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3,06

sur 266 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je me souviens que le clan Stoker à toujours détesté toute les adaptations faite sur Dracula, comme quoi elles n'étaient jamais respectueuse de l'oeuvre originale. Donc ils nous proposent une suite "officielle" par le biais de leur représentant Dacre Stoker... Et c'est donc ça le respect d'une oeuvre... Quand on a pas l'habitude ça fait bizarre !
Non, pour être sérieux, c'est affreux !
Les personnages qu'on a aimé sont devenus fade, sans relief, inintéressant. L'intrigue s'étire en longueur tentant de nous faire croire qu'il va y avoir des rebondissements sensationnelles. L'identité de Basarab par exemple. C'est long, tout le monde a compris qui il était, mais faut faire durer le suspens...
Les nouveaux personnages sont complètement à l'ouest. Je pense aux policiers... Cotford (qui est une personne qui a vraiment existé et qui était en charge de l'affaire de Jack l'éventreur) fait des conclusions tellement hâtive et enquête tellement peu... Tu m'étonnes qu'on a jamais trouvé Jack !
Il y a quelques bonnes idées. Pour ne pas spoiler, je dirai juste van Helsing et les nouvelles découvertes sur le sang. Mais elles sont tellement mal exploiter...
Bram Stoker est présent aussi... À quoi sert il ? Être une personne désagréable, sans aucun talent et imagination finalement vu qu'il n'a rien inventé pour son récit.
Enfin, il y a plein d'incohérence par rapport au roman Dracula. Mais ça trouve une explication très simple et très très nulle... Bienvenue dans le multivers du coup ?
J'ai envie de comparer ce livre à la merde collée au fond des WC où tu essaies de l'enlever en lui puissant dessus, mais elle s'accroche, elle a pas envie de partir ! Un an que j'ai lu ce roman, un an que je n'arrive pas à l'oublier... Horreur !!
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Que peut-on attendre de la suite, même « officielle », d'un des grands classiques de la littérature gothique et vampirique ? Probablement pas grand chose, si ce n'est une lecture agréable avec laquelle on retrouvera l'ambiance si réussie du roman original. Et bien même cela, il faut l'oublier.
Cette suite concoctée par l'arrière-petit-neveu de Bram STOKER, assisté d'un spécialiste du célèbre vampire, n'est qu'un roman de pure action dans lequel l'hémoglobine coule à flot et où l'érotisme est bien plus explicite que dans le roman original. En d'autres termes, Dacre STOKER et Ian HOLT cèdent à la mode ambiante du vampire, créature aussi dangereuse qu'attirante, et éminemment cinégénique. Ian HOLT, dans ses notes en fin de volume, ne cache d'ailleurs pas que sa volonté initiale était l'écriture d'un scénario.
Les auteurs ajoutent à cela quelques idées saugrenues en lien avec le contexte historique de l'intrigue, l'année 1912 entre Londres et Paris. Par exemple, ils relient l'affaire de Jack l'Eventreur à l'histoire de Dracula, prêtent à ce dernier une improbable et ridicule parentèle, et le font même voyager, tout du moins son cercueil, à bord du Titanic… Et pour cela ils prennent quelques libertés avec le roman de Bram STOKER, sous prétexte d'incohérence de ce dernier.
On retrouve aussi la quasi totalité des personnages du roman originel, lesquels vingt-quatre ans plus tard, sous la plume de STOKER et HOLT, sont devenus au mieux totalement plats (Mina Harker), et bien trop souvent caricaturaux (Van Helsing). Et que dire de la mise en scène de Bram STOKER lui-même en tant que médiocre auteur de pièces de théâtre ? Probablement rien si ce n'est que cette idée est pour le moins douteuse.
Si l'on devait malgré tout reconnaître quelques qualités à ce roman, on évoquerait certainement le sérieux des références historiques. Mais là-encore force est de constater que tenter de plonger ses lecteurs dans l'ambiance de l'Angleterre post-victorienne à grand renfort de références ne fait pas un roman. Car ces références doivent être mises en scène et non déballées les unes après les autres comme si les auteurs avaient sous les yeux une liste qu'ils devaient à tout prix épuiser.
Dacre STOKER avoue lui-même à la fin du roman que sa motivation première pour l'écriture de ce roman était de se réapproprier, au nom de la famille STOKER dans son entier, le personnage de Dracula pour de sombres histoires de droits. C'est pourquoi le lecteur doit désormais faire attention au moment du choix de son Dracula sur les étagères des librairies et des bibliothèques. Il faut oublier immédiatement celui de Dacre et lire et relire celui de Bram STOKER, oeuvre majeure et intemporelle du genre s'il en est.
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" Dracula, l'immortel "... Quel titre mystérieux et accrocheur!

