AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 277 notes
Ce roman évoque l'histoire des trois gardiens du phare de Maiden Rock, ayant mystérieusement disparu lors de l'hiver 1972. Arrivés sur place ce matin-là, le gardien chargé de la relève et l'équipage qui l'accompagne font face à un étonnant silence et trouvent porte close. Fait pour le moins étrange, la porte du phare "est fermée de l'intérieur" et lorsqu'ils réussissent à y pénétrer, ils ne trouvent pas la moindre trace des trois hommes. Ces derniers semblent s'être tout bonnement volatilisés. Vingt ans après avoir défrayé la chronique, cet évènement surprenant n'a toujours pas été élucidé. Dans cette optique, le célèbre écrivain Dan Sharp décide de s'emparer de cette énigme et d'aller interroger les veuves de ces malheureux. Peut-être de nouvelles informations permettront-elles de faire enfin la lumière sur ces mystérieuses disparitions. Un synopsis des plus attrayants, surtout si comme moi, vous aimez ce genre d'affaires non classées.
.
Dans ce récit qui se présente sous la forme d'un roman choral, Emma Stonex prend le parti d'alterner les époques et les points de vue. Ainsi nous sommes tour-à-tour immergés en 1972 avec nos trois gardiens, puis en 1992 avec leurs anciennes compagnes. Au fil des échanges entre l'écrivain et ces femmes, les contours de l'histoire vont se dévoiler avec davantage de précision. On entre dans l'intimité de leur couple et on conçoit les difficultés d'un tel mode de vie, pour elles comme pour eux. Au gré de monologues parfois diffus, ces femmes se remémorent leurs amants disparus, exhumant les secrets, et réveillant des ressentiments tenaces. Cela dit, j'ai trouvé que ces figures féminines occupaient trop de place dans le roman. Leurs interventions m'ont paru longues et redondantes, et je me suis lassée de leurs états d'âmes et de leurs discours. Un point qui entrave quelque peu le rythme et altère la curiosité suscitée par les évènements de 1972.
.
En revanche, j'ai trouvé la parole des gardiens du phare véritablement digne d'intérêt. En cela, Emma Stonex a su tirer son épingle du jeu et nous livrer des personnages attachants, voire assez profonds. Cette partie a su éveiller mon attention, et j'ai été touchée par l'histoire et les souvenirs de ces trois hommes. J'ai été saisie par la mélancolie d'Arthur, par l'optimisme de Vince et par l'austérité de Bill. Car "il faut avoir une sacrée trempe pour supporter d'être enfermé comme ça. Pour supporter la solitude. L'isolement. La monotonie. Rien que de l'eau, de l'eau et de l'eau à des kilomètres à la ronde. Pas d'amis. Pas de femmes."
.
Quant à l'atmosphère de cet hiver 1972, elle est des plus réussie. J'ai pris plaisir à observer le paysage marin, à entendre le cri des mouettes et la mer déchaînée. le phare est régulièrement enveloppé d'un brouillard aussi oppressant que le mugissement assourdissant de la corne de brume. La solitude, qui se fait de plus en présente à mesure que les jours passent, corrompt les esprits et nourrit les peurs. Celles qui sont ancrées dans les tréfonds de notre âme. Alors la tension s'installe, nous laissant nous aussi, à fleur de peau et sur le qui-vive. Mais enfin, que s'est-il réellement passé cet hiver-là ? Et pourquoi le temps s'est-il soudainement arrêté, figeant en son sein une scène de vie inachevée, celle d'une "table dressée pour un repas qui n'a jamais été servi" ?
.
Une partie relativement passionnante, dans laquelle l'autrice sait ménager son suspense, mais qui ne réussit toutefois pas, à mes yeux, à combler le désintérêt que j'ai éprouvé pour les épouses. La lenteur, que j'apprécie d'ordinaire dans les romans d'ambiance, m'a ici pesé, et la plume de l'autrice n'a pas entraîné d'émotions spécialement intenses. Une lecture en demi-teinte, que l'écoute audio n'aura pas non plus contribué à démarquer, à mon plus grand regret.
.
Ma chronique complète est sur le blog.
Caroline - le murmure des âmes livres
.
Roman écouté dans le cadre du Prix Audiolib.
Commenter  J’apprécie          170
Des gardiens disparaissent mystérieusement du phare isolé de Maiden Rock. Un écrivain décide des années plus tard de contacter les femmes des disparus pour son livre.

