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sur 185 notes
"Au gré du vent", comme le dit le titre en japonais, l'arpenteur parcourt les rues d'Edo, le Tokyo du XIXe siècle.
Par tous les temps, à toutes les saisons, il nous fait découvrir la vie des petites gens de ces quartiers. Nous rencontrons des marchands, des badauds, des artistes... Nous suivons le rythme des saisons.
Suivant le compte des pas et les diverses mesures japonaises anciennes, nous apprenons petit à petit le grand projet de l'arpenteur : mesurer la longueur d'un méridien. Pour cela, il imagine toutes sortes d'outils et de machines. Mais nous ne le verrons pas les mettre en oeuvre puisque la BD est terminée !
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Je continue mes lectures avec cet auteur, j.ai trouvé ce roman graphique un peu différent des autres. Beaucoup plus poétique, c'est une longue ballade à travers une époque lointaine, on sillonne des routes nous menant dans des petits coins de paradis, admirer les cerisiers en fleurs, le vol des lucioles ou une virée en barque au clair de lune. C'est très romantique. Une pointe de philosophie en essayant de comprendre en observant la nature , le sens du mot : liberté. Où se trouve sa propre liberté ? Qu'est la liberté en somme ? ce n'est qu'une simple approche mais en suivant notre protagoniste dans ses virées on se surprend à réfléchir à ce petit mot : liberté.
Comme toujours les dessins sont sublimes à la fois sobres mais vivants et en harmonie avec l'esprit de l'ensemble qui ma fois fort charmant et apaisant.
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Après plusieurs roman graphique de Jirô Taniguchi je le retrouve dans cette perle de sobriété : Furari. Un des rares dessins que j'aime sans couleurs. Sa force par sa précision, la clarté et surtout la sobriété, un essentiel d'élément pour bien décrire le contexte, l'ambiance et l'histoire qui se déroule. Une histoire qui peut semblé simple, un retraité qui s'amuse à mesurer par ses pas des distances d'une rue à l'autre. Un histoire qui peu semblé banal et sans digne d'intérêt, mais Jirô Taniguchi nous prend par les yeux et nous amènent jusqu'à la fin avec calme et pondération. C'est un doux et calme plaisir.
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Début XIXe, un homme à la retraite passe son temps à parcourir Edo (ancien nom de Tokyo) tout en comptant ses pas, dans le but de dresser une carte de la ville.
On l'accompagne ainsi dans ses déambulations, rencontres, découvertes et rêveries... J'ai adoré me laisser ainsi emporter par cette douce marche poétique et contemplative. Les dessins de Taniguchi sont encore une fois magnifiques et invitent à l'observation et la sérénité.

Un livre à lire et relire.
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Résumé : L'histoire se déroule dans un japon ancien. On suit le narrateur, un poète géomètre qui sillonne son pays. On y découvre une autre culture, d'autres moeurs, d'autres paysages.

Le mot de la fin : La première lecture m'a plu par la poésie de la trame où l'on découvre cet autre monde, fait de paysages antiques, d'une nature sensible et des êtres curieux, respectueux.

Cependant il me manquait le contexte et les clefs de compréhension pour cet ouvrage.

En effet, Furari signifie au grè du vent et représente Tadataka Inô, géomètre du XIX qui a réalisé la première carte de son pays.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Un autre manga de Taniguchi, dans un style différent, qui m'a bien plu !
Furari, ou "au gré du vent", est une suite de plusieurs déambulations contemplatives au sein d'Edo, le Tokyo du 18e, par un géomètre qui souhaite cartographier le Japon.
Les cerisiers en fleurs, la lune et les étoiles ou encore les animaux rencontrés sont autant de sujets d'extase et de réflexion pour lui, quitte à se prendre pour l'un d'entre eux et voir la ville à travers leurs yeux. Des haïkus viendront ponctuer cette promenade poétique qu'il fera seul ou accompagné de sa femme, amusée par les divagations de sa mari. D'habitude je n'aime pas trop ce format sans fil narratif, fait d'une succession de petites histoires, mais ici, le thème s'y prête bien et ça ne m'a pas dérangée. Les illustrations détaillées de la ville d'Edo et de la nature japonaise sont aussi un vrai régal !

Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Toujours dans ma recherche de complétude, j'ai eu envie de lire cette oeuvre un peu annexe de Jirô Taniguchi qui fleure bon le passé. J'ai eu pour cela la chance de le trouver à petit prix en occasion parce que je ne sais pas si je me serais lancée autrement.

Furari, qui signifie en français "au gré du vent", c'est un peu le mélange de deux de ses oeuvres : L'homme qui marche et Rêveries d'un gourmet solitaire. On se met dans les pas et les rêves d'un japonais retraité dans l'Edo du XIXe siècle et on suit ses déambulations dans la ville. Ce héros, inspiré d'un personnage historique tout comme plusieurs autres qu'il croise, est un géomètre et cartographe qui arpente la ville en comptant ses pas pour en mesure les distances et dresser la première carte moderne du Japon.

Un sujet intéressant sur le papier, original même, car jamais traité, mais qui dans la forme ne m'a pas toujours passionnée. Suivre un homme qui passe son temps à compter ses pas, ça peut lasser, surtout que l'auteur aime bien répéter les mêmes scènes et la même trame narrative. Ajoutez en plus une promesse pas vraiment tenue quant à la réalisation de la fameuse première carte moderne du Japon, et vous comprendrez peut-être ma légère déception après avoir refermé ce livre.

