Hier encore

Que dire à part : LISEZ-LE !!
Ce livre m'a transporté de par l'histoire, mais aussi par la ribambelle de magnifique mots qu'on à oublié pour beaucoup, des termes ou des expressions qui m'ont vraiment touchée.
Une belle histoire qui plus est d'une épopée qui résume fort bien ce qu'est la solidarité, l'amitié (la vraie) et la loyauté.

Avec son intrigue réglée au cordeau ses personnages attachants, ses nombreuses péripéties et sa bonne dose de mystère, Hier Encore est un excellent roman. En prime, il vous apportera le soleil qui manque cruellement pendant l'hiver et vous offrira une balade généreuse au coeur de nos chères provinces.

« le paradoxe de la condition humaine, c'est qu'on ne peut devenir soi-même que sous l'influence des autres. ».

L'ouvrage s'ouvre sur cette citation de Boris Cyrulnik est force est de constater que chaque page en est une illustration parfaite.

En résumé, une belle découverte autant pour le roman que son auteur. Avec 9 romans à son actif en 2 ans, Luca Tahtieazym est un véritable marathonien de l'écriture et il nous prouve que quantité peut rimer avec qualité.
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Je ne connaissais pas l'auteur. C'est le premier livre que je lis de lui.
C'est un très bon livre, où il nous emmène sur des chemins insoupçonnés, une très belle intrigue que l'on a du mal à lâcher.
Un petit bémol : la crédibilité du début de l'histoire où les jeunes font la fugue via le maquis.

Je pense que je lirais les autres histoire qu'il a écrite.

Une histoire qui relie le passé et le présent. Celui d'une soeur, son frère et leur ami. Ils ont fugué très jeunes. La fratrie se faisait martyrisée paru leur père sous l'indifférence de leur mère. L'ami, orphelin s'est trouvé auprès d'eux, une famille. Rien ne va être simple dans leur périple, se faire rattraper par leur père, connaître la faim, ne pas savoir où dormir. Ils vont, ensemble, partir sur les routes, faire de bonnes et mauvaises rencontres.
De nos jours, le père se sent menacé, observé, sa fille est dans la nature, son fils a disparu. Il va donc faire appel à un détective privé.
Des personnages attachants, les enfants qui vont devenir très jeunes autonomes, grandir, apprendre la rudesse de la vie pendant leur fugue. Un père que même les flics n'ont pas pu soustraire l'autorité malgré la maltraitance.
Toujours très émouvant de lire un livre de cet auteur, qui réveille un torrent de sentiments, d'injustices. A chaque fois je fonds, là encore je suis très émue. Une plume délicate sur fond de vengeance qui parsème son récit de pointe d'humour au milieu de faits très noirs. Une très belle lecture à découvrir et à glisser sous le sapin !!

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"Vend on son âme au diable quand sa poitrine est vide ?"

Dernier roman de Luca Tahtieazym j'a adoré ce roman de trois gamins qui fuguent pour échapper à la violence parentale. J'avais qu'une envie c'était de tourner les pages afin de connaître la fin de cette intrigue écrit sur 2 Rythmes. 1ER rythme : actif sans répit mélangeant différents sentiments entre peur angoisse tristesse solidarité amour et douleur, un beau mélange passionnant qui nous emporte et nous donne envie d'en savoir plus sur ce qui va se passer sur les chapitres suivants on est tenu en haleine jusqu'au bout... Comment peut on se construire quand on a des parents qui ne sont pas à la hauteur?

Puis un 2emd rythme plus baba cool avec un détective privé charismatique, avec la, une écriture plus dans l ambiance "mike hammer".
Où l intrigue se dévoile et la vérité n est pas forcément là où on l attend...

Je ne peux que vous conseiller ce roman qui m a transportée dans un univers noir sur le fond mais colorés sur la forme....

Bravo Luca j ai été transporté dans ce roman...

Bonsoir tout le monde, quand on a pas envie de bouger, quand on est pas trop bien, quoi de mieux que se plonger dans un bon roman….

C'est les yeux fermés que j'ai plongé sur ce livre. J'avais déjà lu Versus et La forêt de Luca Tahtieazym et beaucoup aimé donc là pour "Hier encore" aucune hésitations.