C'est ainsi que les secrets de chacun se dévoilent progressivement. Chaque personnage est mis en lumière à un moment clé. Je fus agréablement surpris par ce roman, en compétition pour le prix des lecteurs Livre de Poche.

J'ai apprécié la découverte du métier de gardien de phare, peu connu, ainsi que le quotidien difficile des femmes qui les accompagnent, confrontées aux conditions météorologiques extrêmes. La disparition des gardiens, enfermés de l'intérieur, ajoute une dimension intrigante.

Le récit alterne entre 1972 et 1992 au fil des discussions et révélations. Cette approche est intéressante, bien que parfois déroutante. Certains détails peuvent sembler superflus, mais cela reste acceptable.

L'enquête sur des faits passés, inspirée d'événements réels, apporte une profondeur au récit. L'atmosphère huis clos, marquée par l'incessant battement des vagues, frappe la vie de ces hommes et de ces femmes.

Une belle découverte, bien que ce ne soit pas un coup de coeur. Néanmoins, c'est la meilleure lecture parmi les trois possibilités.

📚 Les Gardiens du Phare
Emma Stonex, Livre de Poche
Commenter  J’apprécie          167
Chronique de Flingueuse : le billet de Chantal pour Collectif Polar
Voilà une intrigue au thème digne d'Edgar Poe : alors que la relève arrive au phare de Maiden Rock, l'équipage se rend compte que le phare est vide … Les trois gardiens devant être relevés ont disparu. C'est une énigme absolue, aucun corps n'ayant été retrouvé, d'autant plus qu'aucun indice dans le-phare n'orientera les recherches. Et qui plus est, la porte d'entrée du phare était fermée.
Bref ! le lecteur est forcément accroché, pour peu qu'il aime ce genre de mystère. Diverses voix vont se faire entendre : trois hommes, trois femmes, plus celle d'un écrivain intéressé par l'affaire.. On navigue entre deux époques : celle du drame, 1972, et celle des veuves, 20 ans plus tard, 1992. Tour à tour, on accompagne les héros de l'histoire, les trois gardiens disparus, et leurs femmes. On a ainsi la version de chacun, les non-dits, les malentendus à jamais inexpliqués, les petites trahisons ou du moins ce qui est ressenti comme tel par les uns et les autres, les silences, mais aussi parfois, ce que le lecteur peut comprendre comme étant des hallucinations, à tout le moins des interprétations visuelles ou auditives étranges.
N'oublions pas qu'une bonne partie de l'histoire a lieu dans un phare, assez loin de la côte pour ne pas pouvoir y aller facilement mais pas assez pour ne pas voir cette côte, ce qui peut entraîner aussi des fantasmes. Cette vie remplie de menues tâches mais essentielles au bon fonctionnement du phare peut rapidement devenir propice à la gamberge, voire angoissante… Vivre en huis-clos, plusieurs semaines durant, en compagnie de collègues qu'on apprécie plus ou moins…, tout cela demande un solide mental. L'auteure distille petit à petit dés informations sur le passé de ces hommes, sur leurs rêves, leurs relations avec leurs épouses, et en parallèle, on a la version de ces dernières, mais 20 ans plus tard. Il plane une atmosphère plutôt sombre et lourde, on se rend compte que l'insatisfaction règne dans la vie des personnages.
L'auteure brosse un tableau plutôt rude d'un métier aujourd'hui disparu. Être gardien de phare, c'était aussi être lié à une compagnie qui prenait tout en charge, logement, indemnités, aides aux veuves … mais cela entravait aussi la liberté. La parole des femmes ne devait pas être trop critique .. Dur métier, dure vie, dans des conditions qu'on ne choisissait pas toujours.
Revenons à l'intrigue … le lecteur aura bien sûr l'explication des disparitions, et gardera certainement en tête le bruit des vagues se fracassant sur le phare, le mugissement des vents qui se transforme en voix étranges et surnaturelles, les couleurs changeantes de la mer qui accompagne l'humeur des gardiens.
L'on peut apprécier ce roman si l'on aime la mer et les phares, les métiers disparus, les histoires d'amour contrariées … Cela se lit bien, mais, en ce qui me concerne, je n'ai pas ressenti ce souffle qui nous fait sortir d'une lecture un peu sonnée mais heureux !
Lien : https://collectifpolar.wordp..
Commenter  J’apprécie          140
fait partie de la sélection du prix Audiolib 2022.
A l'écoute, je ne suis pas totalement entrée dans ce texte.
Il s'inspire d'un lointain fait réel (1900) mais ici le récit va concerner 1972 : trois gardiens de phare ont disparu; la relève ne trouve personne et pourtant la porte est fermée de l'intérieur. En 1992, un écrivain donne la parole aux trois "veuves" Les secrets émergent: elles se méfient les unes des autres et apprennent les liens croisés entre le trois hommes et les trois femmes.
Cela m'a paru un peu long et le cold case n'a pas de fin, ce qui me laisse sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          120
Troisième livre du Jury des lecteurs de mars, c'est aussi un premier roman : du moins ici, c'est le premier publié sous le vrai nom de l'autrice et cela se sent, c'est maîtrisé !

