorkais de Woody Allen et à l'humour juif cosmique californien de Mel Brooks, Amanda Sthers que je découvre a découpé des tranches de vies si fines en des phrases si justes et si sensibles que je suis devenu son voyeur et son voyageur pour mon plus grand plaisir.
Les sujets abordés sont multiples et pourraient être épinglés comme des étiquettes :
Israël-Terrorisme-Incompréhension-Judaïsme-Homoséxualité-Cancer-Résilience-Amour.
Il n'y a pas d'intrus, juste des introvertis.

J'achève mon commentaire sur une citation du très controversé Woody Allen qui traduit assez fidèlement mon ressenti sur ce roman : « La seule façon d'être heureux, c'est d'aimer souffrir ». Afin de ne pas faire de jaloux, Mel Brooks qui n'a pas filmé que des bêtises, il en a aussi chanté, a dit : « L'humour n'est qu'un des moyens de se défendre contre l'univers », et ce n'est pas mal non plus.

En conclusion, sur 3 livres emportés, le livre offert sera peut-être le meilleur.
Je souhaite encore me tromper…



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Oui, je l'avoue. de moi-même, je n'aurai jamais lu ce livre, ni même envisagé de le faire. Je n'y aurai porté aucune attention si on ne me l'avait déposé dans les mains, direct. Et je l'ai lu en un après-midi.
Roman épistolaire, il porte paradoxalement sur l'incommunicabilité entre les êtres, entre deux peuples aussi, prisonniers qu'ils sont de l'histoire, la petite et la grande. J'ai été touchée par cette famille étrange éparpillée aux quatre coins de la terre, qui communiquent par lettres et mails, faute (mais aussi de leurs propres aveux incapables) de pouvoir se parler. Ils s'y dévoilent, laissant transparaître leurs attentes et leurs peurs ; ils y atténuent les malentendus inhérents à leurs présomptions, leurs projections …leurs liens étant beaucoup plus forts et intenses qu'ils ne l'imaginent eux-mêmes. C'est une écriture simple et limpide, vive aussi, agrémentée d'une touche d'humour « juif » que j'ai goûtée avec plaisir, mais qui, derrière cette apparente aisance, conduit son lecteur à se questionner sur les rapports humains et la famille, la religion, l'amour… à tel point que j'ai eu envie de le relire, tout de suite. Vous voyez, comme avec un bonbon arlequin : tout mignon et coloré, inoffensif ; mais une fois surpris par son côté acidulé, on n'a qu'une envie : recommencer.
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Oeuvre épistolaire entre plusieurs protagonistes : Harry, le père qui vit en Israël, Monique la mère qui vit à Paris, David le fils qui est en voyage à Rome au début du livre puis chez lui à Paris, Annabelle qui vit à New York, le rabbin Moshe Cattin, qui vit à Nazareth. A l'heure des portables et de la communication instantanée, quelques-uns continuent de partager par écrit leurs sentiments, leurs espoirs, leurs déceptions aussi voire leurs regrets.
J'ai trouvé le roman intéressant et bien écrit. Mais sans plus.
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Harry,cardiologue juif vivant à Paris,décide de tout plaquer pour aller élever des porcs en Terre Sainte.
Dans cet exil,un échange de lettres, d'abord virulentes, entre Harry et un rabin donnera finalement naissance à une amitié improbable.
Ce roman épistolaire,dévoile les vies d' Annabelle, et de David ,les enfants de l'éleveur ainsi que son ex-femme.
Ce chassé-croisé de lettres traite de sujets aussi légers que tragiques.

