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3,33

sur 209 notes
Je continue ma challenge autour du monde avec ce titre allemand. Avec "Qui a tué Glenn ?", je n'ai pas voyagé Outre-Rhin mais je suis restée chez moi en Irlande. L'auteure s'est d'ailleurs inspiré d'un voyage en Irlande pour écrire son roman et je dois dire que je ne regarderai plus les moutons de la même façon.

C'est l'histoire d'un berger qui est assassiné et son troupeau décide de mener l'enquête. L'idée de départ est juste géniale. Il n'y a qu'un seul bémol c'est que forcément il y a peu d'action, les moutons se posent beaucoup de question mais agissent peu forcement. A plusieurs reprise, on est tenté d'abandonner mais j'ai tenu bon.

Leonie Swann dépeint très bien l'Irlande, avec ces petites villages, ou la religion est très présente, ou les pubs sont les lieux de rencontre et ou les légendes ont une place importante. Elle a une plume très agréable a lire et surtout il n'y a aucun doute les allemands ont vraiment beaucoup d'humour.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Un drôle de polar où la détective est une brebis futée!

Bêê oui! le berger du troupeau a été trouvé mort et les moutons cherchent qui a bien pu commettre le crime.
Et c'est difficile des moutons qui ne peuvent pas comprendre les motivations humaines. Ils se demandent par exemple si les humains ont une âme et comment ils peuvent vivre avec un odorat aussi déficient.

Bien que teintée d'humour, ce n'est pourtant pas une histoire loufoque, l'auteure a bien étudié les bêtes et a un réel talent de mettre en scène des animaux de façon réaliste. On peut brouter avec eux en choisissant nos plantes préférées!

En voulant en savoir plus, j'ai même trouvé sur Wikipédia que les moutons ont une capacité de reconnaissance faciale proche de celle de l'être humain.

Un bon petit polar dont les moutons à compter ne sont pas du tout soporifiques!

***Petit bonus de mise en page, on trouve des gentils moutons dessinés le coin extérieur en bas des pages de qui nous permettent de créer une animation, un folioscope (ou flip book)
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J'ai dû me battre pour finir ce roman au contexte pourtant alléchant.
Un troupeau de moutons cherchant les indices et les raisons de la mort de leur unique berger, résolvant l'énigme à coup d'observation ovines et fines, m'a paru être un décor assez unique pour qu'il vaille la peine de s'y arrêter.
Malheureusement la mayonnaise n'a pas pris (ou devrais-je dire la traite n'a pas eu lieu; le lait a caillé; la laine s'est emberlificotée...).
J'ai ramé au milieu de ces pâturages, prenant le rôle de la femme qui parlait à l'oreille des moutons pour tenter de me démêler dans ce pétrin indigeste.
J'ai bêlé pour qu'on me sorte de cet alpage tant l'ennui y est grand.
Pourtant, j'aime la montagne, le silence, les bêtes...
Je suis passée à côté de ce roman qui aurait pu être cocasse et drôle mais qui se révèle morne, sans surprise, sans goût.
Dommage.
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Géniale idée, un troupeau de brebis irlandaise va mener l'enquête sur le meurtre de leur berger George Glenn.

Leur côté un peu idiot et tête en l'air est bien rendu mais quelques unes sortent du lot, Maude et son odorat incroyable, Miss Maple, la brebis la plus intelligente du comté ou le bélier Mopple, seul doté d'une mémoire.

Leur source d'inspiration? les romans de gare que leur lisait George, romances menées par l'héroïne, la rousse Pamela.

Je me suis quand même un peu ennuyé.
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Abandon
C'est vraiment très rare chez moi et contraire à mes habitudes de lectrice mais je craque après seulement 70 pages d'un ennui qui semble empreindre l'ensemble du roman. Je ne saurai donc sans doute jamais qui a tué Glenn...
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Sous-titre : La première enquête résolue par Miss Maple, la brebis la plus intelligente du troupeau, voire du village, et peut-être même du monde...

Dans un pré d'Irlande, un troupeau de moutons découvre le corps du berger, George Glenn, transpercé d'un outil de jardinage. Pour les ovins, pas de doute, ce n'est pas un décès naturel. « Il n'est pas mort de maladie. Les bêches ne sont pas des virus ! » (p. 7) Les bêtes décident de mener l'enquête, mais les indices sont difficiles à relier : une empreinte de sabot, un bijou perdu, un testament, une nouvelle venue, des odeurs , des silhouettes, des clés. À force d'observation et de déduction, mais aussi en donnant de leur personne, les moutons élucident la mort de leur berger et révèlent toute la noirceur d'une petite communauté rurale. « Les hommes n'ont pas d'âme. Pas d'âme, pas d'esprit, rien. C'est aussi simple que cela. » (p. 18)

Comme dans Watership Down où tout est raconté du point de vue d'un lapin, ce roman se place à hauteur de museau ovin, sans anthropomorphisme, mais plutôt avec moutonmorphisme (oui, je sais, ce mot n'existe pas). « le loup est à l'intérieur de chacun. [...] / Comme un abîme ? [...] Un abîme à l'intérieur ? » (p 266) Les moutons seraient-ils capables de spiritualité ? Si l'on parle de métaphysique, cela reste à prouver, mais d'un point de vue humoristique, c'est certain ! « Je suis bien content que ce seigneur-là ne soit pas mon berger ! » (p. 26)

