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Citations sur Désert barbare (15)

Pourquoi les vivants ont-ils besoin de savoir où sont leurs morts ? Je ne me l'expliquerai sans doute jamais. La place de nos morts est dans nos têtes et nos coeurs, c'est là leurs tombes.
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A quelques heures de la fin présumée de sa vie, est-il logique de ressasser le passé au lieu de se préparer à ce no future ? Comment un incroyant affronte-t-il l'abîme qui va l'engloutir ?
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Il leva la tête vers le ciel sombre où brillaient les millions d'yeux de la nuit, clignotant, étincelant, l'appelant par-delà le cosmos, l'invitant à rejoindre les maîtres des cieux.
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Et maintenant, je la regarde dormir, sa jolie tête brune posée sur l'oreiller voisin.
Je ne sais que penser de moi. Quand on est jeune, la nature parfois vous entraîne vers l'un ou l'une que vous ne devriez pas regarder, et l'on se dit que c'est la faute de la jeunesse, que ce n'est pas si grave, et qu'il faut en profiter justement à ce moment de la vie. Quand on prend de la bouteille, plus d'excuse autre que de ne pas savoir résister à la tentation. Mais on peut aussi se servir de l'excuse inverse : on n'a plus tellement d'années devant soi et il faut en profiter. Dans les deux cas, on ment. Et, plus grave, on se ment.
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Le désert de Sonora est le plus grand, le plus sec, le plus torride le jour, le plus glacial la nuit. Rempli de serpents parmi les moins sympas de leur espèce. De scorpions grands comme des bouteilles ou mignards comme des petits doigts, noirs ou translucides comme du verre, mais tous mauvais comme des teignes. D'araignées grosses comme des assiettes ou petites comme des cafards, mais toutes velues pour se protéger de la chaleur, avec plus de pattes et de mandibules qu'elles n'en ont besoin pour vous cavaler dessus. De scolopendres venimeuses et répugnantes de trente centimètres détalant sur une armée de pattes et qui feraient défaillir un bataillon d'islamistes radicaux. De bandes de chiens errants qui ne pensent qu'à vous bouffer, de coyotes, de dingos, de vautours qui attendent leur tour. De cactus gigantesques qui vous barrent la route, vous déchirent la couenne et sous lesquels se planque tout ce petit monde. De monts pelés et arides semés de cactus en forme de tuyaux d'orgue qui leur donnent l'aspect d'une peau malade. De plantes desséchées qui renaissent à la première goutte d'eau qu'elles espéraient depuis un quart de siècle. Sonora, c'est des écarts de température de cinquante degrés entre le jour et la nuit, des rochers aux pointes aiguisées comme des lames de rasoir. Et si vous en voulez encore, gente dame, je peux vous raconter l'histoire de ces gens devenus fous de soif qui s'arrachent la peau pour boire leur propre sang...
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Si vous devez aller dans le désert, prudence. On pourrait remplir un paquebot avec les cadavres de ceux qui s'y sont perdus.
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Fox se sentait chez lui dans cet immense désert hostile qui lui ressemblait. Dangereux, l'un et l'autre, sans compassion pour quiconque tentait de les affronter.
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Je ne sens plus le froid de la salle parce qu'il est à l'intérieur de mes os.
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Hubbard, l'aîné et son cousin Jasper, d'un an son cadet, étaient issus de foyers monoparentaux, ce qui était un terme alléchant et prétentieux si l'on considérait leurs génitrices respectives, soûles la plupart du temps. Leur copain Timor avait ses deux parents, ce qui multipliait simplement par deux les bouteilles d'alcool de bois qui entraient chez eux.
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Brad tombe à genoux et sanglote. Le petit crâne ne peut-être que celui de son fils. Des os de taille inégale sont disséminés autour de la tombe. Des lambeaux de chairs desséchées pendent encore sur certains. Il se penche et ôte avec précaution un bracelet d’argent noirci resté sur un os, et le regarde comme quelqu’un qui n’y croit pas. Il se traîne à genoux vers les autres ossements, mais soudain, je vois une boule sombre cavaler avec une rapidité inouïe vers la main droite de Timermann sur laquelle il s’appuie. – Attention ! J’ai hurlé en me jetant sur lui et en le faisant rouler sur le sable, tandis que, les yeux exorbités d’horreur, je regarde passer à nous frôler une énorme araignée. Je l’aide à se relever et on recule hors de portée du monstre. – Une tarentule, murmure-t-il d’une voix chevrotante, elles ne sont pas toutes mortelles. – D’accord, mais c’est pas l’endroit pour vérifier, dis-je tremblante de dégoût.
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