Amanda Sthers a su intelligemment aborder la question Israélienne en y mêlant humour ,dérision et parfois même sérieux .
Elle nous parle de l'amour et des choses que l'on préfère taire , de manière fluide et légère.
Un beau contenu,un bon moment de lecture...
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Je pensais lire un livre sur le conflit israélo-palestinien et il en ressort un roman d'amour familial. Cet élevage de cochon en terre sainte est le prétexte pour débuter une correspondance entre un rabbin et un éleveur de porc, ancien cardiologue. Jubilatoire ! Les lettres que s'envoie la famille sont passionnantes : on rit, on s'émeut, on pleure… La vie quoi ! Un (trop) petit roman étonnant que j'ai dévoré et qui m'a donné envie de découvrir d'autres textes de cette auteure.
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Holy lands. Les terres saintes
Amanda STHERS

Lorsqu'un cardiologue juif parisien part en Israel élever des porcs on peut se demander ce qui lui passe par la tête.
Quand il refuse de répondre aux lettres de son fils, brillant auteur de pièces de théâtre mais homosexuel on peut se demander ce qui lui passe par le coeur.
Quand il se met à écrire des lettres un peu farfelues au rabbin on se demande où va sa raison.
Mais lorsque sa fille célibataire au coeur brisé le rejoint et parle avec lui on comprend.

Ce roman épistolaire est un petit bonbon d'humour et d'affection.
Toutes ces correspondances pour que cette famille comprenne et accepte qu'ils s'aiment et se manquent sans savoir se le dire.
Même si le père est têtu, la fille perdue, la mère excessive et le fils désespéré cette lecture est un régal.
Le rabbin est drôle aussi.
Et imaginer le cardiologue au milieu de ses cochons pour vendre du bacon aux israéliens est cocasse.
Un bon moment de lecture.

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Livre reçu à l'occasion d'une opération "livre offert pour 2 livres de poche achetés", sans avoir choisi ce livre-ci précisément. le hasard a bien fait les choses parce que cette lecture m'a bien plu. Tout d'abord par sa forme particulière, constituée d'échanges écrits, lettres, mails, mots glissés sous la porte, entre les 4 protagonistes de la famille dispersés de par le monde. Un cinquième "interlocuteur" (pourrait-on dire "interscriptuteur" ?) sert de point d'appui extérieur au père ; il s'agit d'un jeune rabbin. Par sa construction ensuite. Les relations entre les acteurs apparaissent de plus en plus clairement aux yeux du lecteur ; la tension monte au fil des pages. Par son humour ensuite qui donne un aspect "tragique du dérisoire" cher à A.Comte-Sponville.
.... et puis c'est une lecture légère malgré les sujets graves abordés, sans être creuse ; ça fait du bien.
Je projette de regarder le film sur une plateforme de location.
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Beaucoup aimé ce roman épistolaire sur la famille, l'amitié, la religion. L'auteure enchaîne les phrases fluides et les mots bien choisis, maniant j'humour et la dérision autant que la bienveillance. Les personnages sont attachants et très humains. Un bon moment de lecture !
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Un roman épistolaire qui se lit vite et bien.

Amanda Sthers à réussi à aborder des sujets graves comme l'homophobie, la mort, les attentats ou encore l'amour et le désamour avec la juste dose d'humour rendant cette lecture légère et agréable !

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Une famille, quatre personnes, quatre histoires qui entrent en harmonie, qui s'imbriquent, qui s'opposent, qui se heurtent…

Dans la famille Rosenmerck, il y a le père Harry qui élève des cochons en Israël (sacrilège!) Il vit séparé de sa femme Monique qui vit à Paris près d'un de leurs enfants : David. David écrit des pièces de théâtre et remplit les salles où sont jouées ses oeuvres. Annabelle, sa soeur, quitte New York après une rupture amoureuse et rejoint son père en Israël,

Dans la famille éparpillée des Rosenmerck la communication se fait par lettres ou par courriels. Mais ces échanges épistolaires ont une faille : les nombreux courriers de David à son père ne reçoivent pas de réponses. Harry n'accepte pas l'homosexualité de son fils et, malgré la pression des autres membres de sa famille, refuse de renouer les liens.


Les terres saintes est le recueil de ces lettres échangées entre les membres de la famille et aussi entre Harry et son ami le rabbin. Cette correspondance agit comme une soupape qui permet de se livrer, se raconter, dire ses souffrances, ses espérances aussi. Au-delà des séparations affectives ou géographiques on fait encore partie de la même famille et on revisite le passé pour construire l'avenir. (...)
Lien : http://bevanhalennebzh.over-..
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