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sur 819 notes
Alexandre est épuisé par son travail stressant et les préparatifs d'un mariage qui vont bien trop vite. Margaux a un planning de ministre, cumule les déplacements dans le monde. Jacqueline sait que la fin est proche et ne veut pas laisser les choses telles qu'elles sont. Un brin excentrique, pleine d'espièglerie et possédant une belle philosophie de vie, elle va tenter le tout pour le tout pour arriver à ses fins, menant Alexandre et Margaux jusque Cuba et ses parfums envoûtants. Elle veut les voir rire, danser, rêver, pimenter leur vie et surtout vivre! Il faut parfois savoir se tromper pour avancer, profiter de la vie et du moment présent mais aussi profiter de ses proches avant qu'il ne soit trop tard et laisser les souvenirs nous envahir qu'ils soient bons ou mauvais. Une lecture qui fait du bien! (...)

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« A la Sainte Catherine tout bois meurt ou prend racine »
Une expression qu'aime employer Jacqueline, l'héroïne de l'histoire. Jacqueline, une grand-mère guillerette qui, malheureusement, vient d'apprendre qu'elle est atteinte d'une maladie incurable et dégénérative. Elle sort de l'hôpital et décide, pendant qu'elle est encore valide, de planter un saule- pleureur au fond de son jardin.
Voyant sa fin proche elle n'a qu'une idée en tête : réunir Alexandre, le garçon qu'elle a élevé, (interne en médecine il est débordé et absorbé par son travail) et Margaux, sa petite fille, elle aussi ne vivant que par son travail dans l'importante fabrique de chocolat familiale, elle parcourt le monde pour ouvrir des succursales. Il est évident que, s'ils ont partagé de bons moments dans leur enfance, ils sont bien trop pris par leur vie professionnelle pour penser à se retrouver.
Rien n'arrête Jacqueline, elle a un plan et va mettre en oeuvre un scénario complétement déjanté.
Je retrouve Sophie Tal Men pour la troisième fois et ce livre, malgré la maladie de Jacqueline, est plein de fraîcheur, de vie, d'espoir et de tendresse. Elle a pour habitude de parler de sa Bretagne et cette fois c'est au Cap Fréhel qu'elle nous emmène. Sans oublier un petit clin d'oeil à la médecine.
L'auteure a une écriture fluide, c'est bien écrit, pas de prise de tête pour le lecteur qui n'a qu'à se laisser bercer. Beaucoup de gaieté, de fraîcheur, d'inattendu … J'ai bien aimé et si, pendant ma lecture, j'ai beaucoup souri… j'ai tout de même versé quelques larmes discrètes.
Merci Sophie, j'ai passé un bon moment avec votre livre qui est arrivé au bon moment !
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Il n'y a pas que dans le chocolat qu'on trouve du réconfort...Lire du Sophie Tal Men en procure aussi!
Jacqueline, 82 printemps, vit à Cap Fréhel, elle est plutôt ce qu'on appelle une mamie rock n' roll... Elle roule en mini Cooper jaune, elle est coquette et aime danser malgré sa maladie et le fait qu'aucun retour ne sera possible, elle est condamnée. Jacqueline n'a pas peur de mourir mais elle donne un point d'honneur à une dernière volonté avant son départ : mettre ses petits-enfants sur le bon rail. Eux... pourtant si proches...ne se sont pas revus depuis 10 ans. Elle met en place un stratagème en plongeant dans ses souvenirs.

Alexandre, c'est son petit-fils par procuration, elle l'a vu grandir et s'en est occupé comme de son propre descendant. Il est interne aux urgences de Quimper. le bal des brancards et les gardes l'épuisent fortement. Il va bientôt se marier avec Hortense, institutrice... Il semble perdu... A-t-il véritablement envie de franchir ce cap?

