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EAN : 9781096772255
302 pages
AFNIL (15/11/2018)
4.3/5   65 notes
Résumé :
Des gosses qui dansent au bord du précipice.
Une fugue.
Une odyssée.

Et vingt ans plus tard, les fantômes du passé qui viennent réclamer leur dû
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Il est d'usage de commencer par le commencement, mais je ne peux qu'enfreindre cette règle, tant je suis émue par la chute de ce roman, et ce, aussi bien par son dénouement que par
l'envolée, poétique à souhait, qui ponctue cette épopée.
En quelques lignes, sur lesquelles j'ai eu l'impression de surfer tant la plume était belle et l 'émotion à son apogée, Luca Tahtieazym rappelle à mon souvenir les années 50, et j'y retrouve Élise, Romain, et l'adorable petit Simon. Trois enfants ; trois enfants courageux et solidaires, émouvants et attachants, qui à cette époque partaient en quête d'une vie meilleure, car sur leur berceau, eh bien les fées ne s'étaient pas penchées. Une quête de bonheur jalonnée de dangers, mais de belles rencontres aussi. Je me souviendrai longtemps de Dégage, un grand ami à qui à juste titre, l'auteur a donné toute sa place. Un ami frétillant, au coeur joyeux et sincère, et oh combien craquant.
Mais la machine du temps ne s'enrayant jamais, les vieux fantômes, qui eux jamais ne meurent mais se cachent dans les placards, ressurgiront deux décennies plus tard, et sonnera alors l'heure de régler les comptes.
Il est si difficile de commenter ce roman, dans la mesure où la quatrième de couverture en dévoile si peu. Mais je peux cependant dire que le ton de ce livre a quelque chose d'un peu atypique. En effet, poésie et laisser-aller dans le langage se côtoient, et pour cause, puisque l'auteur ne pouvait que prêter aux enfants le langage qui est le leur, celui qui appartient aux enfants que nul ne s'est préoccupé d'éduquer.
Je terminerai en disant que ce livre s'adresse à un public adulte, mais que les plus jeunes gagneraient aussi à le lire, pour que toutes les petites Élise, tous les petits Simon, et tous les petits Romain, sachent qu'ils ont le choix. Pour qu'ils sachent qu'ils ont le droit de dire "NON" à la fatalité. "NON" à une vie de misère. "NON" à la méchanceté de certains adultes. Pour qu'ils osent, eux aussi, revendiquer leur part de bonheur, quitte à l'arracher de haute lutte. Certes, il n'est pas exclus qu' ils perdent la bataille . Mais je dirais, pour reprendre les propos de la petite Élise, que "C'est pire de ne pas essayer".
Bravo. Monsieur Luca Tahtieazym. Et merci infiniment pour ce magnifique ouvrage.

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Je ne connaissais Luca Tahtieazym que par son nom difficilement prononçable et par son humour sur les réseaux sociaux, mais je ne l'avais jamais lu. C'est ma première rencontre avec cet auteur et il m'a fallu reprendre mes esprits avant d'écrire ma chronique. En effet, je pourrais vous citer tous les termes dithyrambiques, mais il me faut essayer d'écrire une critique constructive.😀


En 1958, des enfants en souffrance décident de partir de leur village. Ils sont trois : Élise et son frère Simon, qui vivent un enfer auprès de leur père très violent et leur ami Romain qui vit à l'orphelinat. Leur plan est très réfléchi, ils n'ont pas le droit à l'erreur. Leur destination est le maquis. Leurs exemples, ce sont les résistants.


Mais ils sont jeunes, ces enfants. Il faut se nourrir, se cacher, et marcher, marcher et encore marcher, pour ne pas être retrouvés. Ils font des rencontres. Une, très belle, celle d'un chien, qu'avec beaucoup d'humour, ils prénomment « Dégage ». Ce sont des enfants très malins et intelligents, malheureusement cela ne protège pas de tous les dangers. Il existe des personnes qu'il est préférable de ne pas croiser…


La première partie relate la fugue de ces petits : les épreuves qu'ils subissent, les liens très forts entre eux, leur personnalité, leur courage. le texte est rempli d'émotions, ces enfants sont attachants et on tremble. Qu'est-ce qu'on tremble pour eux ! le chemin est rempli d'embûches, ils vont vivre des horreurs et des drames. J'ai eu mal, j'ai pleuré. J'ai espéré, j'ai été désespérée, puis j'ai espéré à, nouveau, puis j'ai eu peur, etc. Les rebondissements s'enchaînent, sans que l'on devine ce qui va se passer.


La deuxième partie est très courte. Elle donne des bribes d'informations sur la période de 1958 à 1977. Ce sont des articles de journaux. le rythme est vif. le coeur est suspendu à ces dépêches.


