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Dur, dur d'être Durango.

Résumé du dernier épisode :
Aïïeeeeeuuuh, ça pique !
Pas faux, une bastos dans la main, une autre dans la jambe, notre pistolero se requinque chez un autochtone du coin. le gauche, pour être précis.

Alors que notre grosse feignasse de cow-boy se refait la cerise devant les feux de l'amour, d'autres, bien moins portés sur les feuilletons à suspense visiblement, ont décidé, d'autorité, que c'était jour de paye.
Une banque braquée et moult pétarades sanguinolentes plus tard, c'est dare-dare qu'ils filent vers Peacefull Church. Petite bourgade paumée du Wyoming qui ne devrait pas le rester bien longtemps, paisible .

C'est tout bon.
Ambiance western maximale.
Ce tome n'est pas sans rappeler Les Sept Mercenaires qui, lui-même, ramenait immanquablement au fantastique Sept Samouraïs. Ces derniers apparaissant comme de bien pâles copies des inégalables Sept Nains, mais je ne vous apprend rien. Sinon y a Pale Rider dans le genre, pour les amoureux de personnage mutique préférant faire cracher leurs flingues que de bons gros mollards bien moins dommageables, faut être honnête.

Bref, Durango 2, auréolé d'un titre prêtant bien plus à la marrade qu'autre chose, se révèle finalement comme un fidèle représentant du genre.
De bons gros vilains qui font rien qu'embêter une bande de gentils un brin amorphe.
Un grain de sable, même diminué, qui tapera sévère du groin sur la table histoire de prouver, en faisant cracher son p'tit calibre, que c'est pas celui armé de la plus grosse...pétoire qui s'en sort forcément.
Paysages au cordeau, dialogues d'époque, de la racaille de compet' qui ferait flipper notre Sarkonator et son légendaire karcher, le tout tient parfaitement la route, fut-elle poussiéreuse, et se dévore à la vitesse d'un cheval aux pruneaux.

Bon appétit!
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Le Wyoming, en 1896. La petite bourgade de Peaceful Church abrite une communauté de "braves gens". On y va à la messe, on y pratique l'agriculture et on s'entraide entre voisins. On y accueille aussi parfois des étrangers. Avec suspicion, mais, charité oblige, on leur offre tout de même le gîte et le couvert. Jusqu'à un certain point. Ainsi, Durango, qui lèche des plaies acquises lors de précédente aventures chez Old Sean (selon les points de vue, un brave gars ou un cul terreux), est gentiment, mais fermement, invité à décamper. Car c'est bien connu, celui qui vit par le colt mourra par la winchester. de la à ce que les propriétaires desdites winchesters soient attirés par l'éclopé qui tient le colt en main, il n'y a qu'un pas que les habitants de Peaceful Church, le révérend en tête, n'ont pas du tout envie de franchir. Mais les voies du seigneur sont (im)pénétrables et Callahan et sa bande de pistoleros ont justement choisis, suite au braquage de la banque de la ville voisine, de se réfugier dans ce village qui, s'il présente l'inconvénient de ne pas posséder de saloon, a le grand avantage de ne pas compter de shérif. Voilà qui se complique. Heureusement pour les habitants, un Durango, même diminué, reste redoutable, surtout si les Forces de la Colère sont avec lui.

C'est toujours un plaisir de lire des ouvrages de Yves Swolfs. Voilà un auteur qui se trouve être un véritable artisan de la bd. Utilisant des recettes qui ont fait leurs preuves, l'homme cherche, d'avantage que l'innovation, à s'inscrire dans une tradition : le récit d'aventure moyenâgeux (Légende), le roman gothique du XIX (le Prince de la Nuit) et, avec Durango, le western, plutôt tendance Sergio Leone que John Ford. Une histoire classique donc, mâtinée d'une certaines violence, d'un certain regard réaliste, portée sur une époque dure (ici, pas d'idéalisation du western). Ça canarde dans tous les sens et le sang n'est pas du coulis de tomate. Heureusement quelques personnages, par leurs actes et leurs positionnements, préservent certaines valeurs (solidarité, refus de la violence, courage...) : Old Sean, le doc et bien sur Durango, qui, bien qu'étant un redoutable tueur, possède une certaine morale. Graphiquement, ainsi qu'au niveau de la caractérisation, on pense évidemment à Clint Eastwood. Souvent, chez Swolfs, les références sont assumées, tant il est vrai que sa volonté semble être la recherche, plus que l'originalité à tous prix, de l'inscription dans une continuité. Au niveau du dessin c'est extrêmement classique, ça fait parfois penser, à la limite, à Jean Giraud dans Blueberry, le génie et la classe en moins.