Margaux, c'est sa petite fille, reconnue dans le monde du chocolat. Elle vit à Paris mais ne cesse de se déplacer au delà des frontières. Gracieuse, chic, raffinée avec un soupçon d'arrogance,elle n'aime pas être contredite. Elle jongle entre création, marketing, packaging, journalistes et voyages d'affaires. Elle mène une vie à 100 à l'heure. Mais cette vie de working girl lui convient-elle ? Cette soif de travail ne cacherait-elle pas un malaise bien gardé au fond d'elle ?

Conseil: Munissez-vous d'une tablette de chocolat, vous en aurez littéralement besoin durant votre lecture.

Bravo @sophie_tal_men pour ce roman qui allie la gourmandise et une jolie philosophie de vie !

Parfois il faut savoir se "planter" pour avancer... On referme ce livre avec la délicieuse envie de pâtisser le Kalouga de mamie Jacqueline !
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Un petit break entre deux lectures sérieuses, je ne sais pas trop pourquoi j'avais noté ce livre comme étant à lire.
C'est gentil comme tout, sans prétention, plein de bonnes intentions.
Côté plantation, c'est la Bretagne et sa mémé (manque les galettes quand même) qui est un peu sorcière ou fée selon l'appréciation (manque les korrigans quand même). C'est cette vieille dont l'auteure nous suggère de méditer les formules (manque un peu de finesse quand même) et qui est à l'origine du scénario que l'on peut prévoir dès la page trois (manque un peu d'originalité quand même).
Côté pousse c'est le petit monde délocalisé globalisé qui vend ses chocolats de luxe de Berlin à Quebec en passant par Londres. Mais qui s'ennuie quand même de solitude (manque un peu de vrai souffrance quand même). le seul souci étant de nommer les variantes de ce que le vulgaire peuple nomme "chocolat" (manque pas de superlatifs et de noms savants par contre).
Au milieu de ce maelstrom de saveurs et de bonbons sentiments, un brave gars médecin qui hésite entre s'enraciner en Bretagne à soigner la France populaire sur les conseils de la vieille qui va crever toute seule ou presque ou suivre le destin international de sa dulcinée héroïque qui chevauche les continents sur ses Airbus, Boeing et autres (manque un peu de cheval quand même).
Le choix? Regardez les parkings de médecins des cliniques et vous aurez la fin de l'histoire.
Je crois que ce que je viens d'écrire n'est pas la grille de lecture qu'en attendait l'auteure. Ceci illustre la très belle phrase de Flaubert :
"Si le lecteur ne tire pas d'un livre la moralité qui doit s'y trouver, c'est que le lecteur est un imbécile ou que le livre est faux au point de vue de l'exactitude"
Cela me fait un peu peur . . .
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J'ai eu la chance de pouvoir lire ce roman en avant-première et je remercie pour cela sincèrement les Editions Albin Michel et Sophie Tal Men. Un moment de bonheur que je n'ai pas boudé, croyez-moi !

Comme pour les précédents romans de l'auteure, j'ai ouvert ce livre et dès les premières lignes, je me suis laissée emporter par l'histoire. J'ai aimé la fraîcheur de ce nouveau roman, les personnages, la Bretagne en fond… Les petites apparitions de Marie-Lou, personnage principal de la précédente saga sont là juste où il faut.
Ici, le monde de l'internat en médecine, cher à Sophie Tal Men, côtoie étroitement celui du chocolat. Ah j'ai eu envie plus d'une fois de croquer dans un bon chocolat à la lecture de ces lignes. Et alors les descriptions qu'en fait Margaux vous font tout simplement saliver. On retrouve bien là le péché mignon de l'auteure (Elle le confiait d'ailleurs lors de son interview publiée sur mon blog le 18 février).

L'histoire va de Margaux ,jeune business woman surbookée, à Alexandre, son ami d'enfance qui termine son internat puis s'installe comme généraliste. le trait d'union c'est surtout Jacqueline, cette grand-mère attachante, qui a plus d'un tour dans sa besace pour faire renouer ces deux marmots qui se sont éloignés, l'âge adulte venu. Chacun s'est laissé happer par son travail, pour mieux oublier ses failles sentimentales. L'un et l'autre vivent dans des tourbillons et Jacqueline va les forcer à se calmer, à prendre le temps. Bref à se recentrer et à vivre tout simplement, en prenant le temps de donner aux autres, de les regarder, les écouter. Pour finalement mieux se retrouver non ?