Leonie Swann a magnifiquement développé le caractère de ses moutons : leurs réactions sont parfaitement crédibles et compréhensibles. En opposant un troupeau à un village, elle met en relief les défauts humains et souligne la délicatesse animale. « À quoi bon brouter en ce bas monde tant qu'il y aurait des bouchers ? » (p. 54) Cette enquête n'est donc pas simplement hilarante, elle est également sensible et en un sens poétique.
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L'auteure nous emmène avec elle et nous fais découvrir la vie dans ces petits villages irlandais. Dans ce polar original les enquêteurs sont des moutons. L'écriture est fluide et ce roman se lit facilement sans oublier une petite pointe d'humour ce qui ne gâche rien
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Un berger assassiné, ses moutons mènent l'enquête... Pour mon Challenge Multi-défis 2022, quitte à devoir choisir un cosy mystery, autant choisir quelque chose de drôle...

Quelle lecture laborieuse! D'abord je n'ai pas été sensible à l'humour de l'auteure. Les délires mystiques de ces moutons m'ont ennuyé comme jamais. Ensuite, pressé d'en finir, j'ai commencé à lire en diagonal, espérant à un moment recrocher à l'histoire. Que nenni, le calvaire a continué jusqu'à la dernière page.


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Polar.
Ici, vous ne trouverez pas d'inspecteur râleur accompagné d'un accolyte sympathique. Ici vous ne parlerez pas suédois, norvégien ou une autre langue nordique. Non, ici le héros, ou plutôt, l'héroïne est une brebis. Oui, oui, vous avez bien compris, notre enquêtrice répond au doux nom de miss Maple, la brebis la plus intelligente du troupeau, voire du village et peut-être du monde.
Leur berger vient d'être découvert mort, une bêche plantée dans le corps, et par amour pour lui, les moutons décident de découvrir le coupable.
Bon, voilà l'intrigue plantée elle-aussi. Ne vous attendez pas à des révélations fracassantes, des courses-poursuites dans la lande irlandaise, des retournements de situation, ou autres clichés des polars standards, non, on ne peut pas en demander trop à des moutons très occupés à broyer leur herbe grasse. Alors parfois, on s'ennuie, on baille et on arrive doucement à la fin du roman en ayant appris les préférences culinaires du troupeau et les différents caractères des compagnons de Panurge.
Bref, si vous aimez l'action, allez voir ailleurs !
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Un thème excellent, beaucoup d'humour et d'originalité, mais, je ne sais pourquoi, j'ai peiné à le lire. Hésitant même à plusieurs reprises à l'abandonner. (Mais je voulais savoir qui a tué Glenn !)
Je suis dans d'assez mauvaises dispositions pour lire en ce moment, et ce roman demande sans doute un peu plus d'attention et de réflexion.
Pourtant, quelle bonne idée !

George Glenn était un berger irlandais atypique, et ses moutons l'aimaient bien. Entre autres parce qu'il leur lisait des histoires et des romans, et aussi parce qu'il leur avait promis de les emmener en Europe, lieu où comme chacun le sait, il n'y a que des pommiers et de l'herbe, le rêve pour le troupeau !
Hélas, George ne les emmènera pas en Europe, il est mort, sur le pré, une bêche en travers du corps.
Pourtant, hier encore, il était en parfaite santé. ... Mais une bêche n'est pas un virus !
Les moutons réclament justice.
Et comme les hommes ne semblent pas près de deviner ce qui s'est passé, et sont plutôt préoccupés de sauver leur peau, le troupeau va devoir enquêter.
Pas simple, même si, grâce aux romans d'amour que leur lisait George, ils savent beaucoup de choses. Et puis, ils sentent, bien mieux que les humains. Ils sentent la peur chez ceux qui viennent fouiller les lieux, ils sentent la mort en approchant de Ham le boucher, etc.
Ils vont donc mener une enquête serrée, en écoutant, en cherchant des indices.
Et ce n'est pas simple, il y a eu des trafics, des morts cachés, des chutes inexpliquées, des peurs chez les hommes et chez les moutons. Peur du loup, peur des fantômes.
Ces moutons sont vraiment des moutons, et en même temps, souvent fort intelligents. L'ennui, c'est que s'ils comprennent les humains, ils ont du mal à s'en faire comprendre.
Ce qui est très drôle, c'est qu'ils comprennent beaucoup de choses, et en même temps, beaucoup de mots leur sont hermétiques, ou pris au premier degré.
Pourquoi ces humains cachent-ils de l'herbe, alors qu'il y en a plein la prairie ? le curé, c'est dieu pour eux. Et cet homme cloué sur deux bouts de bois, c'est quoi ?
Pour le concours du mouton le plus malin, il faut venir faire un numéro. Où trouver un numéro quand on ne sait pas ce que c'est ?
L'autrice s'est amusée sur les noms des moutons, Miss Maple (dont on apprendra en cours de roman son lien avec le sirop d'érable !), Maude, Othello, Cloud, Heidi ....

N'étant pas une brebis, je n'ai pas toujours tout compris, entre le paranormal et le réel, mais qu'importe, ces moutons sont tellement attachants, et inoubliables. Je pense que je ne verrais plus jamais un troupeau du même oeil !!

Amusant pseudo en clin d'oeil à Proust pour une autrice allemande !
Lien : https://livresjeunessejangel..
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