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3,43

sur 176 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
***
Loin des siens, Lucy Barton vit entourée de son mari et de ses deux filles. Alors qu'elle est hospitalisée pendant plusieurs semaines suite à une opération, elle reçoit la visite de sa mère. Au cours des quelques jours où elles seront toutes les deux, Lucy se souvient de son enfance. Et alors que sa mère lui donnent des nouvelles des personnes qu'elles ont côtoyés par le passé, les deux femmes semblent tisser des liens bien fragiles...
J'attendais plus de ce roman... Pourquoi, je ne sais pas : la quatrième de couverture peut être, le prestigieux pris Pulitzer en 2009 reçu par l'auteur... Mais je n'ai pas été conquise par l'écriture. Il y avait pourtant tellement matière à faire de la vie de Lucy Barton un roman passionnant !!! On sent bien que son histoire de famille est compliquée mais on la survole. On comprend que la relation avec ses parents est quasi inexistante mais on n'en connaît pas les raisons. On partage sa solitude et sa souffrance mais on ne s'émeut pas.
Les 200 pages se lisent, sans supplice, sans accroc mais aussi sans frisson...
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Je me souviens avoir lu une critique de ce livre dans un magazine, et cela m'avait intrigué. Après plusieurs années, j'a pu me le procurer mais je ne me souvenais plus pourquoi je voulais le lire. Il m'a bien plu. Lucy Barton, est hospitalisée pour une appendicite dans un hôpital de New York. Sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis plusieurs années, vient la voir de l'Illinois. Elle reste 5 jours et 5 nuits à son chevet. Elles profitent de ce moment pour échanger des choses banales comme des choses importantes du moins aux yeux de Lucy. Ce livre se lit vraiment facilement, c'est émouvant, outre les relations mère-filles, il y a beaucoup de solitude, pauvreté, un peu de froideur également et surtout un grand manque d'amour qui vient de sa famille. Lucy étant la seule à avoir fait des études, sa famille se sent trahie, c'est la seule également à avoir quitté sa famille très jeune et pour elle, c'était une libération...C'est une sorte de huis-clos même si il y a de temps en temps la présence du gentil médecin ou des trois infirmières avec leurs surnoms... C'est un joli roman, un peu en dehors du roman traditionnel, mais très plaisant malgré les sentiments qu'il véhicule.
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Je ne sais pas quoi en dire.
Roman intéressant. Il m'intrigué. Couverture simple et titre évocateur.
En peu de pages, Elisabeth Strout arrive à nous donner de l'émotion. Sa plume est fluide et sa trame est intéressante. Lucy hospitalisée, se retrouve à parler avec sa mère et cela va réveiller de vielles blessures. Mais Lucy n'écrit pas ses mémoires à ce moment-là mais beaucoup plus tard.
Donc nous avons un roman avec bon nombre de feedback, du présent et retour en enfance.
Je m'appelle Lucy Barton est le discours d'une femme qui se cherche encore et n'a pas eu des bases solides pour évoluer en tant que femme et mère. Ce sont des questionnement : comment sortir de la pauvreté, croire en ses rêves, s'adapter à son nouveau statut, pardonner, vivre sans son socle et avec les exigences familiales.
Je me suis posée la question et si Lucy Barton était Elisabeth Strout ?
Voilà, c'est la vie d'une femme en 202 pages. C'est court mais cela touche le lecteur. Mais j'en aurais voulu un peu plus : William et ses deux filles complétement transparents.
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Hospitalisée en raison de complications suite à une opération de l'appendicite, Lucy Barton retrouve sa mère qu'elle n'a pas vu depuis des années. Cette dernière va passer cinq jours à son chevet. C'est l'occasion pour Lucy de se replonger dans ses souvenirs d'enfance.

J'avais attendu avec impatience la sortie de ce livre. L'histoire m'attirait énormément. Je sentais que j'allais m'identifier à Lucy Barton et à sa maman. Ce qui était écrit dans la quatrième de couverture, faisait écho en moi. J'avais lu, il y a des années, "Amy Et Isabelle" et d'après mon souvenir, j'avais bien aimé. J'ai commencé à le lire avec un à-priori positif. Tout était réuni pour passer un bon moment.

