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Est-ce que c'est de qualité ? Oui. Est-ce que j'ai aimé ? Oui. Est-ce que j'aurai pu l'aimer encore plus ? Probablement.

J'ai trouvé que l'histoire prenait son temps, et qu'elle semblait se laisser porter sans véritable enjeu durant les premiers tomes. Ensuite, l'arrivée de Kubo change la donne  en donnant une profondeur à l'histoire, mais aussi aux autres personnages qui sont sublimés par les dessins de l'auteur. Plusieurs scènes m'ont beaucoup ému de part leurs beautés ou la force qui s'en dégageait. le lien avec Fukushima invite à la réflexion sur le nucléaire tandis que le côté surnaturel nous invite à une réflexion sur la mort et sur notre propre existence. Un manga que j'ai apprécié, mais qui manquait de profondeur.

À lire si vous aimez le fantastique et la politique, ou si vous souhaitez rencontrer votre ange gardien.
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Entre thriller psychologique et histoire parapsychique, le titre soulève des questions intéressantes comme notre rapport à la politique et à ses acteurs et notre peu d'empathie que l'on peut avoir pour les fonctions dirigeantes.
Sans grande flamboyance, le titre reste tout de même maîtrisé avec des personnages bien caractérisés et une intrigue bien rythmée.
Mais avec Takahashi, c'est surtout l'aspect graphique qui frappe le premier, ce dessin à l'encre de chine avec beaucoup de profondeur, de noirceur et un trait vif, le regard est happé.
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C'est un premier tome, donc c'est un peu difficile de juger de l'intérêt de la série à venir. le sujet semble plutôt original : une fille (jeune et blonde) qui attend sa réincarnation est envoyée pour être l'esprit protecteur du premier ministre japonais. Un premier ministre au plus bas dans les sondages et qui a bien besoin d'un petit coup de pouce. le coup de pouce sera au rendez-vous. Et il faudra attendre les prochains tomes pour savoir ce que le premier ministre en fera, de ce coup de pouce…
Je ne suis certainement pas une spécialiste des mangas, mais j'ai trouvé cette histoire sans grande originalité. Les pensées noires comme de simples bulles noires, c'est un peu littéral me semble-t-il… Je crois que finalement je me suis un peu ennuyée et puis la fille toute gracile avec des positions qui mettent en évidence ses principaux atouts… Je sais que c'est en partie le genre qui veut ça, mais tout cela n'est pas pour moi, je crois que je ne saurai pas comment ce ministre utilise le coup de pouce qui lui est offert.
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Tsutomu Takahashi est devenu un auteur assez bankable chez nous. Panini, en tout cas, l'a beaucoup porté il y a une quinzaine d'années et il revient en force en ce moment. Après la réédition, toujours en cours de Sidooh, avec laquelle personnellement je me régale, l'éditeur a décidé de republier Soul Keeper, une série postérieure en 8 tomes.

Dans les oeuvres de Tsutomu Takahashi il y a souvent une note fantastique et surtout une certaine violence qu'elle soit physique ou psychologique. Ici, il allie les deux avec une héroïne morte qui a été nommée esprit protecteur et dont l'âme doit descendre sur Terre pour accompagné un vivant dans le besoin. L'auteur propose ainsi sa version d'un célèbre mythe japonais : le shinigami, qu'on a déjà vu dans d'autres oeuvres comme Bleach, Death Note ou encore Yuyu Hakusho qui est peut-être le plus proche ici, sauf qu'au lieu de partir sur un shonen plein de nekketsu, il propose une oeuvre plus sérieuse et sociale.

Dans ce premier tome, l'auteur pose les bases de sa série et explique les mécanismes qui vont la régir. Nous faisons la connaissance sommaire d'une héroïne en devenir. Nous découvrons son caractère légèrement rebelle mais altruiste. Cependant, ce n'est pas vraiment elle qui accroche notre regard mais plutôt celui qu'elle va devoir protéger, qui ô surprise, se révèle être le Premier ministre japonais !

Avec l'efficacité légendaire qu'on lui connaît, l'auteur va donc nous faire entrer par les coulisses dans la tambouille politique de son propre pays. Il va, dès ce premier tome, dénoncer la solitude de ce rôle, son caractère pesant, les magouilles politiques ainsi que les pressions. Ce n'est pas joli joli mais si on reste sur cette ligne, ça promet d'être passionnant, l'héroïne a tout de même plus de 500 jours à passer à ses côtés, il y a de quoi raconter et j'espère que ce sera le cas.

Cette efficacité se retrouve également, comme toujours avec l'auteur, dans la composition de ses planches où tout coule de source. C'est fluide, archi fluide, à l'image de cette héroïne glissant d'un monde à l'auteur. Mais c'est aussi âpre et à tendance sombre et malsaine, comme dans ses autres oeuvres, quand on rentre dans la tête du Premier ministre ou encore quand on rencontre d'autres politiciens. le malaise nous saisit alors pour ne pas nous quitter, c'est insidieux mais puissant.

