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3,55

sur 376 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'aime pas les romans ou les bandes dessinées dans lesquels les personnages racontent leurs rêves, ça m'ennuie tout simplement.
Et même un très bel ouvrage de Taniguchi n'échappe pas à la règle.

L'auteur prend le prétexte d'une visite du Louvre pour nous parler des peintres qu'il aime, il nous raconte aussi un évènement historique ayant eu lieu pendant la seconde guerre mondiale et le tout est mélangé à des fièvres, hallucinations et autres divagations personnelles et culturelles.

Les dessins sont de couleurs douces mais les propos sont assez peu intéressants à mon goût. Ca manque de rythme, c'est lent, l'histoire se perd dans les méandres de l'esprit et les souvenirs de l'auteur.
Bref, j'aime beaucoup Taniguchi d'habitude, mais je n'ai pas retrouvé l'émotion, la nostalgie ou la richesse des propos habituels.
J'ai eu l'impression de feuilleter un album agréablement coloré et bien exécuté mais fade.
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Je me demande encore quel était le projet de Taniguchi en réalisant cet album. le coup du voyage dans le temps, il nous l'avait déjà fait dans Quartier Lointain. le coup des époux qui se retrouvent par-delà la mort de l'un d'entre eux via une intervention surnaturelle, il nous l'avait fait dans Un ciel radieux. Ici, on retrouve un peu de ces deux sujets, ce qui confine au recyclage, agrémenté de deux ou trois autres choses : la magie de la peinture (à travers Corot et Van Gogh) et un épisode de l'histoire du Louvre (le transport des oeuvres avant l'arrivée des Nazis en 1939).

Tout ça ne révèle aucune cohérence et se contente de poncifs sur l'art et sur la peinture de paysages, avec moult citations d'auteurs qui plombent affreusement la narration. Quand on aime le Louvre, les musées et l'art en général, on ne peut être que terriblement déçu, et ce d'autant que tous ces clichés émanent d'un dessinateur censé être passionné d'art. Certes, pour Taniguchi, il s'agit de se confronter à l'histoire de l'art occidental et de rendre ses émotions à sa manière mélancolique et poétique. Mais on pourrait s'attendre à plus de subtilité sur un tel sujet (même si je n'ai jamais trouvé Taniguchi éminemment subtil, mais bon). On ne nous épargne pas non plus les poncifs sur l'inconscient, l'imagination et toute cette sorte de chose.

Le clou, c'est la femme qui suit le héros partout, émanation de la Victoire de Samothrace et sorte de Sailor Moon vêtue de rose plus ou moins à la mode Renaissance...

Tout ça pour nous dire que le Louvre, si on prend le temps de l'arpenter et de le connaître, c'est magique. Ben oui, c'est vrai, le Louvre c'est toute une histoire, une ambiance et c'est magique, mais enfin, merde, on le savait déjà depuis longtemps ! Donc, sur le même genre de sujet, je préfère mille fois revoir Minuit à Paris (qui ne parle absolument pas du Louvre, cela dit).
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Je suis passée complètement à côté.
Je ne comprends pas le pourquoi de cette BD, ni son but, ni son intérêt.
Il y a quelques anecdotes intéressantes mais la narration est mal rythmée, les voyages dans le temps manquent de cohérence même si ce sont tout de même au sein de ceux-ci que se trouvent les meilleurs moments.
Pour le reste je reste fort dubitative sur l'intérêt de l'édition d'une version de cette BD alors qu'on y vante la qualité des couleurs de van Gogh et de Corot.
Pour finir, je dois exprimer mon incompréhension complète sur l'apparence que Tanigushi a prêtée à la Victoire de Samothrace...j'oscille entre le fou rire et les larmes.
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Qui sont les gardiens du Louvre ? Si vous pensiez comme moi qu'il s'agissait des véritables gardiens, dont parle également Davodeau dans le Chien qui louche, vous fites fausse route (et moi avec vous...)

Les gardiens de Taniguchi sont des êtres qui habitent le palais du Louvre mais qui se trouvent "dans les limbes oniriques de votre imagination. Une dimension bien plus proche de la réalité que du rêve."
Surprenant, je vous l'accorde... Ainsi, ne vous étonnez pas si, comme le narrateur, vous rencontrez la victoire de Samothrace en chair et en os -et avec sa tête- ou encore Asai Chû devant une peinture de Corot ou de Degas. Lors d'un séjour à Auvers sur Oise, le narrateur -un brin fiévreux je vous l'accorde- rencontre même Vincent van Gogh.

Cela aurait pu fonctionner si l'auteur n'avait pas tant insisté sur les expliquations "oniriques" de ces apparitions, sur les vertiges du narrateur qui justifieraient l'errance psychologique, et s'il n'était pas parti dans diverses directions : Corot, Van Gogh, le destin du Louvre pendant l'Occupation et le sort réservé aux oeuvres d'art à cette époque, et j'en passe...

