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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Wyoming, février 1896, un homme solitaire chevauche, loin de chez lui. Dans ce paysage enneigé, il découvre quatre homme devant un autre, pendu par les pieds à un arbre.

L'un des truands fait monter une balle dans sa carabine et ce sera son dernier geste. "BLAM, BLAM" fait le révolver du cavalier solitaire, loin de son foyer, et les quatre bandits s'en vont comparaître devant l'Éternel ou plutôt, le Diable.

Nous venons de faire connaissance avec Durango… La vitesse et la précision de tir d'un Luky Luke, le visage impassible d'un Clint "Blondin" Eastwood et la violence d'un Charles Bronson dans sa version du "Justicier".

Justement, la ville où habitait son frère a bien besoin d'un homme comme lui pour remettre un peu d'ordre.

Qué passa ? Un homme a la folie des grandeurs. Il veut mettre la main sur tout le comté afin de monter un empire du bétail et "civiliser" la région. Mais pour cela, il élimine tout ceux qui se mettent en travers de son chemin.

Drôle de logique, je ne vous le fait pas dire. D'ailleurs, son tueur attitré, Reno, ne se privera pas pour le lui faire comprendre qu'il ne vaut pas grand-chose à ses yeux.

Si l'intrigue du scénario ne brille pas par son originalité, on ne peut rien reprocher au graphisme de Swolfs, le faisant plus approcher un Giraud ou un Hermann qu'un Morris.

Son trait est minutieux et détaillé, conférant à la série un grand réalisme, même si j'ai trouvé qu'un de ses personnages féminin ressemblait étrangement à celui d'une autre série "Le prince de la nuit" (Élise, qui ressemblait un peu à Vanessis Sparadra).

Scénario basique, certes, mais on se retrouve en terrain connu niveau "Western" (Swolfs s'inspire du film "Le Grand Silence") et on prend plaisir à assister à ces bons vieux règlements de compte d'antan où on ne compte plus les cadavres éparpillés.

On remarquera aussi que c'est toujours la même chose qui se passe face à l'envahisseur. Il y en a qui prennent le maquis, d'autres qui se cachent, n'osant pas péter de travers, mais n'hésitant pas à faire la grande gueule une fois que tous les méchants sont ad patres ou à vous proposer de l'aide, alors qu'avant, il avaient la tête dans le trou…

Niveau méchants, ils sont tous pareil, une fois que le dominant (celui qui paie les salaires) est blessé, c'est la curée ! Je l'ai toujours dit, faut pas faire confiance à des truands.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Yves Swolfs est un amoureux des westerns spaghetti, c'est une évidence. Aussi, lorsqu'il débute la série des Durango, ce n'est ni plus ni moins que pour leur rendre hommage. C'est d'ailleurs un des fil rouge de son oeuvre que de s'appuyer sur des genres différents pour égrainer un classicisme qui, loin d'être une absence de style, est bel et bien sa marque de fabrique.

Ce tome 1 pourrait laisser penser à une relecture de "Pale Rider" (le film de Clint Eastwood), sauf qu'il est paru bien avant (en 1981). C'est plutôt du côté du "Grand Silence" de Sergio Corbucci, sorti en 1968, qu'il faudra chercher une filiation.

Pas de surprises, donc ; le scénario, tout comme les dessins, sont très classiques. Swolfs, comme j'ai déjà pu le dire, est avant tout un artisan de la bd, mais un artisan aux doigts d'or.
Durango, appelé par son frère (qui réprouve son style de vie, lui qui est du genre plutôt pieux ; tiens ça me fait penser à un célèbre film de Sergio Leone), arrive à White Valley, une ville sous la coupe d'un sénateur ambitieux, éleveur de bétail, qui fait éliminer tous ses concurrents par Reno et ses hommes. Lorsqu'il apprend que son frère est mort, abattu sur l'ordre du sénateur, Durango décide de le venger...

