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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nicole Muchnik est journaliste au nouvel observateur dans les années 70. Très sensible aux sujets societaux de son époque et peut-être surtout très humaine, elle s'engage pour que la loi sur l'avortement extrêmement restrictive du député Claude Pegret,ne passe pas au détriment d'une véritable loi qui prendrait en compte le droit des femmes et des familles à maîtriser la natalité.
Mêlant la petite histoire à la grande, cet album raconte ce combat ; l'engagement de cette femme, son travail et sa confrontation pas toujours simple avec le MLF, ses rencontres avec des personnalités pour donner du poids et même une relative protection vis à vis des autorités : Catherine Deneuve,Françoise Sagan,Arianne Mnouchkine, bien sûr Simonne de Beauvoir, mais aussi une multitude de femmes non connues qui vont signer le fameux Manifeste des 343. Des médecins vont se joindre à la lutte,ayant déjà pris beaucoup de risque pour pratiquer clandestinement des avortements au nom du respect des femmes mais aussi de la santé publique.
Grâce à cet élan pour la dignité et le droit de choisir le moment d'accueillir un enfant,Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir créent " choisir" pour accélérer le mouvement engagé.
Le 20/11/71 une immense manifestation rassemble 40000 femmes,d'autres actions s'enclenchent et le 17/01/75, la loi sur l'interruption volontaire de grossesse est adoptée pour cinq ans.
Je termine par cette phrase de Nicole Muchnik qui ne sera jamais périmée :
"Cette vieille histoire nous rappelle que les idées les plus simples sont celles qui,parfois,changent le cours des choses. J'ai toujours pensé que c'est par la base que surviennent les grands changements de société. Lorsqu'on s'allie,alors,oui,on peut."
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Un roman graphique fort et bouleversant qui résume à lui seul pourquoi je lis et pourquoi je partage. Victor Hugo écrivait : « l'ignorance est la nuit qui commence l'abîme ». A l'heure des débats publics et privés sur le sujet et de la difficulté à inscrire le droit à l'IVG dans la constitution, il me parait indispensable de rappeler le début de ce combat. « Le manifeste des 343 », c'est la voix de 343 femmes qui ont osé pour celles qui se sont tues par peur des représailles, pour celles qui sont mortes des suites d'un avortement clandestin, pour celles qui ne pourront plus être mère et pour nous et nos filles qui seront peut-être un jour concernées.Nul besoin d'être féministe pour ressentir un profond respect pour toutes ces femmes qui en s'exposant nous ont offert un cadeau précieux : le droit de disposer de nos corps. Traité dans des tons rouges et roses, ce roman graphique est à l'image de la femme, sensible et fort.
A lire et à faire lire aux jeunes pour que la parole se libère. le sujet ne devrait plus être tabou! Car des drames, il y en a malheureusement encore trop de nos jours.
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Dans "Le manifeste des 343 : L'histoire d'un combat" c'est la détermination d'une femme qui est à l'honneur.
Adeline Laffitte et Hélène Strag ont le mérite de publier un roman graphique retraçant le travail de la jeune journaliste Nicole Muchnik qui permettra la publication du manifeste des 343 salopes (dixit Charlie hebdo avec humour) dans le Nouvel Observateur le 5 avril 1971.
"Je me suis fait avorter" c'est ce que va signer un grand nombre de femmes célèbres ou pas dans la lutte pour la dépénalisation de l'avortement.
Soutenue par le MLF (Mouvement de libération des femmes) et surtout par Simone de Beauvoir qui rédige le texte, on voit tous les efforts et la détermination de Nicole pour convaincre qu'il faut publier ce manifeste dans le but de réveiller l'opinion publique sur le problème tabou de l'avortement, plusieurs années avant l'ouverture des premiers débats parlementaires sur cette question.
Je regrette juste de ne pas voir la liste des signataires qui ont eu le courage de s'engager à l'époque, ajoutée en annexe.
Cela reste un évènement essentiel qui va changer le cours de l'histoire qu'il est nécessaire de rappeler alors que les récentes remises en cause aux Etats-Unis notamment rappellent l'importance de la mobilisation pour le droit à la santé et pour les droits des femmes à disposer librement de leurs corps.