Génial, Yves Swolfs ne l'est sans doute pas mais honnête ça c'est sur. Il nous livre donc des histoires bien faites, qui ne changent pas nos vie mais qui en font partie. Et c'est déjà pas mal.
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Bon c'est vrai ça défouraille dans tous les sens "il y a de l'action". Tout y est je me suis régalé.
C'est très "classique" dans le fond et la forme . Un western comme je les aime.
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Peaceful Church… Petite ville perdue du Wyoming et paisible bourgade. Peaceful Church… Son église, ses pénitents, ses croyants, ses âmes fidèles, son curé, non, son révérend.

Une petite ville peuplée de bon chrétiens pacifiques et sans défense.

C'est aussi à quelques heures de marche que Durango, blessé, s'est fait recueillir par un vieux fermier qui le soigne, contre l'avis des culs bénis.

C'est dans cette ville de cul bénis que la bande de Joe Callahan va aller se réfugier après le casse spectaculaire d'une banque. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas de shérif, les grenouilles de bénitier.

Tiens, au fait, le jour où une bande d'assassins hors-la-loi en cavale débarque chez des culs bénis, ces gentilles brebis n'aimeraient-elles pas voir arriver le loup Durango pour les sauver ??

Car c'est bien joli d'être pieux, mais faut éviter de devenir con aussi ! Lorsqu'on ouvre sa porte à des bandits pour la nuit, faut pas s'étonner d'avoir des emmerdes ou des tentatives de viol. Eux, ils s'étonnent !

Le dessin entre les deux albums n'a pas trop évolué, sauf qu'ici, pas de paysages recouverts par la neige, mais des paysages dégagés, laissant place à la créativité du dessinateur, nous proposant à la page 37 un fond de ciel plombé, comme une vision de l'apocalypse qui va se déclencher.

Le scénario, lui, il est basique et même "classique" : un affrontement entre un as de la gâchette, blessé aux mains, et une bande de hors-la-loi sans foi ni loi. Des assassins, des brutes épaisses et sans pitié, le tout lâché au sein d'une communauté plus pieuse que tout le Vatican réuni.

En tout cas, pas de risque de confondre les bandits avec les bonnes gens, les méchants sont mal rasés, parlent mal, sont pouilleux à mort, portent des fripes usées par les longues chevauchées, ils n'ont aucune morale et certains sont édentés. Bref, ils possèdent la gueule de l'emploi.

C'est aussi un album à ne pas mettre dans les mains d'un enfant : fusillades, sang, tueries, massacres d'une famille entière, enfants compris, tentative de viol, pendaison, violence gratuite… Ici, tout est sans concession !

Un bandit, c'est comme ça : lui, il peut tuer tout le monde, mais si on tue un de ses fils, il éparpille les gentils façon puzzle !

Durango était tranquille, était pénard, il ne cherchait pas la bagarre, même avec les culs bénis, mais que où qu'il se trouve, il attire les confrontations comme le miel attire les mouches.

Dans le précédent tome, Swolfs s'inspirait grandement du film "Le Grand Silence".

Pour le tome 2, qui nous offre un western rugueux et très violent, c'est à "Django" que l'on pense (celui de 1966, avec Franco Nero) car tout comme Durango qui a été blessé aux mains, Django arrivait à se servir de son pistolet bien que ses mains soient cassées.