La construction nous fait naviguer (désolée pour le jeu de mots facile) entre fin 1972, époque où les trois gardiens de la Maiden Rock, un phare de haute mer, ont mystérieusement disparu, et 1992, vingt ans plus tard, quand un écrivain connu s'empare du sujet et veut rencontrer les trois veuves pour tenter de comprendre le mystère. Ce sont trois femmes bien différentes : Helen, veuve du gardien-chef (Arthur Black), a quitté la côte depuis le drame, elle accepte de parler ; Jenny, veuve toujours éplorée du gardien auxiliaire (Bill Walker) se drape dans un costume d'épouse et de mère de famille parfaite ; Michelle, qui n'a connu le gardien remplaçant que quelques semaines avant sa disparition, ne s'est jamais remise de la mort de celui qu'elle considère comme l'amour de sa vie, même si elle a fondé une famille par après. A savoir que Trident House, qui gère le personnel des Phares et Balises, interdit toujours à ces femmes de parler de la catastrophe. Si le récit nous ramène en 1972, c'est aussi pour vivre dans le phare avec les trois gardiens et percevoir leur travail quotidien et surtout leurs pensées intimes, leurs sentiments dont on va vite comprendre qu'ils ne coïncident pas avec ce que croient vivre leurs femmes. Je n'ai pas envie d'en dire plus pour ne pas gâcher mais vous devinez que des secrets bien enterrés vont petit à petit remonter à la surface et que le parallèle entre 1972 et 1992 fait monter la tension au fur et à mesure.

Quelques jours avant leur disparition, l'ambiance dans le phare change : besoin de rentrer à terre ? soupçons ? souvenirs lancinants ? problèmes techniques bizarrement résolus ? Il y a du réalisme magique dans la fin proposée par Emma Stonex (qui s'est basée sur une histoire vraie, plus ancienne), une fin à la fois claire et toujours aussi mystérieuse.

La construction du roman, la vie en huis-clos dans un phare de haute mer où le travail est répétitif et ô combien important pour les navires, la finesse des caractères, les secrets enfouis, voilà autant de qualités qui m'ont fait apprécier ce roman. Je suis bien contente que le jury du Livre de poche m'ait donné l'occasion de le connaître.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
Commenter  J’apprécie          110
J'ai aimé l'alternance entre 1972 dans le phare et 1992, le point de vue des femmes.