Est-ce moi qui suis devenue plus exigeante? Est-ce que j'avais trop d'attentes? Avec le contexte situé ci-dessus, cela m'est d'autant plus difficile de reconnaître que j'ai été déçue. Au début, je trouvais que le récit me plaisait moyennement, mais je pensais toujours que ce sentiment allait se transformer. Jusqu'aux dernières pages, j'ai espéré qu'un passage me fasse changer d'avis. Malheureusement, cela ne s'est pas produit.

Ce qui ne m'a pas plu :
- l'écriture, tout d'abord. Je l'ai trouvée très simple, je me suis demandée à plusieurs reprises si cela ne venait pas de la traduction. La narratrice fait aussi énormément de répétitions. Je pense que c'est pour donner un rythme correspondant à ses souvenirs, mais cela m'a dérangée.
- J'aurais souhaité en apprendre plus sur les véritables raisons de la séparation entre Lucy et ses parents. Rien n'est creusé pour moi. À certains moments, on devine ce qui n'est pas dit. Peut-être est-ce une volonté de l'auteure pour nous faire sentir que même pour Lucy, il est difficile de se remémorer son enfance, afin de se protéger? Je ne sais pas mais sur moi, cela n'a pas fonctionné.
- j'ai ressenti trop de distances entre les personnages et moi, lectrice. Des faits sont évoqués, c'est tout. Je ne me suis pas attachée aux personnages, je n'ai pas ressenti d'empathie pour eux.

Je n'ai pas eu envie d'abandonner ma lecture, la lecture n'est pas désagréable. Mais je n'ai pas été emballée. Cela ne veut pas dire que ce livre est mauvais, simplement qu'il n'était pas pour moi, qu'il ne répondait pas aux attentes que j'y avais mises.

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Voici l'histoire de Lucy qui a eu une enfance très difficile,vivant dans un milieu pauvre avec ses frères et soeurs elle sera la première à partir de la maison pour fuir cette vie si dure et tenter de réussir car elle sent bien qu'elle en a la capacité.
Elle réussira dans ses études et cela lui permettra de se construire professionnellement mais au prix d'abandonner complètement sa famille.
Puis Lucy va tomber malade et être hospitalisée et c'est là qu'entre deux sommeils , elle va découvrir sa mère qu'elle n'as pas revu depuis des années assise a son chevet, va s'ensuivre des retrouvailles très intime sous fond de grandes réserves mais avec un sentiment puissant pour Lucy d'amour, du besoin d'entendre de sa mère qu'elle l'aime.
On sent a travers ces chapitres comment l'enfance joue un rôle dans notre construction et pour la cas de Lucy comment ce manque d'amour l'a marqué, elle tenteras de lui raconter sa vie pendant 5 jours toujours avec une mère si discrète voir distante puis a l'aube de sa guérison sa mère s'en retourneras.
Quelques années plus tard c'est Lucy qui se retrouveras au chevet de sa mère mourante ou la une fois de plus on sent que leur histoire n'est pas complète, trop de brèches restent a combler.
Elle retrouveras également son père et la encore elle espèrera tant de choses, un besoin d'entendre des paroles qui lui iront droit au coeur.
Ce livre a été une belle découverte on se pose des questions et on comprends l'importance de ce qui nous construit et l'influence qu'elle apporte sur nos vies une fois devenus adultes, livre intime et puissant!
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Lucie Barton a quitté sa ville natale, chassée par la pauvreté, le froid et tout un tas de "choses" terribles qu'elle raconte par bribes avec beaucoup de délicatesse et de pudeur. Et c'est ça finalement qui m'a déplu: être appâtée par des drames atroces et n'en savoir rien. Oui je sais c'est voyeur, c'est vulgaire, c'est maaaal. Et j'irai probablement en enfer mais je termine avec une sensation de faim inassouvie. Pourtant j'ai hâte de lire son nouveau roman qui raconte en miroir à celui-ci les potins des bledards à propos de Lucie et sa famille de red nakes.
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J'avais adoré cet été "Olive Kitteridge" du même auteur, j'étais donc très impatiente de me lancer dans la lecture du dernier livre d'Elizabeth Strout, "Je m'appelle Lucy Barton".
Lucy est sur son lit d'hôpital, clouée au lit par une maladie inconnue qui la tient éloignée de son mari et de ses enfants. Elle nous raconte sa vie par brides, de manière décousue, jusqu'à l'arrivée inattendue de sa maman qu'elle n'a pas vu depuis des années et qui vient lui tenir compagnie. Elles évoquent alors ensemble d'autres souvenirs, et l'on comprend ainsi peu à peu que Lucy revient de loin...
J'adore les autobiographies, alors quand un personnage, même fictif, raconte la sienne, je le suis. le problème c'est qu'ici les souvenirs sont racontés dans le désordre. Parfois ils résonnent les uns par rapport aux autres (comme dans "Olive Kitteridge"), et c'est puissant ; parfois ils ne trouvent pas d'écho, et c'est dommage. J'ai ainsi été moins emballée, et elle a même fini par m'énerver un peu, cette Lucy, à ne pas vraiment savoir ce qu'elle veut ! Bref, moyen.
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Lucy Barton est hospitalisée pour une maladie que personne ne parvient à identifier. Loin de son époux et de ses filles, elle s'ennuie et craint de ne jamais guérir. L'arrivée de sa mère dans sa chambre d'hôpital change beaucoup de choses. Alors que les deux femmes avaient presque perdu tout contact, elles renouent une relation mère-fille et retrouvent une façon de communiquer, de se parler et de se comprendre. Peu à peu, des souvenirs refont surface : l'enfance pauvre dans l'Illinois, l'émancipation euphorique à New York, le mariage et la maternité, les débuts d'écrivain. À cela s'ajoutent le terrible spectre du SIDA et un profond sentiment de solitude, part intégrante de son identité. Lucy Barton sait aussi reconnaître les personnes qui l'ont aidée à grandir, voire à survivre : un médecin compatissant, une infirmière efficace, un artiste qui a reconnu son travail, etc. Au fil de son récit, nourri de détails et d'anecdotes qui font tout le sel d'une existence, Lucy Barton dresse son portrait intime et révèle ses fragilités.