Ce tome est intéressant aussi pour savoir de quoi les gens pieux sont capables lorsqu'on les pousse à bout, lorsque leurs vies sont menacées. Tout ces bons paroissiens qui sont prêts à livrer une gamine de 18 ans pour sauver leur peau… Charité quand tu nous tiens…

Ils ne seront pas nombreux à empoigner la carabine. Allez les gars, tuez-les tous, ces bandits, le Diable reconnaîtra les siens…

La fin est logique aussi : Durango est un homme solitaire, loin de chez lui et il va continuer son errance, seul.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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c'est du western spaghetti en bande dessinée, et pour ce deuxième volet de la série, on retrouve le thème du village pacifique, brusquement confronté à l'horreur de la violence et de la cruauté. Durango va se confronter aux bandits malgré ses récentes blessures qui l'handicapent pour sauver ce village. Dessin soigné, couleurs élégantes, rythme soutenu, héros taciturne et peu bavard, on est dans le western classique et très efficace, et même si les thèmes on été vus et revus, ça fonctionne toujours, du moins pour les fans du genre.
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un hommage virtuose, aux
Western époque Sergio Leone.on ne se lasse pas.
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Après avoir lu l'excellent premier tome je croyais déjà avoir eu droit à tous les ingrédients du western spaghetti classique. Cependant, à la lecture de ce deuxième album je constate vite que je n'avais pas encore eu droit au braquage de banque et à l'embuscade traditionnelle dans la rue principale de la ville.

Swolfs nous sert donc d'entrée une attaque à main armée sur une banque par une famille de malfrats qui a fait du banditisme son gagne-pain. Evidemment le braquage tourne plutôt mal et les pistoleros doivent trouver refuge dans une petite ville paisible.

C'est là qu'ils vont croiser le destin de Durango. Un Durango encore convalescent, mais qui n'a rien perdu de ses instincts de tueur. C'est à nouveau le destin de tout un village va reposer sur les épaules (encore fragiles) de notre sauveur providentiel.

Les balles vont siffler à Peaceful Church !
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Un deuxième tome qui se passe trois mois plus tard (en mai 1896) où l'on suit Durango se remettant de ses blessures dans une bourgade tranquille : Peaceful Church. Mais les complications ne sont jamais loin, symbolisées par une bande de hors-la-loi mené par "crazy" Joe Callahan. Obligé à reprendre du service, Durango se montrera coriace et forcené.

Là encore, Yves Swolf ne fait pas dans la dentelle, pas de temps mort pour cette histoire de population qui doit prendre les armes pour se défendre. On est dans la stricte continuité de l'album précédent, peu d'informations sur notre tueur au regard vert.

Pas forcément original mais rondement mené, ce deuxième tome se révèle franchement sympathique.
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Sur une trame assez classique- la bande de hors la loi en cavale qui se cache dans une ville pacifique- Swolfs montre son héros solitaire tel qu'il est: déterminé, juste, n'hésitant pas à tuer si nécessaire. Certaines scènes sont dures et sans concession, plaçant ce western dans une volonté de réalisme bienvenue. Réaliste, le dessin l'est également, de facture très classique mais clairement efficace.
Lien : http://bobd.over-blog.com/ar..
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Yves Swolfs, c'est un gars sympa. Et son truc, c'est de ne pas donner des maux de têtes au lecteur. Alors c'est vrai que le tome 1 n'était déjà pas très compliqué mais Yves, il s'est dit que peut-être 4 neurones, c'était beaucoup. Alors il a repris la même histoire et il a fait plus simple, direct, manichéen... 2 neurones devraient suffire.
Des méchants très très méchants et nombreux.
Des gentils, très très gentils et puis naifs, pieux et couillons (euh... honnêtes).
Ah, il faut une jeune fille avec de très beaux yeux et un très beau.... sourire!
Et notre (super-) héros !!!
Ca s'est bien mais il faut aussi du suspense.
Alors on va mettre la gentille jeune fille entre les mains d'un méchant très intéressé.
Et puis comme notre super héros, il est trop fort, on va le mettre blessé, en béquille, avec la main armée en morceaux et puis aveugle !!!
Ah non, pas aveugle parce qu'on ne verra ses beaux yeux verts ! Avec les jolis yeux marrons de la fille, ça va être super !
Et puis on aura un peu peur !
Pour l'univers et les personnages, on va repomper dans les westerns des années 60. Impeccable.

Ah oui, et puis les dessins sont très mignons... Surtout les jolis regards...

Mais je suis inquiet pour le tome 3. Parce que je ne vois pas comment faire plus basique !!
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