J'ai bien fait, Luca Tah… machin nous plonge dès les premières pages dans une intrigue qui vous prends aux trippes, vous avez peur pour les personnages, vous êtes tristes lorsqu'il se passe des choses qui vous mettent la larme à l'oeil, vous ne pouvez pas refermer le livre tant que vous n'avez pas terminé et tourné la dernière page. La fin je m'en doutais un peu, mais cela n'enlève absolument rien à l'envie d'aller jusqu'au bout, au contraire. Merci Luca Tah… machin pour ce bon moment.

Elise et Simon sont des enfants malheureux, ils vivent dans la peur constante sous les coups d'un père brutal et d'une mère qui laisse faire sans rien dire. Ils vont décider de s'enfuir avec Romain un camarade d'Elise. Ils n'auront de cesse, depuis le jour de leur fugue à marcher, combattre et survivre, se méfiant de tout et de tous, essayant de passer inaperçu afin d'échapper à ce présent débordant de violence.
Unis par de profonds liens, ils vont devoir affronter des situations qui vont vite ternir leur soif de liberté, ce périple marquera à jamais leurs vies.

Comment ne pas penser à une certaine chanson emblématique qui porte le même nom que ce roman et qui parle d'une histoire tout aussi marquée par un temps trop vite écoulé…
Hier encore, ils étaient enfants, ils ont défié le temps, et ce dernier va avoir une place très importante dans le déroulement du récit, qui va comporter deux grandes parties. La première est centrée sur les enfants, nous sommes en France à la fin des années 50, on va faire la connaissance de personnages aux noms évocateurs, pour les personnes ayant déjà lu quelques livres de cet auteur.
Elise, Simon, Romain, trois personnages qui vont nous marquer par leurs forces, leurs courages, leurs envies et leurs rêves. Une détermination commune et une belle confiance entre eux sont autant de traits qui vont nous attendrir et nous pousser à vouloir les prendre sous notre aile. Une jeunesse à jamais gâchée, un manque d'amour évident que ne devrait ressentir aucun enfant. L'insouciance de l'âge à croire que l'on peut tout réussir et entreprendre, cette naïveté est si belle qu'elle en est touchante et on espère que cette vie va enfin leur sourire.
Mais rien n'est aussi simple et l'auteur l'entend bien différemment, sa plume reconnaissable n'est pas tendre et le happy end n'est pas à écrire pour tout de suite. Ces enfants ont souffert, ont déjà vécu des choses qu'ils ne veulent plus jamais subir, la seule solution à leurs problèmes reste la fuite, mais est-elle vraiment la meilleure des issues ?
Peut-on fuir le présent sans que celui-ci n'ait de répercussion sur l'avenir ?
Ce n'est pas une simple fugue, c'est un réel rêve d'avenir, ils vont traverser de nombreux coins de France, rencontrer des gens qui ne seront pas toujours bons avec eux. Certains passages sont peut-être un peu plus durs à lire, mais cela va nous prouver que malgré un jeune âge, la solidarité et l'amour peuvent gagner de tout… ou presque !
J'ai été révolté de voir comment certaines personnes peuvent se désintéresser du sort de trois enfants ou au contraire en tirer profit, des êtres abjects sans aucun scrupule.

Puis intervient la seconde partie, une tout autre écriture que dans la phase précédente accompagne ce changement de décor. Là, dans cette ambiance les questionnements arrivent, et on ne cessera de tourner les pages pour avoir des réponses. C'est un livre sous forme de puzzle, avec quelques pièces disséminées ici et là. Des petites graines semées dans les chapitres seront là pour rappeler des choses aux fans aguerris de l'auteur. À vous de retrouver les morceaux et à les placer dans le bon sens afin d'essayer de résoudre cette histoire. Des hypothèses arrivent, mais les doutes sont partout, emportant avec eux nos doux rêves de vie de bohème. Un final qui vous laissera avec de nombreux sentiments dont celui du temps qui passe et des choix vers lesquels la vie nous mène quel que soit notre âge. Les décisions vieilles de vingt ans sont-elles pardonnables quand le sablier lâche son dernier grain de sable? À vous de vous faire votre opinion et de faire ce voyage …



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Allez, on finit la semaine avec un troisième coup de Coeur ! Quelle histoire ! Mais quelle histoire ! Je vous avoue que je m'attendais à tout, mais certainement pas à ça. de ce fait, je me considère encore comme une novice dans les thrillers ! Ou…Ou…alors, je suis trop naïve et je ne comprends pas le quart de la violence humaine…

