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3,4

sur 277 notes
En 1900, l'archipel des îles Flannan en Ecosse fut le théâtre d'un mystère qui passionna l'opinion publique et inspira livres, films et documentaires : la disparition jamais élucidée des trois gardiens du phare d'Eilean Mor. Quand, peu avant la Noël, le phare cessa soudainement de briller et qu'intrigué, le quatrième gardien, alors en congés, se rendit sur place, il trouva une installation verrouillée de l'intérieur, parfaitement ordonnée et en état de marche, mais déserte. On ne retrouva jamais la moindre trace des disparus, et, faute d'explications probantes, l'histoire est entrée dans le folklore écossais.


S'en emparant à son tour, Emma Stonex la transpose en 1972, dans un phare en mer au large de la côte de Cornouailles. L'automatisation des phares n'en est alors qu'à ses débuts, et c'est encore une équipe de quatre hommes qui se relaient à Maiden Rock pour faire fonctionner la lanterne, trois restant sur place huit semaines d'affilée pendant que le quatrième regagne la terre et sa famille pour un mois. Au phare, leur travail monotone leur laisse beaucoup de temps libre, qu'il leur faut gérer dans la promiscuité d'un huis clos qui les isole du monde plus sûrement qu'une prison, dans les conditions parfois dantesques de la mer qui les tient à sa merci. « Rien que de l'eau, de l'eau et de l'eau à des kilomètres à la ronde. Pas d'amis. Pas de femmes. Juste les deux autres, jour après jour, impossible de leur échapper, ça peut rendre complètement dingue. »


Alors quand la relève arrive, parfois avec retard ou dans des conditions rendues acrobatiques par l'état de la mer, les occupants du phare sont normalement sur les dents. Sauf en ce jour de décembre, où l'approche de la navette ne déclenche aucun signe de vie. le gardien-chef Arthur Black, son second Bill Walker et le jeune apprenti Vince se sont volatilisés, laissant quelques indices troublants mais insuffisants pour éclairer ce qui a bien pu se passer. Vingt ans plus tard, un écrivain investiguant à nouveau les faits rencontre les trois veuves. Leurs récits d'abord réservés finissent par laisser craquer les apparences, et derrière le deuil et le chagrin, se profilent bientôt les secrets que chacune s'évertue depuis si longtemps à enterrer sous le poids des remords et des rancoeurs. Entremêlant la parole des trois disparus et de leurs épouses en d'incessants sauts entre 1972 et 1992, la narration nous entraîne dans une quête qui, à défaut de lever le mystère, ne cesse de creuser de nouvelles profondeurs sous la banalité de vies ordinaires, minées par la solitude, la douleur et la peur, au point de faire vaciller les raisons au bord de la folie et de l'irrationnel.


Si la psychologie des personnages compte beaucoup dans ce roman, c'est surtout pour servir le suspense de la narration, au gré d'intrications qui dévoilent la part d'ombre de chacun sans exception, mais chargent aussi un peu la mule dans une accumulation un peu artificielle de mobiles et de responsabilités flirtant parfois avec le fantastique. Emmené sur un terrain truffé de failles derrière les faux-semblants, doutant de chacun tout en frissonnant au bord de l'irrationnel, le lecteur imparablement mordu par la curiosité en reste malgré tout un peu sur la réserve, ceci d'autant plus que l'écriture, certes l'expression de la parole peu littéraire de ses personnages, ne quitte jamais un style très oral, aux phrases minimalistes, encore plus frustrant lorsqu'il ne rend qu'assez discrètement hommage aux écrasantes et apocalyptiques grandeurs de son décor d'exception.


Inspiré d'un mystère qui n'en finit pas de frapper les imaginations, ce livre aux allures de polar a de quoi offrir quelques frissons, entre traîtrises humaines aussi bien que marines, dans le cadre fantasmagorique de la réclusion dans un phare en pleine mer. A lire entre deux lectures plus exigeantes, pour son ambiance plutôt que pour son style, dans un moment de détente addictif et facile.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Mystère autour de Maiden Rock : trois gardiens ont disparu sans laisser aucune trace, avec la porte fermée de l'intérieur, dans ce phare perdu à quinze miles des côtes de Cornouailles. Des années plus tard, les veuves sont sollicitées par un écrivain qui souhaite en faire le sujet de son roman, tout en tentant d'élucider cette énigme.