Ce roman est tendre, doux, teinté d'humour et il fait vraiment du bien. Je vous le recommande ! Pour moi c'est un coup de coeur et j'attends déjà avec impatience les prochains écrits de Sophie Tal Men.
Lien : http://jadorelalecture.com/2..
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Jacqueline, 80 ans, a une maladie dégénérative. Elle décide de faire comprendre l'évidence à deux jeunes gens qui comptent énormément pour elle, en organisant un jeu de piste. Margaux est sa petite fille et est orpheline de mère. Quant à Alexandre, la vieille dame s'en est occupée comme si elle était sa grand-mère, alors que ses parents étaient toujours en voyage.


J'ai aimé le personnage de Jacqueline. Elle est pleine d'humour, très maligne et très joueuse. Ses actes sont guidés par l'amour qu'elle porte aux deux personnes qui lui sont les plus chères. Au début du livre, elle m'a séduite, j'étais prête à succomber, d'autant plus que son prénom et sa personnalité me rappelaient ma mamie. Malheureusement, elle n'a pas été assez présente pour que l'étincelle prenne entièrement.


Margaux m'a beaucoup énervée, pendant les premiers chapitres. Au fil du livre, elle se révèle plus sensible, mais là aussi, son portrait n'a pas été assez poussé à mon goût, pour que je m'y attache. Pour Alexandre, cela a été le contraire. Je l'aimais bien au début, je le trouvais touchant, puis, au fur et à mesure, j'ai trouvé qu'il se laissait trop porter, j'aurais aimé qu'il s'affirme plus.


L'écriture est agréable. Des dictons rythment l'histoire et c'est un point que j'ai apprécié....


La suite sur mon blog


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Quand j'etais enfant, j'aimais explorer les saveurs, des palettes sucrées ou salées. Et ce que ce soit en étant le comis de cuisine de mon Papa, en savourant les goûters d'été chez mes grands parents, en ayant la chance de dîner de repas d'adultes. Cela a eu pour résultat de me former le palais, et de faire de chaque repas un moment de fête. Je me suis ainsi affublée de l'adjectif ‘gourmette'. Ce qui n'allait pas sans déclencher l'hilarité générale.

De cette époque innocente, j'ai gardé la volonté de faire rire autrui, même à mes depens. Surtout à mes dépens. Mais également mon amour des arts de la table. Mes goûts évoluent au fur et à mesure du temps. Ma dernière lubie étant les mets sucrés épicées, tel que les chocolats ou le thé. En cet hiver interminable, cela me donne du baume au coeur et de la chaleur.

Coupler à cela mon amour de la Bretagne, il ne m'en fallait pas plus pour croquer à pleine dent le dernier roman de Sophie Tal Men, Qui ne se plante pas ne pousse jamais. Je vous laisse prendre connaissance de cette nouvelle aventure chargée d'embruns et de rhum avec ces quelques lignes : « Lorsqu'elle apprend qu'elle est malade, Jacqueline mesure plus que jamais le prix de chaque instant. Au crépuscule d'une vie riche d'expériences et de souvenirs, elle veut faire partager son goût du bonheur aux deux êtres qui comptent le plus à ses yeux. Alexandre, le garçon qu'elle a élevé, jeune interne en médecine, et Margaux, sa petite-fille, qui travaille dans l'illustre chocolaterie familiale. Tous deux ne sont qu'à la moitié du chemin et déjà happés par leur vie professionnelle ! Depuis les falaises du Cap Fréhel où la vieille dame les a réunis, elle met sur pied un projet un peu fou pour qu'enfin ils ne s'empêchent plus de rêver et écoutent battre leur coeur. Car savoir qui on est, c'est savoir où on va… sans redouter les obstacles qui vous font grandir ! »

On quitte non sans regrets le Finistère pour planter l'intrigue entre la côte de granite rosé, La Havane et Paris. Enfin pas reellement, les quelques scènes à l'internat de Quimper, qui se recoupent avec quelques moments de battre la Chamade nous permettent de tourner la page en douceur sur les aventures de Marie Lou et Matthieu.