🩸🦇🧛‍♂️

Mais quel bazar, en réalité! J'ai abandonné ma lecture en plein milieu du livre tant c'était insuportable. Et encore, je me suis forcé à le lire pour le peu de suspense qu'il y a.


ATTENTION SPOILERS:

Je ne m'attendais absolument pas à un écrit aussi sombre. Certes, je pensais bien que ce ne serait un roman tout rose. Sauf que là, c'est carrément trop noir. Je voulais bien une touche de noirceur mais aussi quelque chose de plus joyeux.

On a des histoires dans l'histoire et cela en est fatiguant. Il faut vraiment s'accrocher pour suivre. Entre Bathory, Dracula, Jack l'Eventreur, Quincey, le fils des Harker...

Les anciens héros sont dépressifs, alcooliques, drogué... Déjà, cela vous met dans l'ambiance.
On commence avec le Dr Seward vraiment rejeté des autres parce qu'il avait comprit le retour de Dracula, ces premiers ne voulant y croire et traîtant le médecin de fou.

Seward, qui justement, va à une sorte de "chasse aux vampires" à Marseille. Il lui faut de tuer l'une des plus grandes tueuses en série - devenue maintenant vampire - de tous les temps: Elizabeth Bathory mais il échoue... Attendez... Elizabeth Bathory? Pourquoi ce nom me dit quelque chose? Ce ne serait pas plutôt: Erzébeth Bathory? Mais si!
Non seulement son nom a été modifié mais aussi sa propre vie. Des descriptions vraiment glauques et violentes par rapport à celle-ci.
Si vous voulez connaître la véritable vie de cette tueuse qui a réellement existée, je vous conseille le livre: "CRIMINELLES" de Bellemare et Nahmias (Pages 36 à 48).

On a des scènes de tortures et de meurtres épouvantables. Je ne suis pas une âme sensible mais je veux dire par là que, c'est carrément trop violent pour l'époque (1912). A se demander si toute l'histoire est vraiment tirés des notes originales de Bram Stocker... En parlant de celui-ci, vous ne devinerez jamais! Il apparaît dans son propre livre! Il rencontre même le fils des Harker!

Seward, Harker sont assassinés et van Helsing, "vampirisé". J'aurais voulu justement que tout le groupe se retrouve et se serre les coudes afin de neutraliser définitivement le monstre (bon, euh... un immortel reste immortel... normalement, il ne décède pas). Mais non.

Mina se fait violer par Bathory, cette dernière lui donne de son sang.
Harker et sa femme ne s'entendent plus, il va voir des prostituées, se réfugie dans l'alcool... Ce qui casse toute la belle relation amoureuse que nous avons pu voir dans "Dracula".

A mon humble avis, Dacre Stocker et Ian Holt se sont permis quelques modifications - sans doute que je me trompe, cependant.

"Dracula, l'immortel" casse tout le charme de "Dracula". Jamais on n'aurait dût écrire une suite de ce grand classique, en tout cas, pour moi.