J'ai aimé découvrir peu à peu les pensées des maris et les sentiments de leur femme.

J'ai découvert le fonctionnement du consortium des Phares et Balises de l'époque : les roulements entre les hommes, le nombre de jours au phare, le travail sur place, les lits en virgule contre la parois qui donnent mal au dos les premières nuits.

J'ai été étonné du petit côté mystérieux du récit, parfois : qui est cet homme au costume d'argent qui traverse la route sans regarder ? pourquoi l'un des personnages est-il appelé par le rayon ? qui est le mystérieux réparateur accosté une nuit de brume ?

J'ai aimé que l'autrice brouille les pistes, disséminant ici un pistolet, là des chocolats nocifs.

J'ai aimé que le voile se lève petit à petit sur les personnages (maris et femmes), et que le vent aie le dernier mot.

L'image que je retiendrai :

Celle de Bill sculptant des coquillages pour sa femme, puis sa maîtresse.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
Commenter  J’apprécie          100
Le sujet est intrigant, la couverture très jolie... mais j'ai trouvé le roman ennuyeux et inutilement long. J'ai dû me forcer à aller au bout. J'en sais un peu plus sur la vie des gardiens de phares anglais dans les années 70...c'est le seul point positif.
Commenter  J’apprécie          90
Pour faire court, ce livre est une grosse déception et terminer sa lecture a relevé d'un véritable sacerdoce!
En clair, je l'aurais bien abandonné dès la 80ème page mais je m'étais engagée à le lire pour donner mon avis à une amie.
Comme j'ai regretté cette promesse, qui m'a valu des heures d'ennui et de jalousie à la vue des autres bouquins qui m'attendaient!

Le résumé est hyper accrocheur et le premier chapitre est génial: c'est rythmé, mystérieux, l'ambiance est carrément glaçante, bref, c'était super bien parti!

Et puis....la grosse panade! le récit s'enlise et l'intrigue prend une tournure d'un ennui mortel! On entre dans l'intimité des personnages, au travers d'une double temporalité, mais la plume est ordinaire et il n'y a aucune dynamique.

On tourne les page en soupirant, on survole des paragraphes pour grappiller quelques pages et aller plus vite pour finir par carrément faire un saut de plusieurs chapitres pour découvrir le fin mot de l'histoire et réaliser que cette fin est aussi prévisible qu'ennuyeuse, elle aussi.

Un gros flop en ce qui me concerne et une promesse que je me fais pour l'avenir: si je ne suis pas emballée quand j'arrive à 10% de l'ouvrage, je dégage!
Commenter  J’apprécie          92
Fanaux incontournables des côtes, les phares, surtout ceux en pleine mer, ont toujours fasciné les promeneurs et les amoureux de la mer.

Comment peut-on vivre dans de tels endroits, coupés de (presque) tout pendant huit semaines consécutives ? Et lorsque le bateau de la relève accoste au phare, pour remplacer un des trois gardiens, les marins constatent, sidérés, qu'il n'y a plus personne…
Pourtant, le matériel est en place. La grande porte métallique de l'entrée est fermée de l'intérieur, les cirés sont accrochés aux porte-manteaux, la table est dressée pour le repas, etc. Étrange cadeau de Noël, en cette fin décembre 1972.

Vingt ans plus tard, un auteur à succès de romans de marine décide d'écrire sur cette histoire et ainsi résoudre cette énigme. Pour ce faire, il va contacter les compagnes des trois gardiens, Helen, Jenny et Michelle. Il faudra attendre les toutes dernières pages pour savoir ce qui s'est réellement passé, ainsi que les motivations de l'écrivain.

