Qui ne se plante pas ne pousse jamais, c'est l'histoire d'une bretonne (Jacqueline), qui apprend qu'elle a une maladie incurable, on ne sait pas très bien de quoi il s'agit, on suppose Alzeimer, Parkinson peut être ? Jacqueline aime sa maison, son chien, la côte bretonne et le chocolat. Mais ce qu'elle aime par dessus tout, ce sont ses deux petits enfants : sa petite fille Margaux, et son petit fils adopté Alexandre. Margaux travaille dans la chocolaterie familiale, elle est jeune, belle et efficace, elle parcourt le monde pour vendre ses chocolats. Alexandre est interne aux urgences.
La maladie de la vieille femme va les rapprocher inexorablement et ce qu'ils cherchaient, chacun sans le trouver va se révéler au fil du livre, entre Cuba et Québec, entre Londres et Berlin, entre Paris et Fréhel.
Même si j'ai aimé le côté pittoresque du livre, j'ai globablement été déçue, j'ai trouvé les personnages assez fades (la blonde fatale et le beau médecin), un peu déconnectée de la vie réelle (milieu social très favorisé, la belle Margaux a même une "dame de compagnie"), la trame convenue, sans aspérité. L'histoire est somme toute assez banale : une personne âgée entremetteuse essaie de réunir ses deux petits enfants qui réalisent qu'ils s'aiment au cours du livre.
Je retiens l'idée des dictons que j'ai bien aimée, et les recettes qui parsèment (et sauvent) le livre.
Au final, une lecture agréable, sans plus ...