La troisième et dernière partie nous emmène vingt ans après… avec une fin magistrale.


Pour moi, ce livre est une bombe.


J'ai tout d'abord été impressionnée par le style de Luca Tahtieazym. le mot est toujours choisi à bon escient, le langage est cohérent avec l'époque et l'âge des enfants. le vocabulaire est riche et savoureux. Pour moi, qui suis très sensible à l'écriture, j'ai été exaltée par celle de l'auteur. C'est une plume qui passe merveilleusement les émotions, que ce soit celle de la peur, de l'attendrissement, de l'humour, de la tendresse, de la haine, etc. Quel talent !


La suite sur mon blog


Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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C'est le troisième roman que je lis de Luca Tahtieazym, Ceux qui ne renonçaient pas et La forêt restent bien ancrés en moi. Il va en être de même avec Hier encore. Cela fait quelques jours que j'ai terminé la lecture, mais je reste marquée par l'histoire, par les événements, par les personnages. Il a fallu que je laisse décanter un peu avant de pouvoir en parler. Cette façon qu'a l'auteur de conter est troublante, ne peut pas laisser indifférent.

On va retrouver ici des enfants qui portent des prénoms qu'affectionne l'auteur dans ses romans, Elise, Simon et Romain. On les a déjà croisés dans d'autres romans, ce ne sont pas les mêmes personnages, ils ont juste en commun leurs prénoms. Elise et Simon sont frère et soeur, ils n'ont pas une vie facile, leur père les bat très régulièrement, ils souffrent énormément, leur mère est battue aussi mais reste effacée devant la méchanceté de son mari. Romain est orphelin et n'en peut plus de sa vie à l'assistance, il est ami avec Elise, il l'aime un peu en secret. Ils vont décider tous les trois de se sauver, de quitter ces lieux de souffrance pour vivre libre, vivre mieux. Ils vont ainsi traverser la France avec pour objectif rejoindre le sud et les maquis.
Leur périple va être ardu. Ils n'ont pas imaginé à quel point cela allait être difficile, ils sont fatigués, ils ont faim, ils ne peuvent faire confiance en personne et doivent se débrouiller seuls. le mauvais sort va souvent les rattraper, mais jamais la loyauté qu'ils ont les uns envers les autres ne va être mise à mal et ils se soutiendront tout le temps de leur trajet. Un quatrième personnage va être important pour ces enfants, un chien qui va les suivre, qu'Elise va prendre en affection, et petit à petit, Dégage, c'est le nom qu'ils lui ont donné, va leur être d'un grand secours et réconfort.

Le roman se découpe en trois parties, la première plus importante que les deux autres. Elle concerne la partie fugue des enfants en 1958. La seconde partie va nous emmener de 1958 à 1977, on va suivre les déboires de chacun, et du père des enfants principalement. Et la troisième et dernière partie nous amène en 1978, vingt ans après la fugue, plein de questions se posent sur ce que sont devenus certains et une enquête va être mené.
Comment vous dire à quel point Luca Tahtieazym m'a menée par le bout du nez tout le long de cette lecture que j'ai lu quasiment d'une traite. Il a l'art pour créer des retournements de situation brutales, ou de nous poser une seule phrase dans un chapitre qui nous glace le sang et nous cloue littéralement. Enfin moi, c'est comme ça que je l'ai vécu. le style de l'auteur est toujours aussi incisif, glaçant, il ne badine pas avec les mots, les emploie à bon escient, n'hésite pas à nous montrer la cruauté de certaines scènes. Il crée un suspense à couper le souffle, le temps est suspendu pendant la lecture, on suit les évolutions de chacun, on a peur pour eux, et on s'attend au pire tout le temps. Parfois il arrive, et encore plus que ce que l'on pouvait imaginer...

La dernière partie m'a surprise, tout comme le final, j'ai eu quelques doutes sur certaines identités, mais je ne m'attendais pas à cela. Les personnages vont jusqu'au bout de leurs actes. L'adage qui dit que la vengeance est un plat qui se mange froid prend tout son sens ici. Une fin inattendue mais sensée et logique quelque part.