Pourtant, l'ambiance est très plaisante, lente mais poétique et onirique. le mangaka aime mélanger chapitres très terre à terre ayant trait à la science qu'est la cartographie, et chapitres plus poétiques où le héros se laisse emporter par sa folle imagination. J'ai beaucoup aimé ces derniers. C'était très beau de le voir suivre dans la peau d'un oiseau, d'un chat ou encore d'une fourmi, une rythme animalière peu utilisée dans le manga et pourtant très riche en terme de point de vue notamment.

Il se dégage aussi un je ne sais quoi de très chaleureux dans cette histoire où l'on suit un retraité passionné par la mesure. Sa relation avec sa compagne est attendrissante, celle-ci comprenant ses petits tocs et travers et l'accompagnant dans tout, en bonne épouse japonaise à l'ancienne. le Japon d'autrefois est d'ailleurs très bien retranscrit. C'est peut-être ce qui m'a le plus plu dans le titre. J'ai passé énormément de temps à regarder dans les moindres recoins les nombreuses cases consacrées à la vie dans l'ancien Edo et Jirô Taniguchi s'est bien attardé là-dessus lui aussi, proposant des cases fourmillants de détails, des tenues aux postures, en passant par les métiers, actions de la vie quotidienne ou encore les décors. C'est un vrai petit cours d'Histoire de la vie à Edo au XIXe.

C'est justement grâce au talent de conteur graphique du mangaka que cela fut permis. Si j'ai eu un peu de mal avec la trop grosse tête du héros par rapport à son corps, j'ai par contre été enchantée par le trait précis, vif et foisonnant du décor urbain aussi bien que naturel ainsi que des costumes. C'est un vrai régal visuel comme presque toujours avec lui.

Ainsi n'eut été cette promesse non tenue et cette lenteur dû à une intrigue racontée sur le mode des tranches de vie, je pense que j'aurais passé un très beau moment. Ici, ça se traine un peu et ça ne va pas jusqu'au bout du propos. Cela reste donc, comme je le pensais, un Taniguchi mineur.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Après avoir lu la bande dessinée sur le louvre, j'ai eu envie de découvrir d'autres livres de jirô Taniguchi. Je ne pense pas lire tout ce qu'il a fait. Seulement les bandes dessinées qui m'intéressent. le style de dessins est vraiment très beau et très détaillé. il y a de l'espace dans chaque illustration.


Ici, on est dans le Japon médiéval. J'adore cette époque historique. On y est vraiment grâce au trait de l'auteur mais également par les traditions et les métiers de l'époque qu'il mentionne. C'est également un hymne à la nature. le personnage principal essai de comprendre les animaux qu'ils croisent que ce soit la libellule, la baleine ou la tortue par exemple. Il s'en inspire pour son métier.


L'une des rencontres marquantes est celle avec un apprenti travaillant les haïkus. Cet apprenti montre que l'on ne peut jamais atteindre la perfection. On se doit de s'améliorer tout au long de sa vie pour espérer approcher le talent de son maître. Les références aux grands noms de la culture japonaise fait également plaisir à redécouvrir.


En bref, j'ai passé un très bon moment avec cette bande dessinée. N'hésitez pas à me recommander d'autres titres si vous en connaissez.
Lien : https://lessortilegesdesmots..
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Cet homme, géomètre du XIXème siècle qui arpente les rues de Edo –le vieux Tokyo- est sans doute Tadataka Inô, célèbre géomètre et cartographe qui, au début du XIXe siècle, établit la première carte du Japon en utilisant des techniques et instruments de mesure modernes.

Mais là n'est pas le propos, il est avant tout un homme épris de ce qui l'entoure, un hédoniste qui observe le monde et se fond en lui, devenant tout à coup chat, oiseau, fourmi… Il laisse aller ses pas, entièrement livré aux bienfaits de la marche et agrémente sa lente déambulation de poèmes accordés à son émerveillement.

« La pluie tombe.Le vent souffle. le soleil monte dans le ciel. Les fleurs s'ouvrent. Aux fleurs, aux arbres…aux cours d'eau aussi.. ;à chacune des saisons…la pluie apporte un parfum particulier. Ahhh… Edo. C'est si beau. » (p. 90)

Un album qui résonne comme un véritable hymne à la contemplation.

« Se laisser ainsi aller, sentir le vent, regarder la lune… Je suis vraiment comblé. » (p.162)


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Comme toujours avec Jiro Taniguchi, la douceur de la contemplation, la précision des dessins et des descriptions de plats qui donnent l'eau à la bouche, la délicatesse d'un dessin qui ici, prend des perspectives nombreuses suivant le point de vue initial, au gré de la marche d'y personnage principal, métreur sous l'époque Edo. Il marche et déambule pour compter inlassablement les distances, tout en contemplant la beauté de son environnement. Il s'arrête régulièrement pour manger, ce qui m'a rappelé les rêveries d'un gourmet solitaire du même auteur. Les dessins sont encore une fois beaux et nous plongent dans une poésie graphique très agréable. En revanche dans tout le livre, les nuances de gris sont représentées par des points, et sur 4 pages elles sont plus fondues, comme à l'aquarelle. Ce qui est beaucoup plus joli !! Les nuances de gris en points m'ont un peu gênée le reste de ma lecture du coup.
Mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier grandement ma lecture et de rester une nouvelle fois convaincue par les très belles oeuvres de Taniguchi
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