🩸🦇🧛‍♂️

Pour conclure: une déception immense et un gâchis certain.
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Si pour vous Dracula de Bram Stocker est une merveille, vous avez été transporté par le style, l'intrigue et la subtilité de sa prose et bien vous serez déçu par cette suite de Dacre Stocker et Ian Holt. En tout cas moi je l'ai été. Dacre n'a pas le talent de son ancêtre. Cette suite est fade et sans intérêt.
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Bof, vraiment pas terrible... Une bête histoire de vampires, aucune originalité... pas captivante du tout cette histoire, on n'y accroche vraiment pas.
Et alors, venir y incorporer Jack l'éventreur... non, ça le fait pas !
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Ah… Ah… Ah… °rire poliment sarcastique°
Par où commencer… Il y aurait tant à dire. Trop justement.
Bien. Comme, j'imagine, beaucoup de personnes, j'étais tombée sous le charme intemporel et indémodable du Dracula de Bram Stoker. Inutile donc de spécifier que j'attaquais « Dracula l'Immortel » avec un mélange de curiosité et d'appréhension.
Premier constat : l'abandon de la forme qui faisait le charme de son prédécesseur, à savoir extraits de journaux, correspondance…
A la rigueur, cela se comprend, il a bien fallu s'adapter aux goûts du public moderne et opter pour une forme plus dynamique. Soit…
Et puis, la réponse à mes doutes. Oui « Dracula l'Immortel » a cet indéniable mérite, celui dont une poignée d'ouvrages est à même de se targuer. Il suffit de lire, allez, soyons beau joueur, une dizaine de pages pour être tout de suite fixé sur la qualité globale de l'ouvrage.
C'est une daube.
Clairement.
Nettement.
Sans le moindre doute.
Et encore, ce n'est pas gentil pour la daube qui reste un plat des plus savoureux.
J'en reviens donc à cette tambouille littéraire qui exhale des senteurs de « je-vais-profiter-de-mon-nom-pour-me-faire-un-paquet-de-fric », ou « là où est confirmé que Stoker sur la couverture ne fait pas un bon livre de vampire » (et encore « bon » est gentil, si au moins ce… cette… cette chose parvenait à se hisser au niveau du « médiocre » mais même pas)
L'introduction nous plonge donc quelques années après la fin de Dracula où nous suivons un Docteur Seward qui a quelques peu perdu de sa superbe. Déjà, dénaturer le personnage ainsi laisse un goût légèrement amer mais c'est quand on assiste enfin à la scène érotico-lesbo-sado-maso-gore que l'on commence à comprendre qu'on a un vrai problème. Là où la violence, la cruauté étaient habilement suggérée dans « Dracula », avec un raffinement certes malsain mais saisissant, sa séquelle ne nous épargne aucun détail. Sans que cela apporte le moindre intérêt, bien évidemment (canon hollywoodien, du sang et des tripes, faisons dans le spectaculaire sans justification plausible). Et quand on devine l'identité de la mystérieuse future ennemie, on se dit vraiment que les auteurs auraient pu nous épargner ce cameo plus que douteux qui confine à un fantasme d'adolescent de mettre en scène la confrontation de deux monstres qui n'ont dès lors plus rien de sacrés.
Bref, nous poursuivons (avec un certain masochisme je le concède)
Et là… c'est une avalanche de situations plus invraisemblables les unes que les autres, de personnages complètement dénaturés, caricaturaux pour lesquels on ne ressent plus aucune empathie, sinon un mépris total et profond (en un sens, réussir à faire de van Helsing un personnage aussi antipathique mérite une certaine admiration…) qui atteint son point culminant au moment où –spoiler- les auteurs font de Dracula un pseudo-gentil incompris !?
Non, non, mille fois non !! Cette bluette avec Mina qui passe de la femme de caractère, déterminée mais avec une part de fragilité qui la rendait humaine à une espèce de Rambo sans charisme éprise d'un vampire mal-aimé, la filiation De Quincey mise à mal, on dirait plutôt de la mauvaise fanfic d'adolescent que ce qui était annoncé comme un monument d'hommage à l'oeuvre originale !
Je passerai sur les interventions de Bram Stoker devenu le personnage de sa propre histoire dont les scènes, non contentes d'être irrespectueuses, sont d'un ridicule consommé…
Hommage, aviez-vous dit ? L'hommage c'est le travail de Tolkien fils sur les travaux de son père. Ca c'est un hommage de caniveau où l'on prend des noms que l'on jette sur un torchon à grand renfort de publicité pour espérer engranger le maximum de bénéfice au mépris de l'oeuvre originale et de la ferveur des lecteurs.
Alors « Dracula l'Immortel » est-il complètement à jeter ?
Si je voulais me faire l'avocat du diable, je retiendrais deux points positifs : tout d'abord la mention de « Basarab », petit détail, mais ô combien signification pour les aficionados, et pour ceux qui ne la connaitraient pas, Bathory, juste pour l'intérêt culturel à aller chercher sur le net des informations sur cette figure historique.
Autrement, rien, nada, niet, nothing, ne peut sauver ce livre qui vous donne tout simplement envie de relire le VRAI « Dracula » !
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Cette suite de "dracula" de Bram stoker est une grosse bouse. Ne perdez pas votre temps à lire ça ...
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Une grande déception...pourtant au début cela semblait bien parti...et puis un grand n importe quoi, des théories complètement loufoques et ridicules...ceci ne fait pas honneur à Bram Stoker...
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Sur ce coup, je me dis que j'ai vraiment bien fait d'attendre l'édition de poche, tant ma déception à la lecture de cette pseudo-suite de "Dracula", la seule à être soit-disant officielle et approuvée par la famille Stoker (normal, puisque l'auteur en est un lui-même!), a été grande.

Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis: une couverture alléchante, l'auteur est le petit-neveu de Bram Stoker, associé à Ian Holt, un "spécialiste" du comte vampire, et il se serait inspiré des notes de son aïeul pour écrire cette suite. Plutôt chouette pour un début, non?

Cependant, j'ai très vite déchanté...