Je suis une nouvelle fois conquise par ma lecture, elle s'est faite sous une tension extrême, en apnée totale. Impossible de la lâcher et de décrocher avant d'en connaître le fin mot.
Luca Tahtieazym me confirme une fois de plus son grand talent de conteur, son esprit tordu qui met plein de noeuds pour nous faire perdre la tête. J'ai passé un très bon moment de lecture que je vous recommande vivement. Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, n'hésitez pas, il vous fera vivre des instants étonnants et incroyables.
Pour ma part, j'attends déjà avec impatience son prochain écrit ! En attendant je vais me plonger dans ces anciens, comme Versus, qui a remporté Les Plumes Francophones 2017 (prix des lecteurs) et qui se voit éditer chez Thomas & Mercier le 4 décembre prochain, ou Elise (tiens encore elle!)
Un grand merci à Luca Tahtieazym de me faire vivre autant de choses pendant ma lecture.
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Le père Laborie a la main leste. le père Laborie, à part sa trogne, il se fout un peu de tout. Il a pas plus de considération pour sa femme que pour ses gosses. Elle, il l'a mariée parce que c'était la mode, eux sont arrivés là sans rien demander à personne. de derrière le mur de sa chambre, Élise veille en ruminant. Simon sanglote, il s'est encore pris une dérouillée. Elle voudrait le rejoindre et le consoler mais elle a tout intérêt à se faire discrète car ce soir, c'est le grand soir : ils s'en vont pour de bon. Leur plan, ils le mûrissent depuis un moment, c'est pas humain de vivre comme ça. Leur père, ils le haïssent autant qu'ils le craignent et ça peut plus durer. Quelque part dans la campagne de L'Houmeau, pas très loin, Romain les attend. Si les petits Laborie font le mur la trouille au ventre, ce dernier ne s'en fait pas trop, personne ne courra après un gamin de l'assistance, ça libérera une place au foyer. Des clopes, des couverts et des couvrantes, de quoi se caler l'estomac les premiers jours, la mise en commun des paquetages rend le départ bien concret. Élise a aussi pris des livres. Il est temps d'y aller. Ils vont marcher jusqu'au maquis, peut-être tout droit, et aller voir la mer : elle a pas la même couleur que l'océan.

Poussés par le vent de liberté qui leur souffle dans le coeur, ils marchent d'un bon pas. Ils sont malins, mais malgré toutes leurs précautions, trois petits comme ça sur le bord des routes, ça attire l'attention… et ça s'attire des ennuis. le long des côtes aquitaines, l'échappée belle prend une tournure inattendue. Il eût été surprenant que tout se passe comme prévu. Autant le savoir : il ne faut rien prévoir avec Luca Tahtieazym, il vous embarque toujours ailleurs et même plus loin. C'est un sacré chemin qu'il nous fait faire dans Hier encore. Entre balade et ballade, espoir et défiance, on adopte Simon, Élise et Romain dès les premières pages. On fait partie de l'aventure. Tous trois inspirent une telle tendresse, ces petits mal-aimés qui s'endorment trop souvent le ventre vide en se frictionnant les côtes. On voudrait les protéger contre les adultes, leur indifférence cruelle, l'autorité de leurs mains calleuses. Ça sonne vrai, ça sonne juste, on en oublie qu'on lit un livre, une histoire que quelqu'un a inventée pour nous distraire. On se retrouve là, à l'été 1958, à chercher une remise où passer la nuit pour se remettre des bornes qu'on a dans les pattes, et Achille Laborie qui doit rester un souvenir le plus longtemps possible. Puis on relève la tête, on jette un oeil autour de soi, le monde a drôlement changé. On se contentait de peu « dans le temps », on avait d'autres rêves. On voulait pas trop avoir, on voulait juste être. Libres. On courait dans les champs et au bout, il y avait la mer. Mais ici ou ailleurs, là-bas, il y a 60 ans, il est des blessures qui ne se referment pas. Des rêves tués dans l'oeuf, qui se transforment en motivations noires. Des desseins à poursuivre, des fantômes, des coupables.

Avec son sens de la narration épatant, Luca Tahtieazym floute les genres et nous mêle à cette incroyable cavale en deux temps dont on s'extirpe des bleus aux genoux autant qu'au coeur. Et l'émotion d'avoir lu un de ces romans dont on se souvient.
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"- je peux pas faire des enfants avec toi, Bambino, t'es mon frère. Et je veux pas être la bonniche . Moi aussi j'aurai un métier. Et pour la cuisine et la vaisselle et tout ça, on tournera. On fera ça chacun son tour.
-- Tu voudrais que Romain et moi, on fasse la cuisine et la vaisselle ?
-- Oui. Dans le maquis, je ferai comme je veux.
-- Bon, alors tu feras le ménage et pour la cuisine et la vaisselle, on partagera...Et ton métier ?
-- Comme métier, je ferai lectrice.
-- Mais c'est pas un métier, ça...
-- Eh bien ça le deviendra."