Sous des effluves de chocolats et des saveurs au doux parfum de madeleine de Proust, nos nouveaux amis, Margaux et Alexandre, vont apprendre beaucoup. Apprendre la valeur de la vie dans son caractère éphémère. Savourer les instants qui nous rendent vraiment heureux et à se cristalliser autour. Faire son deuil. Des disparus. Mais également de ce qui nous rend malheureux malgré nous.

Cette lecture gourmande s'est faite d'une traite, avec sourires et larmes au coin de l'oeil. On assiste à des moments de vie qui pourraient être les nôtres. A la rencontre de générations qui confrontent leur jeunesse et leur peur de vivre, avec le grain de folie et l'impuosité de ceux à qui il ne reste que peu de temps.

Avec Qui ne se plante pas ne pousse jamais, Sophie Tal Men nous fait vivre une jolie tranche de vie emplie d'une palette d'émotions qui sont les nôtres. Si ce n'est déjà fait, chers amis bretons (et non bretons) courez chez Dialogues vous procurez ce dernier roman de mon auteure lorientaise préférée.
Lien : https://lesjolismotsdeclem.c..
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C'est mon premier roman de l'autrice et j'ai passé un bon moment.

L'autrice a une écriture fluide et on se laisse bercer par l'histoire grâce à ces jolies descriptions de la Bretagne.

Un roman rempli de fraîcheur, de personnages attachants sur fond d'une jolie "leçon" de vie.

Une ode à la gourmandise (surtout au chocolat), petit clin d'oeil à la médecine également.

Big up à Jacqueline, ce personnage haut en couleurs et plein d'humour.
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J'ai découvert la plume de Sophie Tal Men l'an dernier lorsque j'ai reçu de battre la chamade en service de presse. Je suis tombée sous le charme de ses personnages. Elle nous revient cette fois-ci avec le personnage d'Alexandre. Un collègue de Marie-Lou et qui fait également son internat au même hôpital. Je vous conseille donc de lire sa trilogie avant ce tome-ci, mais si ce n'est pas le cas, ce n'est pas plus grave que cela, car il peut se lire indépendamment.

Les personnages de ce roman sont tellement attachants. le fait de s'inspirer des gens qui l'entourent pour écrire ses romans doit grandement aider à les rendre aussi sympathiques et charmants. Jacqueline est une grand-mère si adorable. Elle est à la fois espiègle et sage. Quant à Margaux, elle peut sembler froide et rigide à l'extérieur, mais en y regardant de plus près, elle est tendre à l'intérieur. Elle a juste oublié qu'elle pouvait prendre le temps de vivre et de respirer. Sans oublier Alexandre, un jeune homme empathique et presque aussi espiègle que Jacqueline!

Sophie Tal Men a le don de nous faire saliver tout au long de ce roman! Tous les passages où les protagonistes nous parlent de chocolat et de gâteaux nous donnent le goût d'aller nous acheter une boîte de chocolat et de la savourer en même temps qu'eux! Et j'ai bien apprécié de retrouver quelques-unes de ces recettes à la fin du bouquin. D'ailleurs, j'ai bien hâte de les essayer.

Encore une fois, je ressors complètement charmée par le récit. Je suis passée par plusieurs émotions en lisant ce petit bouquin, mais surtout, j'ai le goût de lire d'autres romans de cette auteure. J'avais apprécié de battre la chamade, mais celui-ci, je l'ai tout simplement adoré. Un roman feelgood comme je les aime.

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Un roman qui se dévore et qui donne envie de croquer la vie .... et du chocolat!

J'ai adoré faire connaissance avec les personnages principaux comme les secondaires. J'ai beaucoup aimé suivre leurs évolutions, leurs remises en question. J'ai vraiment eu l'impression de les connaître, de les suivre de Paris, au cap Fréhel en passant par Trinidad, Londres...

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