Citations sur Chair de poule, tome 5 : Méfiez-vous des abeilles ! (2)
Je remuai les pieds et me mis à courir. Le monstre derrière la vitre se mit à courir aussi. Je m'arrêtai, il s'arrêta. Je gémis :
- Oh ! non ! s'il vous plaît, faites que ce ne soit pas vrai !
Je venais de comprendre l'épouvantable vérité : le monstre, c'était moi. C'était mon reflet dans la vitre. [...] J'étais emprisonné dans le corps d'une abeille !
"Comment une chose pareille avait-elle pu m'arriver ? Comment avais-je pu être assez stupide pour vouloir changer de corps avec quelqu'un d'autre ? Pourquoi n'avais-je pas su me satisfaire du corps en parfait état de marche qui était le mien ?"
"Jamais je ne m'étais senti aussi misérable. J'aurais voulu que quelqu'un m'écrase en s'asseyant sur ce fauteuil et que tout soit fini."