Peu à peu, on découvre les liens complexes qui unissent les couples, les secrets plus ou moins révélés, à petites touches, et le fin mot de l'histoire qui bien sûr sera révélé dans les dernières pages.

Les personnages ont chacun leur heure de gloire jusque'à la résolution finale. Les personnages féminins sont bien étudiés et ménagent leurs effets, participant à la révélation progressive de la vérité.

Certes l'affaire est étrange, mais les ficelles pour maintenir le suspense sont un peu trop visibles. Des propos incomplets, des points de suspension, l'impression pour le lecteur d'être le seul à ignorer les dessous de l'affaire. On finit par se lasser. En même temps, on comprend qu'il faut faire durer le suspense, certes, mais ça progresse quand même un peu trop lentement .

Le roman a le mérite d'attirer l'attention sur ce métier si particulier mais aujourd'hui quasiment disparu avec l'automatisation des phares, et qui nécessitait un solide mental, au risque de sombrer dans la folie. Quant aux épouses, avec une vie rythmée sur les départs et les retours de la relève, on comprend la difficulté liée à ce mode de vie.


Intéressant, malgré le suspens un peu trop construit, compliquant au delà du raisonnable le déroulé de l'intrigue.

448 pages Stock 9 mars 2022

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Les" gardiens du phare" est un premier roman et il faut bien reconnaître qu'il fallait vraiment être une auteure courageuse pour se lancer dans une telle aventure .
En 1972 , la relève constate avec effroi que les trois hommes chargés de la maintenance du phare ont disparu . Mieux , la porte est fermée de l'intérieur et plus intriguant encore , les deux horloges sont bloquées sur la même heure .
Les recherches ne donnent rien et la société chargée des phares choisit de taire l'affaire en versant , ici ou là , quelques pensions vitales pour les " veuves " , notamment , pour solde de tout compte .
Vingt ans plus tard , un écrivain en mal d'inspiration , se lance dans l'enquête .Que sont devenus les hommes , les gardiens du phare ?
le sujet est scabreux mais je me suis vraiment pris au jeu de cette recherche . Il faut dire que la construction est particulièrement habile , nous transposant alternativement en 1972 ou en 1992 ,nous faisant vivre à terre ou bien dans le phare , donnant la parole à l'une des trois épouses ou aux autres , variant donc les points de vue de Helen , Jenny ou Michelle , trois femmes aux réactions différentes et parfois pleines de mystères .
Côté phare , Arthur , Bill et Vince nous feront aussi , à travers leur quotidien , imaginer ce qui a bien pu provoquer cette disparition inexpliquée .
Je parlais d'une construction habilement redoutable , composée de chapitres plus ou moins courts , jamais lassants en ce qui me concerne .
Outre les éléments mystère , il sera trés intéressant de découvrir ce métier méconnu et trés particulier de gardien de phare , de vivre la " solitude " à trois , les angoisses , les manies d'hommes " condamnés " à vivre en pleine mer , en milieu souvent hostile , enfermés ( ou emprisonnés ) dans un espace réduit entre la terre et le large qu'ils éclairent chaque nuit à tour de rôle .
La vie des femmes ne sera pas non plus occultée , pas plus que celle des couples lorsque survient le moment de repos sur la terre ferme , et c'est sûrement là qu'il faudra imaginer ce qui , selon l'auteure elle -même , n'est qu'une fiction .
Un roman sombre , à n'en point douter , un roman de tempêtes et de dangers pour le véritable héros de l'intrigue , le fier , majestueux et redoutable " Maiden Rock , celui qu'on entend pleurer comme une femme quand le temps se déchaîne et que le vent s'infiltre entre les rochers ".
Pressez- vous d'embarquer , la mer est déjà fort agitée , ça pourrait danser par là-bas .
Comment ça , même pas peur ? comme dirait Ashlie ...C'est ce qu'on va voir . Allez , ciré , gilet de sauvetage et sac à v...Courage , c'est parti .
Comment Ashlie , un peu peur , maintenant ?
Trop tard !!!!
Evidemment , en été , c'est plus cool ...mais moins ...
A trés bientôt .


