AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Celle qui pleurait sous l'eau (90)

(...)une lune géante éclairée de l’intérieur pendait juste au-dessus du bassin. Œuvre d’un plasticien britannique, elle avait été installée là pour quelques semaines, transformant la piscine en musée où l’on pouvait nager à la belle étoile.La création était monumentale et tellement réaliste qu’on avait l’impression de véritablement contempler la lune depuis son transat. José décolla les yeux du plafond et une angoisse soudaine lui fit froncer les sourcils. Quelque chose flottait au centre du bassin, en dessous de l’immense globe.
Commenter  J’apprécie          30
Quelqu’un n’avait pas fait son boulot en omettant de refermer correctement le verrou.
Commenter  J’apprécie          30
Après avoir remonté le long des grilles du parc, José avait bifurqué sur la gauche pour rejoindre la rue Jean-Ménans, puis sur la droite pour longer le vaste bâtiment en briques rouge vif qui abritait la piscine Pailleron. Il travaillait là depuis presque cinq ans en tant que maître-nageur sauveteur et s’occupait de la coordination des activités aquatiques. À ce titre, il était toujours le premier MNS sur place. Sur le côté du bâtiment se trouvait une porte d’accès réservé dont le verrou s’enclenchait avec un code. Normalement la piscine était sous alarme mais le système était tombé en rade depuis le début de l’été.

— Putain, lâcha-t-il.
Commenter  J’apprécie          50
Ils étaient mariés depuis dix ans et élevaient deux beaux enfants, mais quelque chose clochait dans l’édifice de leur famille idéale. Quelque chose de bien pourri dont il devrait s’occuper, un jour, quand il aurait le courage d’affronter la réalité.
Commenter  J’apprécie          30
Comme tous les dimanches matin depuis quinze jours, José s’était dépêché d’attraper le bus de la ligne 75 pour rejoindre son arrêt en bordure du parc des Buttes-Chaumont. La piscine ouvrait à 7 heures, mais il lui fallait une bonne demi-heure pour faire son tour d’inspection. Ce mois de juillet parisien atteignait des chaleurs caniculaires et il appréciait particulièrement cette petite balade à la fraîche sur un bitume pas encore chauffé à blanc. Et puis ça lui permettait de réfléchir et de classer ses idées… concernant Mathilde notamment.
Commenter  J’apprécie          30
Alors le désir s’évanouit comme la lumière d’une bougie soufflée par le vent et il eut une violente envie de vomir en tentant de rejoindre le bord. Et pendant qu’ils fuyaient la piscine en pleurant, le sang continua de se répandre dans l’eau du bassin, goutte après goutte…
Commenter  J’apprécie          30
Quelque chose flottait avec eux dans l’eau. C’était poisseux, c’était liquide, le visage de Laurence en était recouvert. Sacha eut le courage de se rapprocher, courage bien vite disparu au contact d’une chair froide et molle.
Commenter  J’apprécie          30
Il la colla contre son corps pour qu’elle puisse bien sentir à quel point il avait envie d’elle, mais elle s’échappa en gloussant pour faire la course. C’est là que tout dérapa. Elle hurla d’abord de surprise, puis de dégoût et enfin son cri se transforma en une terreur primale.
Commenter  J’apprécie          30
Ils pouvaient deviner un vaste espace autour d’eux et une forme étrange qui se balançait dans les airs, mais ce n’étaient que des ombres imprécises à peine éclairées par la lueur jaunâtre des quelques loupiotes de sécurité. À ce moment précis, rien n’importait plus que leur désir
Commenter  J’apprécie          30
La nuit était chaude et aussi étouffante qu’un four. Mais Laurence et Sacha s’en foutaient bien. Ils avaient tout juste dix-sept ans, des rêves plein le crâne et l’envie de s’envoyer en l’air. Un pote du lycée leur avait parlé d’une fenêtre qu’il suffisait de faire coulisser pour pénétrer dans la forteresse en briques rouges surplombant la butte. De toute façon l’alarme ne marchait plus depuis bien longtemps et, à cette heure tardive, ils ne risquaient certainement pas de croiser qui que ce soit. Après être entrés dans le bâtiment, ils se déshabillèrent sur le bord du bassin et commencèrent à se bécoter dans l’obscurité. Puis Laurence se décida à plonger dans l’eau tiède et son mec ne traîna pas pour la rejoindre.
Commenter  J’apprécie          30







    Lecteurs (1785) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2905 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}