Soul Keeper se présente donc comme une oeuvre au démarrage particulièrement efficace, avec une certes une héroïne qui s'efface derrière le propos mis en scène, mais avec une promesse sérieuse de dénonciation de la tambouille politique japonaise, ce qui pourrait s'avérer passionnant. J'ai hâte de voir si cela se vérifie.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Dans le monde merveilleux du seinen, Tsutomu Takahashi est un maître. Depuis quelque temps , le travail du mangaka ne passe pas inaperçu avec d'abord quelques nouveautés de chez Pika comme Neun, un thriller historique et sans concession se déroulant durant la seconde guerre mondiale ou encore le très récent Black Box , un manga de boxe promettant entre deux rings une bonne tourmente.

De leur côté, panini poursuit la réédition de ses oeuvres avec Sidooh et ce dernier titre Soul Keeper , un manga fantastique qui combine à la fois spiritualité aux frontières de l'onirisme, l'horreur et tranche de vie teinté d'amitié et d'épreuve.

Un combo remarquable mené par la main de maître de Tsutomu Takahashi qui nous plonge à nouveau dans une intrigue fantastique aux frontières de la vie et de la mort. Ce premier volume de Soul Keeper s'ouvre d'ailleurs directement sur l'Au-delà dans une zone où les fantômes apprennent à se bonifier en vue de leur futurs réincarnations. C'est le cas de Ryon, le fantôme d'une jeune et jolie fille de 18 ans qui préfère paresser et jouer à des jeux de société plutôt que de suivre les cours de réincarnations. Mais l'occasion de faire ses preuves lui est finalement donnée lorsque l'esprit supérieur lui impose de servir d'esprit protecteur à un vivant et pas n'importe lequel puisque Ryon choisira au hasard Soichiro Kasuga, l'actuel Premier Ministre du Japon !

Une entrée en matière efficace avec une petite note de poésie notamment dans cet introduction mystérieuse dans l'au-delà : un passage soignée entre chara-design diversifiée et espaces pénétrants... Mais bien vite, l'intrigue bascule dans la réalité, plus précisément celle du premier ministre japonais dont on ne peut que constater l'amertume de la solitude. A la manière d'un inception, Ryon, son esprit protecteur va s'infiltrer en lui pour tenter d'enlever tout le mal qui ronge l'âme du ministre. L'occasion pour Tsutomu Takahashi de mettre en place une petite atmosphère inquiétante qui sera d'ailleurs particulièrement relevé dans le second volume avec l'apparition d'un antagoniste des plus terrifiants.

Le soin apporté aux décors, cet élégance de l'encrage et des trames donnent de l'âme à ce premier volume. le mangaka équilibre magistralement cette intrigue entre réalité et spiritualité avec d'un côté la vie de ce ministre et les complots politiques qui se dressent face à lui et de l'autre Ryon qui tente de le sauver de ces démons intérieures mais ce n'est qu'un début et dans ce premier tome, Tsutomu Takahashi concentre avant tout son scénario sur cette rencontre entre les deux personnages, rencontre qui entraine un regain de vie pour l'homme politique bien décidé à reprendre son travail en main . L'ambiance anxiogène est donc un peu timide dans ce premier tome et les conflits intérieurs se résolvent assez rapidement mais les épreuves ne font que commencer pour Ryon et le ministre.

Loin d'être sinistre, ce premier volume pose déjà une certaine humanité émanant de ce duo de personnages, de quoi attirer facilement le lectorat dans cette poignante, effrayante et envoutante histoire.