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Roman graphique retraçant l'origine du manifeste des 343, renommé par Charlie Hebdo "le manifeste des 343 salopes".

Explications en dates :

1967, la loi Neuwirth, autorisant la pilule est enfin adoptée.

1970 : la loi Neuwirth peine à se développer et les femmes n'ont pas toutes accès à ce moyen de contraception. Et lorsque le député Peyret veut déposer une proposition de loi permettant l'avortement thérapeutique en cas de malformations foetales, c'en est trop pour le Mouvement de Libération des Femmes. Car comment promulguer une loi dépénalisant l'avortement pour toutes après cela ? Comment rendre la liberté aux corps des femmes ?

Cette BD retrace les difficultés de la journaliste du nouvel observateur, Nicole Muchnik, à faire publier celles, célèbres et anonymes, ayant osé dire "oui j'ai avorté !".

Combat rondement mené dans ce roman graphique, à la fois grâce au scénario un peu romancé et à des recherches non moins importantes. le dessin, à travers ses traits et ses couleurs, est parfaitement à même de narrer ce moment historique avant l'adoption de la loi Veil en 1975.
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C'est un très bel ouvrage que ce roman graphique qui raconte la genèse de ce texte fondamental pour le combat des femmes. On suit Nicole, jeune documentaliste au Nouvel Observateur au début des années 1970, et qui va elle-même mener le combat au sein de son journal pour faire paraître ce texte. C'est un combat dans le combat. Et on se rend compte que pour les femmes de cette époque, tout n'est que lutte pour avoir le droit de mener la vie qu'elles s'étaient choisi. Quand on pense à cette époque de nos jours, c'est dingue de se dire que les femmes risquaient la prison pour avoir recours à l'avortement; idem pour les médecins qui acceptaient de le pratiquer, à l'encontre de toute légalité.
Les dessins sont très simples, voir simplistes. Il n'y a pas de détails foisonnants, juste des traits simples mais efficaces. Et beaucoup de rouge. Rouge comme la couleur de la révolte; rouge comme le sang de ces femmes qui a coulé trop longtemps.
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Aujourd'hui encore, il est indispensable de publier ce type d'ouvrages, qui raconte la naissance du Manifeste des 343, ces 343 femmes connues et inconnues, qui en 1971 ont signé un manifeste déclarant publiquement avoir avorté ou soutenant l'avortement ... alors que c'était un délit.

Aujourd'hui encore, ce combat reste fragile en France, alors que dans certains pays européens l'IVG est toujours interdit en 2022 ... et que l'on revient en arrière aux USA !

Revenir sur les origines de ce combat est indispensable et ce roman graphique le fait de manière simple et détaillé, permettant de toucher un public jeune, en mettant en avant les figures féministes de l'époque. Bravo aux autrices et auteur pour ce travail !
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Le manifeste des 343 est un roman graphique écrit par Adeline Laffite et Hélène Strag et dessiné Hervé Duphot. Il raconte l'histoire du célèbre manifeste publié dans le nouvel observateur au début des années 1970. Des femmes célèbres et anonymes ont bravé la loi et avoué avoir avorté.
En lisant ces pages on a du mal à imaginer que ce combat a 50 ans. Ce qui semble évident de nos jours a découlé d'une longue lutte. Une histoire nécessaire sur des dessins simples et efficaces en rouge et blanc.
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Comme beaucoup, j'avais entendu le terme "les 343 salopes". Mais je n'avais pas vu le manifeste qui se cachait derrière, et le courage de ces femmes qui ont déclaré sur la place publique, à une époque où c'était réprimé par la loi, avoir avorté.