Un peu à l'image de Simon, en fait ! Il connaît la violence d'un geste, d'un mot, à cause de son père. Mais, il croit en l'humanité et en la gentillesse des êtres humains. Sa soeur – qui est tout pour lui – n'est pas comme Simon, elle est plus âgée et elle se méfie des gens comme de la peste.. Elle fait la différence entre le Bien et le Mal.Tout comme Romain, leur compagnon d'infortune, orphelin, qui est devenu leur ami…

Tous les trois rêvent d'une liberté inaccessible…

Deux rêvent de vengeance…
C'est le premier de livre que je lis de cet auteur et j'avoue que c'est une lecture que j'appréhendais, parce que je connais l'auteur sur les réseaux et que je l'apprécie beaucoup. Je sais aussi que ses livres sont très très appréciés. Et, je trouve que c'est toujours compliqué de lire et de chroniquer un auteur qui a déjà une petite renommé et qui est bien connu du petit cercle « très fermé » (même s'il s'ouvre de plus en plus
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Fin des années 50. Elise et son cadet Simon, deux jeunes enfants fuguent l'étreinte familiale pour échapper à la violence de leur père Achille Laborie. Les accompagnent dans leur fuite, Romain, un ami de d'Elise aguerri d'aventure, qui s'échappe de l'orphelinat où il est reclus. Les trois enfants quittent La Rochelle, pour rejoindre la mer mais surtout le maquis, un « Eldorado » pour les fuyards en quête d'une juste liberté en souvenir des résistants de la guerre.
Mais avant d'y parvenir, nos jeunes héros en fuite rencontrent diverses déconvenues qui vont les mettre en danger, surtout quand ils décident de faire du stop pour accélérer leur cadence. Ainsi, identifiés par des connaissances de leur pères, ils vont aussi devoir se dégager de tortionnaires malveillants. Alors quand leurs vivres viennent à manquer, devenir voleurs à l'étalage est nécessaire mais c'est là qu'Elise se fait arrêter par les gendarmes. Simon et Romain poursuivent trajectoires jusqu'à la mer où ils se font recueillir à leur tour par la police.
Années 70. Achille Laborie, et son homme de main Angus engage notre narrateur, un détective privé Armani en manque de client. Sa mission chèrement payée : Enquêter sur les circonstances de l'accident de voiture de Martine, la mère de Simon et Elise ; savoir qui a tenté de reverser en voiture Achille et surtout, retrouver Elise, et la lui ramener. Armani s'exécute mais le fruit de ses recherches sont sidérantes.
Le détail de ma critique sur le blog

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Je remercie Luca Tahtieazym de m'avoir fait confiance pour la lecture de son roman .
Comme d'habitude, je réponds présente à ses écrits, car ils me procurent à chaque fois une émotion différente.
Aujourd'hui, nous plongeon au coeur de l'année 1958 où Elise, Simon et Romain, 3 jeunes ados, vont fuguer, les uns pour fuir la bestialité de leur père, pour l'autre une vie d'orphelin. Leur cavalcade vers le « maquis » sera semée d'embûches, leur demandant de faire éclore au grand jour tout ce qui les a construit jusque-là : leur témérité, leur force, leur bonté aussi d'une certain mesure.
Ce road movie, je l'ai partagé avec eux, j'ai senti ma plante de pied se frotter aux cailloux, à la boue, à l'herbe. J'ai vu monter l'adrénaline lorsque des rencontres malencontreuses les forceront à réagir en dépit de leurs âges. J'ai humé leurs effluves abjects, j'ai lissé leurs cheveux gras. Et pourtant, quel style dans l'écriture pour me fondre dans leur quotidien.
Cet hymne à la solidarité, à la bienveillance, comme une marche initiatique, m'a transportée.
Et puis intervient le grand retournement de situation qui fait froid dans le dos, qui interpelle, qui questionne… L'auteur ne nous épargne rien, cela devient truculent. Et de cela, pas un mot, je vous laisse le soin de découvrir…
En refermant ce livre, je me suis juste dit « whaou ! » … ce n'est pas sur ce versant que j'attendais Luca, il a su de nouveau me surprendre en arcboutant son récit d'une manière atypique que j'ai adoré. Tous ses personnages, les bons comme les méchants, sont décrits en profondeur, pour ne pas laisser d'hésitation poindre. Certaines scènes sont très fortes, voire incommodantes, mais voulues et nécessaires. Par ce prisme, Luca Tahtieazym suggère l'anormalité de ce qu'ils vivent.
Merci à toi mon Tahtiemachin pour ce récit qui me restera en tête encore un petit moment.
Enjoy !
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