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Au départ, un titre et un résumé qui auguraient un grand moment de suspense et à l'arrivée, une lecture décevante et ennuyeuse.
1972, lorsque la relève arrive sur le phare de Maiden Rock, les trois gardiens qu'ils doivent remplacer ont disparus, la porte d'entrée du phare est verrouillée de l'intérieur et les deux pendules se sont arrêtées sur neuf heure moins le quart. Vingt ans plus tard, un écrivain de renom décide d'écrire sur ce mystère et commence ses investigations par l'interview des épouses des disparus...
Basée sur un fait divers réel, cette histoire aurait pu nous emporter mais le choix de construction de ce récit par l'auteure est désastreux. Emma Stonex nous fait aller et venir entre 1972 et 1992 en mélangeant les versions de chacun des personnages. On subit un salmigondis de banalités, de détails du quotidien sans aucun intérêt et des longueurs narratives où l'on finit par bailler.
Emma Stonex s'autorise certaines envolées lyriques, sans doute pour se donner un style, mais ses errements prosaïques ne font que nous perdre un peu plus.
C'est un naufrage éditorial, à éviter !
Prix des lecteurs sélection 2024.
Traduction d'Emmanuelle Aronson.
Editions Stock, le Livre de Poche, 408 pages.
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• Lu dans le cadre du
PRIX DES LECTEURS 2024
CATÉGORIE LITTÉRATURE
pour le Livre de Poche
Sélection #5 – Mars

Un phare en pleine mer. Des gardiens s'y rendent pour faire la relève et s'aperçoivent une fois arrivés sur les lieux qu'il n'y a personne.
La porte est fermée de l'intérieur, la table est mise pour deux alors qu'ils étaient trois et les horloges se sont toutes arrêtées à la même heure.
Où sont passés les trois gardiens ? C'est intrigant n'est-ce pas ?

Un écrivain met son nez dans ce mystérieux fait d'hiver pour en écrire un roman.
Nous suivons en alternance entre passé et présent auprès des veuves ainsi que les gardiens pour connaître au mieux les secrets enfouis que cache le phare du Maiden Rock.

Nous sommes vite happés par ce roman mystérieux et intrigant où nous sommes amenés à enquêter nous aussi.

Les secrets se lèvent les uns après les autres pour laisser place aux explications.

J'ai bien aimé ce huis-clos inspiré de faits réels, qui met en avant la solitude et le métier de gardien de phare.
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Pour son premier roman Emma Stonex s'est inspirée d'un fait divers qui a défrayé la chronique en 1900. C'est alors qu'au large des Hébrides, les gardiens d'un phare avaient disparu sans laisser aucune trace. A ce jour nul ne sait ce qu'il leur est arrivé.

Emma Stonex replace ce mystère en 1972 non loin des côtes de Cornouaille, au phare de Maiden Rock. Alors que l'équipe de relève arrive sur les lieux, les hommes trouvent la porte du phare barricadée de l'intérieur et lorsqu'ils arrivent à y pénétrer, ils ne trouvent personne et rien pour leur indiquer où Arthur Black, Bill Walker et Vincent Bourne ont disparu. Vingt ans plus tard un romancier revient sur les lieux de leur disparition pour interroger les épouses des disparus et pour tenter de donner une explication aussi rationnelle que romanesque à cette histoire.

Bien sûr, au cours des entretiens des secrets jusqu'alors bien cachés émergent, des secrets que les épouses avaient tenté de garder bien enfouis. C'est à partir de là que le romancier devra faire preuve d'imagination pour reconstituer toute l'histoire.

Le récit d'Emma Stonex ne manque pas de brio et ses multiples accroches déroutent le lecteur en l'amenant sur un ensemble des pistes possibles. Elle alterne les entretiens des épouses et les récits de chacun des gardiens du phare. Chacun a sa vérité, sa vision des faits, mais tous sont des narrateurs peu fiables. La construction du roman est habile et nous lance dans de multiples conjectures sans jamais nous donner une vérité. Cela tient en haleine mais fatigue un peu le lecteur perdus dans des explications plausibles mais invérifiables.