Hier encore, j'ouvrais la première page de ce nouvel opus du grand maître de l'autoédition, j'ai nommé Luca Tahtieazym. Et j'ai plongé, comme toujours. Je me suis retrouvée bercée par des pistes reconnaissables entre toutes dans cette écriture, et surprise par la justesse chirurgicale du chemin tracé par l'auteur. Les personnages reviennent à vous, et l'on recueille avec un plaisir immense Élise et Romain, toujours aussi armés face à l'acidité de la vie. Leurs armes narguent les évidences et le destin, pour mieux les transpercer de la volonté et de la persévérance de ces deux enfants, unis par delà le temps et l'illusion froide d'une vie tracée.
Romain, orphelin voué aux petits larcins et à une vie de misère terrasse le hasard qui devait le guider, pour suivre la sirène magnifique qu'est la jeune Élise. Les deux jeunes gens fuguent en compagnie de Simon, le jeune frère souffre-douleur d'un père froid et implacable, dans l'ombre absente d'une mère alcoolique. Mais rien n'est simple quand on nest que des enfants, et que l'on décide de quitter La Rochelle pour rejoindre un "maquis" abstrait, qui donne comme une terre d'asile. Ce périple nous donne des ampoules aux pieds et la faim au ventre, il nous jette dans une course effrénée à travers la campagne, et nous traîne par les épaules dans un espace temporel lointain, entre 1958 et 1977. Et cette histoire reste effrontément actuelle, tout en nous enrobant de la douce nostalgie des cabines téléphoniques et des Simca.
Le thème de prédilection de Luca Tatiemachin est bien sûr la pierre angulaire de l'histoire : le renoncement n'est pas au menu des personnages de cet auteur. Mais à aucun moment la lassitude d'un schéma reproduit ne réussit à s'installer. La porte que vous alliez ouvrir vous plonge dans un précipice, et les couloirs dans lesquels il vous emmène se transforment en palais des glaces. La vérité éclate dans les dernières pages et l'on est ravi d'avoir suivi ce chemin en pantin passif. On est ravi parce que le mot Fin est toujours aussi douloureux avec Luca, douloureux parce qu'il va nous falloir attendre, toujours trop longtemps, avant de ranimer cet univers unique que je me réjouis sans faille à retrouver. Un vagabond des lettres qui en adore toutes les ficelles et les magnifie, en rendant toutes les variations de couleur aux bons mots. le travail de l'artiste, c'est de vous faire aimer, de vous donner envie de vous prélasser dans des phrases solides et sûres d'elles, mais tout autant simples et envoûtantes ! Un petit extrait qui m'emporte et que je me repasse avec délice dans l'esprit de Romain :
"Je fonds. Au moment où nos peaux entrent en contact, je deviens lucide et je comprends pourquoi. Pourquoi j'erre sans autre but qu'elle. Pourquoi je suis cette espèce e chose informe, faite de peu de chair, de beaucoup d'os et de si peu de discernement. Pourquoi tuer ou laisser vivre n'a que si peu d'importance. Élise est plus qu'une muse. Elle est un rythme cardiaque, la promesse du vent qui me fait exister quand la brise me lèche. L'oracle et les auspices. Il y a un tout et un néant qui articule mes membres, qui gonflé cette cage thoracique, qui donne cette lueur à ce regard fané, qui gonflé mon ça et flatte mon surmoi. Élise est l'électricité qui m'anime, la sève qui coule dans mes veines. Elle est mon cerveau. Tous mes sens ne jouent que pour elle..."

Encore un bijou, encore un Luca Tahtieazym, à ne pas manquer !!
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Les gémissements irréguliers traversaient honteusement le fin mur de plâtre moisi. Élise guettait le moment où les hoquets spastiques du moteur de la camionnette se feraient entendre. Elle pourrait alors se ruer sans crainte au chevet de son frère. Si elle intervenait trop tôt et que la bête la surprenait dans le couloir, elle subirait le même sort que le garçon.
En temps normal elle n’en aurait eu cure, mais ses projets impliquaient qu’elle n’attirât pas l’attention sur elle. Se faire violence, encore une fois…
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(...) ils quittèrent ainsi le lieu maudit, l’antre de la bête, laissant derrière eux les ecchymoses, les fractures, les insultes et les humiliations, tournant le dos à leur absence d’avenir, nourrissant leur insouciance bafouée d’un demain qu’ils pressentaient auréolés d’espoir et de liberté.
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- (...) Dis, Élise, tu crois que ça va marcher ?
- Oui.
- Mais comment tu peux en être sûre ?
- Parce qu’on est déterminés et malins.
- On est déterminés et malins, nous ?
- Disons que tu es déterminé et que je suis maline... T’inquiète pas, Bambino, on va s’en tirer.
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le maquis, les enfants, c’est partout. C’est partout dans les montagnes ou dans les coins reculés, là où on se cache pour échapper aux flics ou aux problèmes. Et très souvent, là où il y a des flics, y a des problèmes.
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« Euh… t’es sûre que c’est le moment de lire ? lui demanda Romain.
— On vient de courir, non ?
— Oui.
— On vient de manger, non ?
— Oui.
— On doit se reposer, non ?
— Oui.
— Alors c’est le moment de lire. De toute manière, c’est toujours le moment de lire. »
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