Déjà, Dacre Stoker renonce au genre épistolaire. Bon à la limite, pourquoi pas, au moins il se démarque de son aîné. Mais on s'aperçoit bien vite qu'en fait le roman est déjà en quelque sorte "prédécoupé", en prévision sûrement d'une adaptation cinématographique.

Le problème, c'est qu'ensuite les mauvaises surprises s'enchaînent. Des anciens héros du roman original, il ne reste rien, si ce n'est des loques: alcooliques, psychiquement troublés, drogués... Leur décrépitude est totale, et les nouveaux personnages, le fils des Harker y compris, n'ont aucune profondeur. Que dire par exemple du ridicule inspecteur qui fait son entrée dans le roman? A ce qu'il paraît, il apparaît dans les notes originales de Bram Stoker. On se dit qu'il a finalement bien fait de l'y oublier, tant cet inspecteur est affligeant de bêtise...

Parlons tout de même du personnage principal, celui qui nous vaut aujourd'hui le "plaisir" de cette malheureuse suite: Dracula bien sûr! Eh bien il a survécu, terré dans son château en attendant de se régénérer... Bon bah quelque part c'est une bonne nouvelle, car je ne vois pas trop l'intérêt de faire une suite sinon...

On apprend également que Mina a eu une liaison avec Dracula, et là j'avoue, je rigole. Je ne me rappelle pas qu'il en ait été fait mention quelque part, ce serait plutôt une invention du film de Coppola, à moins que je ne me trompe? Ou alors, c'est pour le côté midinette, un peu comme dans Twilight...

De même, si Lucy est morte, c'est par la faute de van Helsing, qui lui a fait une mauvaise transfusion sanguine...

Le clou du spectacle, c'est l'apparition de Bram Stoker lui-même. Son rôle? Nous raconter avec force détails larmoyants comment il s'est fait déposséder (suite à une erreur de contrat) de la juteuse licence de Dracula. Son petit-neveu est en quelque sorte le redresseur de torts, celui qui va permettre à la famille d'en profiter un peu à son tour.

En bref, le mythe s'effondre, et c'est bien dommage. Il semble que Dacre Stoker n'ait de Stoker que le nom, le talent, lui, a dû s'égarer en cours de route... L'auteur nous livre un roman fourre-tout, mélange de mauvaises séries B et d'apparitions plus ou moins abracadabrantes. On y résoud même le mystère de Jack l'éventreur, histoire sans doute de plaire au grand public...

Je suppose donc que ce roman a été la nouvelle victime du syndrome Twilight: on constate que les vampires n'effraient plus. Ils sont beaux, gentils, propres sur eux, et surtout ils fascinent. Sauf que Dracula, c'est tout sauf "Twilight": il est à l'origine du mythe quand même!

Et le souci, c'est que ce mythe est ici entièrement déconstruit. Car oui, Dracula est gentil! C'est un soldat de Dieu, envoyé pour combattre le mal! Un comble pour un vampire, quand même...

Du coup, on se demande: qui est donc le méchant dans toute cette histoire? Eh bien, je vous le donne en mille: Elisabeth Bathòry, la fameuse comtesse qui se baignait dans le sang de jeunes vierges afin de préserver sa jeunesse...

Je voudrais tout de même finir sur une note positive: je mentirais si je disais que tout est mauvais dans ce livre. S'il ne s'agissait pas de la suite de Dracula, j'aurais pu trouver que Dacre Stoker nous avait écrit une honnête histoire de vampires. Dommage que ce soit parfois un peu trop tiré par les cheveux...
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Très difficile de trouver des qualités à ce verbeux amoncellement. Pompeux, sans véritable intrigue, constamment entrecoupé de retours en arrière inutiles qui tentent en vain de cacher la vacuité de l'action…

Tous les défauts d'une oeuvre de débutant y sont. Les rebondissements sont prévisibles au possible, les clichés à coeur de page («Quincey, je suis ton pèèèèère»). L'auteur, constatant sans doute son incapacité à nous faire vivre les cnflits des personnages, tente de nous les faire rentrer dans le crâne par des répétitions infinies.

Faut-il parler de la manie d'exposer ses recherches historiques par des références tirées par les cheveux et qui n'ont aucun rapport avec l'action?

Et si on a cru bon de détruire jusque dans leur moelle les héros du premier Dracula, en faisant des toxicomanes égoïstes et parfois homicides, était-il nécessaire de mettre en scène Bram Stoker lui-même pour le présenter en écrivain médiocre et envieux, sans imagination, bête, borné et sans doute cocu, à la gloire empruntée? Parce que dans ce cas, je connais un autre Stoker auquel l'étiquette collerait bien mieux...
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