Mais l'intérêt du roman n'est pas que dans la résolution du mystère.
S'inspirant d'un fait réel, la disparition de trois hommes qui gardaient un phare sur un îlot au nord de l'Écosse en décembre 1900, Emma Stonex nous livre deux récits en un, en passant de l'année 1972 à 1992 au fil des chapitres.
- En compilant les témoignages d'anciens employés des Phares et Balises, elle restitue le quotidien de ces hommes coincés sur ce bateau immobile, sur cet ennui combattu à coups de nettoyages incessants du phare ou de menus travaux artisanaux, sur cette solitude brisée par la présence d'oiseaux marins qui, attirés par la lumière, viennent se cogner aux verres de la lanterne. Elle met surtout en évidence, les relations, les tensions qui existent entre les trois hommes.
- L'autre partie se concentre sur les ressentis des compagnes, restées à terre, prisonnières elles aussi, d'une sorte de confinement puisque les familles des gardiens sont logées dans un lotissement appartenant à l'entreprise qui emploie leurs époux. Là également, les tensions apparaissent, sur fond de jalousie, ainsi que l'aigreur vis-à-vis d'un employeur qui ne cherche qu'à minimiser cette disparition.
Au fil des pages, on s'aperçoit que chacun des protagonistes a quelque chose à cacher ou paie le prix d'actions passées.

Les puissantes descriptions qui sentent l'iode nous font naviguer au-delà de la raison. Peut-être quelques longueurs par moment, peut-être dues aux rares périodes de calme plat de l'océan...

A remarquer une forme d'écriture intéressante lors des entrevues entre chacune des femmes et l'écrivain. Ces dernières répondent à des questions qui ne sont pas formulées. Un peu déroutant au début mais le lecteur s'y fait très facilement.

Aujourd'hui, il n'y a plus d'hommes dans les phares en mer. Fini l'image du guetteur fouetté par les embruns, secoué par des paquets de mer, oeil vigilant et salutaire pour nombre de bateaux. Mais, en les automatisant, le romantisme a perdu ce que la santé psychique des gardiens a gagné…

Un bon moment de lecture !

Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2024 organisé par le Livre de Poche.

Instagram : commelaplume

Lien : https://commelaplume.blogspo..
Commenter  J’apprécie          80
Lorsque j'ai lu la 4e de couverture de ce roman, dont l'intrigue s'inspire d'une histoire vraie, j'ai de suite été attirée.
En 1972, trois gardiens de phare disparaissent mystérieusement. Aucune trace de lutte, tout est en ordre, propre, et la porte verrouillée de l'intérieur. Chacun émet des hypothèses, les Phares et Balises semblent vouloir étouffer cette affaire et les familles des trois gardiens vivent difficilement cette incertitude. 20 ans plus tard, un écrivain décide de se pencher sur le mystère du phare du Maiden Rock, en interrogeant notamment Helen, Jenny et Michelle, femmes et compagne des trois gardiens.
Une intrigue alléchante donc, mais une narration déroutante ! Si on s'attend à une enquête classique avec des recherches, des éléments de réponse etc, il n'en est rien. La narration, originale, alterne entre les pensées des trois gardiens en 1972, à différents jours d'enfermement, et les échanges entre l'écrivain et les trois femmes, sans les codes du dialogue toutefois : aucun mot de l'écrivain n'est retranscrit, seules les réponses et les confidences sont couchées sur le papier telles quelles. Un parti pris original donc, qui pourrait dérouter certains lecteurs ! Il faut être pleinement concentré sur cette lecture pour bien assimiler les différentes révélations, qui restent cependant à chaque fois très subjectives et propres à chaque personnage, sans que le lecteur ne puisse jamais vraiment démêler le vrai du faux, en l'absence d'un narrateur omniscient.
Une lecture très prenante donc, car dès les premières pages nous avons envie de connaître le fin mot du mystère mais aussi originale par la façon dont Emma Stonex a décidé de traiter son histoire, sortant des narrations classiques pour proposer quelque chose sortant de l'ordinaire.
Commenter  J’apprécie          80



Lecteurs (585) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1050 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}