Elizabeth Strout est l'auteure d'Olive Kitteridge dont l'adaptation en minisérie, avec Frances McDormand dans le rôle-titre, m'avait émue aux larmes. Ici, avec ce nouveau portrait de femme, elle n'a pas su me toucher. Je n'ai éprouvé aucune empathie pour Lucy Barton que j'ai souvent trouvée geignarde. le rythme lénifiant n'aide pas et c'est donc un ennui vague et un peu coupable que j'ai éprouvé tout au long de ma lecture. Je retiens cependant une phrase qui m'a percutée. « Je m'intéresse à la façon dont on peut se sentir supérieur à quelqu'un d'autre ou à un autre groupe de gens. Ça arrive partout, tout le temps. Quel que soit le nom qu'on donne à ce besoin de trouver quelqu'un à rabaisser, je le considère comme ce qu'il y a de plus vil en nous. » (p. 108)
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Une relation intimiste entre mère et fille
*
J'ai choisi ce livre car j'ai lu "Olive Kitteridge" du même auteur que j'ai vraiment bcp apprécié.
C'est un roman court (lu en 1 jour) qui parle de la relation d'une fille avec sa mère.
La narratrice est la fille "Lucy Barton" qui se retrouve à l'hopital suite à des dégats post-opératoires d'appendicite. Sa mère, qu'elle n'a pas revu depuis 9 ans se trouve à son chevet.
Et l'on apprend bcp de leur relations, petit à petit l'écheveau se déroule.
Lucy, tout en se sentant épanouie, se sent seule - cette solitude toujours tapie dans les interstices de sa bouche, comme un rappel.
Lucy, qui a quitté très tôt sa vie d'avant, cette famille qui la gênait, la ville de province... et voilà que sa mère lui raconte, 15 ans après, tous les cancans et commérages que celle-ci ne voulait pas connaître.
Elle voulait lui parler de la vie qu'elle menait mais pas d'écho maternel.
Tous ces non-dits, cette rancoeur que la fille n'arrive pas à assumer, à dire à cette maman assez rustre et froide.
Une relation difficile qui peut faire écho à nos problématiques ...ou pas.
Un bel ouvrage sur la relation houleuse mère-fille
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Ayant beaucoup aimé « Olive Kitteridge », je me délectais de commencer ce nouveau roman.
Légère déception c'est beaucoup moins dense mais reste le style d'Elisabeth Strout, fluide, juste.
Un roman d'interiorité sur les souvenirs familiaux et la rencontre d'une trentenaire avec sa mère .
On se laisse prendre par leurs difficultés à communiquer à l'autre leurs sentiments refoulés depuis si longtemps. Un livre juste qui touche par la vérité des sentiments.
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