Ce premier tome de Soul Keeper présente adroitement les ingrédients qui font la force de ce manga. Un fantastique combiné à de sérieux thèmes comme le contexte politique, la mort tout en y insufflant une note de poésie tantôt angoissante, tantôt apaisante. La force de ce début de manga tient cependant dans ce duo formé par Ryon et son protégé, un duo atypique qui donne un certain élan d'humanité à l'oeuvre de Tsutomu Takahashi .
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Savez-vous ce que font les fantômes pour passer leur temps? Tsutomu Takahashi lui avait sa petite idée derrière la tête et a décidé de le raconter dans une série "Soul Keeper". On sent l'influence du bouddhisme sur les différents niveaux de progression selon ces efforts à bonifier son âme. L'héroïne n'étant pas très appliquée, elle va devoir aller sur Terre et accompagné un humain jusqu'à ce qu'il meurt. le hasard l'a mené vers le premier ministre japonais et il n'est pas aidé par la vie. Son âme est engluée par de la matière noire visqueuse qui ronge l'individu. Cela est du par son impopularité public et son entourage néfaste. Si le prédécesseur de Riyon a été dévoré par le côté obscur de la force, elle ne va pas se laisser faire si facilement. D'ailleurs, elle va déroger un peu à la règle en se montrant à l'humain car il va falloir changer et plus vite que ça. Qu'importe, n'est-ce pas le résultat qui compte? le mangaka propose de porter un autre regard sur la politique qui est pourri de l'intérieur par des jeux de pouvoirs et de la pression que cela engendre. On le sait bien "qu'un grand pouvoir engendre de grandes responsabilités" cependant tant de bassesses et de médiocrités sont-elles nécessaires? Prendre comme protectrice une adolescente de 18 ans incite à porter un autre regard sur la vie ce qui va impulser des actions singulières. le côté mystique sera poussé jusqu'au fait que le ministre développe des dons tel lire dans les pensées de son entourage. Atout ou handicap? C'est le premier tome de la série donc la réponse se fera par la suite. En tout cas le cadre est bien posé et nous donnes envie de poursuivre. Que va t'il arriver dans les 500 jours restants de l'homme politique? Et aussi que va devenir Riyon?
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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On critique souvent nos gouvernants en les traitant d'incapables par exemple si ce n'est de mots plus méchants. La classe politique n'a pas une bonne image dans l'opinion politique populaire. Pour les médias, c'est tout autre chose car ils peuvent toujours mettre l'accent sur un homme qui se révèle souvent une baudruche préfabriquée qu'un véritable phénomène de société. Pour le reste, lorsqu'on occupe le rôle de premier Ministre d'une grande nation, on vit surtout la solitude du pouvoir.

Au vu de la couverture, j'avais peur d'un récit à base de lycéenne ayant des supers pouvoirs ou tombant désespérément amoureuse. Ouf, on l'a échappé belle. Ce récit s'avère assez passionnant sur un thème très peu exploitée. Il fallait le faire pour un ange de s'intéresser à un homme politique. On apprendra que ce ne sont pas tous des démons. J'aime bien l'expression « tous pourri » qui fait surtout pilier de comptoir.

Le registre reste tout de même celui du fantastique avec une organisation assez détaillé et original du ciel, du purgatoire et de l'enfer. On ne peut s'empêcher de penser à certains politiques français qui sont rejetés par la population en faisant un parallèle qui ne sera pas forcément douteux.

Cette série sort incontestablement du lot. Elle doit encore prouver tout son potentiel. Au bout de trois tomes, on peut néanmoins déjà dire que c'est une réussite.
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Voici un sympathique Manga en seulement 8 tomes, qui se dévorent les uns après les autres. le scénario peut intriguer : une jeune fantôme est chargée par le hasard d'un tirage au sort de veiller sur le premier ministre du Japon pour parfaire sa formation d'ange gardien. Cet homme au bout du rouleau et détesté par son peuple va rapidement reprendre du poil de la bête grâce au soutien de son dynamique ange gardien, avec laquelle il a la chance de pouvoir communiquer. Ils se lancent ensemble dans une lutte contre "le Mal", parfois un peu caricaturale il est vrai. le contexte est particulièrement intéressant : nous sommes en 2011, juste après le drame de Fukushima et l'auteur associe les puissances maléfiques aux radiations nucléaires. Les personnages sont attachants et l'intrigue est bien ficelée. Quelques grosses ficelles mises à part, cette série est un vrai plaisir de lecture.
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Ryon est une l'âme d'une jeune fille dans le monde des fantômes.Elle sèche ses cours pour bonifier son âme pour jouer à des jeux de société avec un ami.
Elle se retrouve alors à devoir être l'esprit protecteur du ministre du Japon et...
VOUS VEREZ LA SUITE EN LE LISANT!
Marine 5ème
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Soul Keeper raconte le défi que Riyon, un fantôme doit relever pour élever son âme : veiller sur un vivant à qui il reste peu de temps à vivre. Pour pimenter un peu la tache qui lui est confiée, il sd trouve que cet homme n'est autre que le Premier ministre du Japon, un homme fortement critiqué par les citoyens, la presse et les pairs. Difficile alors de chasser les idées noires et redonner de la joie de vivre à une telle personne...

Les graphismes sont assez simples mais efficaces quoi que très inégaux selon les scènes. La narration et les dialogues sont très dynamiques. le sujet n'est pas particulièrement original, il m'a fait penser à la série (certes inachevée) Dead Like Me et d'autres scénarios SF mais dans ce que j'ai pu lire en manga, ça change.
Bien sûr on n'échappe pas à des visions très manichéennes sur le pauvre Premier ministre (qui est "le souffre douleur de tout le Japon " ) un peu facile à mon goût.
J'ai tout de même passé un bon moment de lecture, mais pas sûr que j'irai jusqu'à me fournir la série complète.
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