C'est malgré tout un bon roman qui fait revivre ces héros de la mer et de la solitude, avec une pincée de suspense, d'aventure, d'horreur mêlé à un poil de fantastique, toutefois il nous laisse un peu sur notre faim après nous avoir égarés plusieurs fois.
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1972, les trois gardiens du phare du Maiden Rock en Cornouailles disparaissent. Sur place, la porte est verrouillée, les horloges arrêtées à la même heure et le repas dressé pour être servi. Vingt ans plus tard, un auteur à succès décide d'écrire un livre autour de cette énigme non résolue en donnant la parole aux épouses et compagnes des disparus, des femmes qui ont depuis appris à vivre avec le poids de l'absence et de l'ignorance. Mais la quête de vérité de notre auteur réveillera des secrets douloureux et des mensonges pesants…

Les phares ont toujours exercé sur moi une certaine fascination, tout comme l'idée de ces gardiens qui les ont longtemps habités. À cet égard, je ne peux que louer le travail d'Emma Stonex qui nous présente au plus près la réalité de leur vie, une vie plus ou moins difficile et reculée en fonction de la localisation du phare. Or, hélas pour les trois gardiens du phare du Maiden Rock, ce dernier est situé en pleine mer, rendant l'accostage et les relèves difficiles, et surtout la vie sur place totalement tributaire des aléas de la météo et de la mer.

Des conditions de vie particulières plus ou moins bien vécues en fonction de la personnalité et des attentes de chacun. Arthur, le chef gardien, plus à l'aise dans sa tour en pleine mer que dans la vie sur terre, apprécie cette vie en autarcie. À l'inverse, Bill supporte mal ce métier atypique qu'on lui a imposé, lui faisant croire que jamais il ne pourrait aspirer à autre chose. Quant au dernier membre de l'équipe, Vincent, il voit dans son métier l'occasion de prendre un nouveau départ, lui qui n'a pas eu une vie facile et commis des erreurs de jeunesse…

En parallèle de ces gardiens que l'on apprend à connaître petit à petit, se dessine le portrait de leur épouse et compagne que l'on rencontre vingt ans après leur disparition. Helen semble avoir tiré un trait sur le passé, ou du moins avoir accepté que son mari ne reviendrait jamais, alors que Jenny vit dans l'attente et l'espoir du retour de son Bill. Michelle, quant à elle, n'a jamais oublié son grand amour, Vincent, mais elle est allée de l'avant, se mariant et ayant des enfants. J'ai apprécié de découvrir la vie de ces femmes, leurs douleurs et la manière dont elles ont dû faire face à un deuil difficile à faire en raison de l'incertitude planant au-dessus de la disparition de leur conjoint. J'ai néanmoins eu beaucoup de mal à supporter Jenny, une femme aigrie qui n'a jamais réalisé qu'aimer ne signifiait pas étouffer jusqu'à l'écoeurement.

Au fil de l'alternance entre le passé et le présent, l'autrice nous permet de mieux appréhender la personnalité de chacun, et les relations les unissant, nous donnant une image d'ensemble plus nuancée et complexe qu'on pourrait le penser. Il est ici question de faux-semblants, de mensonges, de trahison, de secrets qui ne demandent qu'à être dévoilés, d'amour virant à l'obsession, de deuil, de pardon, du poids de la culpabilité et des non-dits… Mais aussi de manipulation avec une entreprise qui, depuis vingt ans, s'est arrangée pour imposer sa propre vérité en faisant taire les personnes qui pourraient présenter un autre tableau que le sien. Une entreprise qui n'hésite pas à bafouer le nom de l'un de ses anciens employés en jouant sur les zones noires et sombres de son passé, et en faisant de lui le parfait bouc émissaire.