L'avortement est aujourd'hui entré dans notre société et accepté (mais semble menacé à nouveau....). Il est assez fou de constater qu'il y a 50 ans, les hommes se permettaient de prétendre mieux savoir que les femmes enceintes si elles devaient garder le bébé ou non. Qu'une femme puisse décider de ne pas garder un enfant était tout simplement une aberration. Il a fallu ce combat et la parution du manifeste pour réveiller les consciences et forcer les politiques à prendre leurs responsabilités face aux avortements clandestins, très meurtriers à l'époque.

La BD porte le point de vue de Nicole, journaliste au Nouvel Obs. D'après la BD, c'est elle qui a l'idée avec sa collègue, c'est elle qui rencontre tout le monde, c'est elle qui rencontre le MLF (mouvement de libération des femmes). Pourtant, c'est son chef de service qui va lui voler la vedette, en se présentant comme étant à l'origine du manifeste.

Sur Wikipedia, je peux toujours lire:
"L'idée du manifeste a été lancée par Jean Moreau, chef du service documentation du Nouvel Observateur lors d'une discussion animée avec la journaliste Nicole Muchnik un soir de juin 1970 dans la salle de rédaction du quotidien".

C'est dommage que L Histoire ne soit pas corrigée pour donner à Nicole sa vraie place.

Cette BD est chaudement recommandée! Ne serait-ce que pour prendre une piqure de rappel concernant l'avortement. C'est un droit durement et chèrement gagné pour les femmes, qui semble pouvoir se perdre très rapidement si on n'y prend pas garde....

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Cette bande-dessinée s'attache à raconter l'histoire du fameux Manifeste des 343. Nicole, documentaliste au Nouvel observateur, s'intéresse beaucoup aux débats sur l'avortement qui font rage dans la société des années 1970. A cette époque, l'avortement est illégal et on parlait beaucoup des femmes qui mouraient suite à un avortement clandestin. Il y avait aussi des procès contre des femmes qui y avaient eu recours et aussi contre les avorteuses.

Cette BD nous montre les coulisses : les histoires personnelles de Nicole (la voisine, la femme de ménage...), les débats dans la rédaction du journal, les discours des politiques, les regroupements féministes, loin d'être toujours du même avis, la place des hommes qui, même en étant pour les droits des femmes, essayent toujours de ramener à eux les initiatives positives, et enfin, la façon dont, petit-à-petit, c'est mis en place la récolte des 343 signatures et la publication du texte de Simone de Beauvoir.

C'est une BD que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, elle est dense mais très facile à lire. J'ai appris énormément de choses ! Une BD bien utile, qui pourrait trouver toute sa place dans un CDI de lycée.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Le manifeste des 343, d'Hélène Strag est sorti en novembre dernier. Je l'ai très peu vu passé et c'est fort dommage car il est formidable.

Nous savons à peu près tous que Simone Veil fait partie de ces femmes qui ce sont battues pour faire avancer les droits des femmes dans une société patriarcale. C'était très courageux à l'époque. Mais avant elle, des anonymes ont commencé le combat. Des femmes se sont levées, se sont mises à nu et ont prit de gros risques pour faire avancer les droits. Leurs droits. Nos droits. Grâce à ses femmes sorties de l'ombre pour parler de leur avortement illégal et des risques qu'elles ont prit, les journaux en faisant publier leur parole, le gouvernement à été forcé d'agir réellement pour le bien commun.

Trop de femmes sont décédées des suites d'un avortement illégal pratiqué dans de mauvaises conditions. Certains médecins avaient commencés à se ranger du côté des femmes mais eux aussi risquaient gros. Il fallait que ce soit encadré médicalement mais aussi légalement. Il fallait un cadre accepté. Pour cela, il fallait exposer la réalité du terrain. La réalité des femmes. Celles qui ne pouvaient pas s'offrir une contraception. Parce que ça aussi, à l'époque c'était un problème. On ne parlait pas de pilules, de stérilet ou même de préservatifs. Non. Il fallait se débrouiller pour savoir, pour comprendre et pour trouver.

C'est un combat qui a trouvé son chemin. Il en reste encore beaucoup à mener. Ça viendra. Car nous sommes toujours là.
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