Maintenant, les choses sont simples : soit vous aimez le western spaghetti et vous apprécierez, soit vous y êtes allergique et vous pouvez passer votre chemin. Si vous vous situez entre les deux, il n'est pas impossible que Swolfs arrive à vous convaincre...
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Je n'avais jamais ouvert un album de Durango jusqu'à ce jour, et bien la surprise est plutôt agréable. On retrouve les clichés du bon vieux western hollywoodien, “L'homme des haute plaines” de Clint Eastwood n'est pas très loin, “Pale Rider” non plus, héros vengeur, taciturne, qui tire très vite et qui se bat comme un diable, dont le passé est très flou, il n'est pas “Le Bon” à 100%, mais les brutes et les truands le sont, eux. Durango sauve la veuve et l'orphelin, un peu plus “mauvais genre que les bande dessinées de western de cette époque, on est plus proche de l'univers du cinéma. C'est plutôt classique, mais le graphisme est fin, soigné, les couleurs nuancées avec justesse et raffinement créent une ambiance efficace. Un éleveur de bétail plus gourmand que les autres veut se débarrasser de tous le petits éleveurs de la région, c'est l'hiver, la neige, et Durango débarque, régler quelques comptes avec du plomb. le rythme est soutenu, haletant, intense, comme dans les films que je viens de citer, du western pur et dur, et pour un fan du genre comme moi, il y a tout ce qu'il faut pour me combler, je ne vais pas m'arrêter là avec cette série.
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Vous aimez le western?
Durango est pour vous! En effet, vous y trouverez l'essence même du Western Spaghetti. Un héros justicier au visage de marbre et aux yeux de braises, savant mélange de Clint Eastwood, Charles Bronson, Terence Hill et Lucky Luke.
Voilà pour le héros.
Comme décor, une obscure bourgade vivant sous le joug d'un vilain sans coeur ayant à sa solde une horde d'assassins cruels dont le chef espère trouver un adversaire à sa mesure.
Puis nous avons l'inévitable belle compagne, à la fois victime, forte et insoumise.
Voilà, comme je disais, c'est de l'extrait d'essence de Western, rien de plus, rien de moins et c'est tout ce qu'on lui demande. Ca n'a absolument rien d'original mais ça se lit avec plaisir.
Côté dessin, c'est très typé années 80 (y compris dans la mise en couleurs) mais c'est plutôt bon dans le genre et ça se regarde sans déplaisir.
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Je suis toujours aussi impressionné par la qualité du dessin de Swolfs. C'est une pure merveille de précision au niveau des traits des personnages. On entre de plein pied dans des décors somptueux rappelant effectivement les grands films de western de la grande époque hollywoodienne avec John Wayne ou encore Clint Eastwood. Deux mots peuvent caractériser cette ambiance ultraviolente : dure et âpre.

Je regrette juste que nous ayons encore droit à un de ces sempiternels héros qui défend la veuve et l'orphelin au nom de la Justice contre des ordures impitoyables. L'action est privilégiée au détriment de la psychologie propre des personnages. Toutefois, on passe un très agréable moment de lecture. Dans le genre, j'avoue quand même avoir ma préférence pour Bouncer.

De manière générale, j'approuve les auteurs qui misent encore sur le western à une époque où celui-ci a presque totalement disparu des écrans. C'est vrai que cela manque. Alors, pouvoir replonger dans une bd d'une telle qualité ne peut que nous ravir !
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Durango et Yves Swolfs ont marqué mon adolescence. Après la lecture de "Vlad", je reviens sur cette autre série de Swolfs.

Au scénario et au dessin, il livre une vraie tribune aux westerns spaghetti italiens. Durango n'est d'ailleurs pas sans rappeler le beau Clint...
Etant désormais bien calé dans l'âge adulte, les facilités scénaristiques sautent forcément aux yeux. Un gentil qui tombe au milieu de plein de vilains méchants qui exploitent et asservissent tout un village de gentils fermiers et de couards bourgeois. Sergio Leone s'était déjà largement servi de cette situation et Swolfs ne fait que la reprendre à son compte.
Par contre, l'auteur contrebalance ce scénario par un dessin soigné, réaliste qui illustre parfaitement cet univers neigeux, glacé et sauvage.

L'ensemble se laisse lire mais on attend ce charismatique héros dans un contexte moins classique.
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Un premier tome qui pose les jalons de ce que sera la série : un univers âpre et dur, où le revolver fait loi. Nous plongeons dans le plus pur style du western spaghetti,

Dans ce premier volume, Durango revient dans sa contrée natale aider son frère à débarrasser la ville d'affreux loulous qui en ont pris possession. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il sera malmené, perdant même l'usage de sa main droite, sa main de tireur... Durango évoluera par la suite devenant plus froid, plus distant, davantage solitaire. Mais il reste toujours fidèle à ses convictions, sa droiture et son idéalisme.

Le dessin fait un peu gras, fouillé mais il évoluera progressivement jusqu'à atteindre un degré de haute volée dans les volumes suivants. On accroche ou pas, moi j'aime beaucoup ce style qui colle à ce western violent et sanguinaire.
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Je découvre (un peu tardivement) Durango dans ce premier tome et l'ambiance du cow boy solitaire dans le froid de l'hiver américain. On le surnomme " le pacificateur", il travaille seul. Il croise la route des tueurs du sénateur, un homme politique qui fait éliminer les petits éleveurs pour agrandir son territoire et son influence.
On imagine bien un film avec une musique à la Sergio Leone.
J'ai moins aimé l'aspect invincible du héro.
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Durango c'est le plaisir de la BD et du western spaghetti dans sa plus pure tradition. un régal!
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Un western on ne peut plus classique avec un ville du Wyoming terrorisée par une bande de hors-la-loi sans pitié. Une ville qui va croiser le destin de Durango, expert de la gâchette, que sa réputation précède et qui empile les cadavres derrière chacun de ses passages.

Durango, un pistolero qui parle avec ses six-coups, qui balance entre le salopard sans merci et le justicier providentiel. Un Durango qui est à cette série ce qu'est Clint Eastwood au Far-West cinématographique : redoutable, nonchalant et surtout incontournable.

Une histoire certes, assez traditionnelle, basée sur une histoire de vengeance avec des villageois terrorisés d'un côté, des ordures impitoyables de l'autre et des règlements de compte au milieu. Un graphisme soigné, un héros qui colle idéalement à son rôle et une ambiance western comme on l'aime.

Bref, un Swolfs qui avec "Durango" et "Black Hills" n'a plus à prouver son amour pour le western et qui sert ici à merveille les amateurs du genre.
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