J'ai beaucoup aimé cette impression d'être en pleine enquête sur les traces du passé, l'autrice déployant et confrontant différents scénarios et hypothèses pour faire émerger la vérité. Ce faisant, elle instaure une certaine tension qui va crescendo jusqu'à ce qu'enfin les différentes pièces du puzzle s'imbriquent et finissent par répondre à cette obsédante question : qu'est-il arrivé aux trois gardiens du phare du Maiden Rock ? Captivée par le mystère de ces trois disparitions, j'ai écouté très rapidement ce récit inspiré d'une histoire vraie et dont les narrateurs ont su restituer toute l'intensité. Christine Braconnier et Guillaume Orsat arrivent à moduler leur voix pour faire ressortir de manière convaincante les différents traits de personnalité des personnages et les émotions qui les assaillent. Il en résulte une sorte de proximité avec ceux-ci, qu'ils soient prisonniers d'un phare ou d'une vie organisée autour ou malgré la mémoire des absents.

En conclusion, s'inspirant d'une histoire vraie, Emma Stonex nous propose ici un roman qui plaira aux personnes fascinées par la vie dans un phare, dont je fais d'ailleurs partie, mais aussi aux amateurs d'enquêtes emplies de mystère, de suspense, de tension, de non-dits et de secrets. Un roman naviguant avec brio entre les époques et la vie de personnages complexes, qui ont autant à cacher qu'à partager, pour nous dévoiler une vérité que l'on espère et redoute à la fois ! Entre huis clos en pleine mer et rencontre avec des femmes qui ont chacune géré l'après à leur manière, un roman qui retrace le destin de personnes liées à jamais.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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« Les gardiens du phare » n'a pas été une lecture facile et il m'a fallu un moment pour finir ce roman. Pourtant j'ai beaucoup aimé ce roman.
L'auteure s'inspire d'un fait-divers, la disparition des trois gardiens du phare des îles Flannan en 1900. Elle l'adapte ici dans les années 1970 et nous livre sa version des faits en dressant le portrait des trois gardiens mais également de leurs épouses veuves, vingt ans plus tard.
J'ai écouté ce roman dans sa version audio et je dois dire que certains passages font vraiment froid dans le dos. La promiscuité, la folie, les tempêtes, l'humidité, le manque de sommeil, l'auteure nous livre le quotidien difficile de ces hommes. Et c'est passionnant. Petit a petit, on s'attache beaucoup aux personnages.
Ce qui a été difficile pour moi c'est la construction du livre que j'ai trouvé brouillonne surtout au début du livre. Beaucoup de flashbacks, allers retours incessant entre passé et présent, le mélange des personnages…. Ce n'était pas toujours très clair.

J'ai adoré la fin que j'ai trouvé très réussite. Un premier roman vraiment convaincant, j'espère qu'il y en aura d'autres.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Le titre et le sujet de ce roman m'ont attirée.
Ce premier roman s'inspire d'un fait réel survenu dans un phare de pleine mer en Cornouailles : la disparition mystérieuse et inexpliquée de trois gardiens de phare au moment de la relève de l'un d'eux.
Vingt ans plus tard, un romancier décide d'écrire sur ce sujet et surtout de comprendre ce qui s'est passé, il va alors ré-interroger les épouses des gardiens, leurs proches, leurs employeurs.
On est immergés dans le quotidien de ces gardiens de phare qui vivent en autarcie et confinés pendant 2 mois, qui ne choisissent pas leurs équipiers et sont livrés à la solitude. UN mode de vie très particulier qui m'a beaucoup intéressée. L'enquête traîne cependant un peu en longueur.
C'est surtout le cadre et l'ambiance qui m'ont plu.
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J'aime les histoires qui se déroulent dans un phare et celle-ci n'échappe pas à la règle. J'ai passé un excellent moment de lecture.
Particularité ici et non négligeable: il s'agit d'un phare de haute mer. C'est à dire qu'il est construit sur un récif balayé incessamment par les vagues et que les gardiens y sont enfermés et ne sortent quasiment pas.
La thématique de l'enfermemnt joue donc un rôle important dans l'intrigue et j'ai aimé la façon dont l'auteure expose la vie quotidienne de ces gardiens, les avantages et les inconvénients d'un tel métier aujourd'hui disparu.
Le mystère de la disparition est également bien mis en oeuvre et le lecteur se pose énormément de questions. L'alternance de points de vue au gré des chapitres contribue à favoriser ce mystère.
L'auteure aime et sait parler de la mer, véritable personnage dans cette histoire.
Une écriture riche, emplie d'émotions et de réflexion, avec certainement une portée universelle.
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