Il n'en reste pas moins que les dessins sont toujours aussi beaux, hommages aux peintres nommés...


Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Lu en noir et blanc, et je me dis en voyant la couverture que ce n'était sans doute pas une bonne idée, car la mise en couleur semble plutôt intéressante. Cela dit, quand on voit la tête que l'auteur colle à la Victoire de Samothrace, on peut légitimement se poser des questions.

On a une collection d'histoires, dont en fait une seule m'a intéressé. Les évocations de Corot et de van Gogh ou le périple dans l'envers du Louvre m'ont laissé de marbre. Par contre, l'évocation de l'exil des toiles en 1939 à l'approche de la guerre, puis des Allemands, cela m'a plu. Mais cela n'a aucun rapport avec le propos initial, celui d'un Japonais un peu malade qui zone au Louvre.

Le travail graphique reste de belle qualité, mais cela m'a laissé froid.
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Paris, 2013. Un japonais venu en Europe pour un festival de BD à Barcelone en profite pour visiter Paris et a 5 jours pour visiter des musées. Malheureusement à peine installé dans son hôtel que le voilà pris de fièvre. Il se lève toutefois le lendemain et se dirige vers le Louvre où il va se produire un étrange phénomène : il va rencontrer les gardiens du Louvre, les esprits qui habitent chaque oeuvre et va se retrouver propulsé dans le temps passé.
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Scénariste et dessinateur, Jirô Taniguchi réalise un beau livre dédié à l'art mais pas seulement : il est surtout question des œuvres, ce qu'elles nous font ressentir, et, tapis dans l'ombre des moments de conflits (guerres) mettre sur le devant de la scène ceux qui les protègent, les sauvent d'une éventuelle destruction. On pense à ce qui s'est passé ces derniers temps avec le temple de Palmyre qui, bien évidemment n'a pas pu être transporter ailleurs...
'ai aimé le soin des dessin, quoique je ne comprend pas pourquoi le japonais n'a pas du tout les signes caractéristique d'un japonais. J'ai découvert Jacques Jaujard, directeur des Musées Nationaux qui a organisé la mise aux abris des œuvres au moment de l'invasion allemande lors de la dernière guerre mondiale : je savais que cela avait été réalisé mais je ne savais pas qui ni comment. J'ai été moins convaincue par le scénario que j'ai trouvé assez peu intéressant et original : un homme -qui n'est pas nommé- a des hallucinations dues à sa fièvre et il entre ainsi dans le monde des esprits ... à la rencontre de Chû Asai, Jean-Baptiste Camille Corot, Vincent Van Gogh, Antoine de Saint Exupéry et Jaujard.
Un bel album en bande dessinée à découvrir.
Lien : http://lecturesencontrepoint..
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Décidément j'ai beaucoup de mal avec le style manga et encore plus avec la lecture de droite à gauche.
Ce détail technique perturbe beaucoup ma lecture et m'empêche de me plonger totalement dans l'histoire et apprécier la poésie et le mystère dans lesquels nous invite Taniguchi Jiro.
J'avais beaucoup apprécié du même auteur "Quartier Lointain" car cette fois-ci la mise en page à l'occidentale m'avait permis de profiter pleinement de l'histoire et là encore de son étrangeté.
Comme d'autres auteurs publié également dans la collection Futuropolis-Le Louvre, Taniguchi hante le Louvre des esprits et des âme des oeuvres. L'auteur dans un état fiévreux visite le Louvre et rencontre ces esprits, les gardiens du Louvre, mais également des artistes ou intellectuels japonais du XIX° siècle, expert de la peinture française. Il rencontre également Corot, VanGogh...
Pour traduire la réalité, la vrai vie, les vues de Paris, du Louvre sont d'une précision incroyable et magnifique. Pour transcrire les rêves, la zone des limbes ou l'auteur rencontre tous ces fantômes, les dessins basculent dans un style plus simple, plus flou.
Cependant, l'album manque d'un scénario solide. J'ai eu le sentiment que Taniguchi papillonnait et n'avait pas su arrêter son choix entre un hommage au musée du Louvre et ses collections, un hommage à la peinture française avec un faible, caractéristique de la tendance mondiale, pour la fin du XIX° et le début de l'impressionnisme avec l'inévitable Vincent VanGogh (on pense beaucoup à Kurosawa), l'histoire du musée et la sauvegarde des oeuvres au début de la seconde guerre mondiale.
Un album interessant mais sans plus.
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Un grand manga... mais uniquement pour son format ! L'histoire aurait pu être mieux exploitée... on ne voit pas où veut en venir l'auteur. Il reste tout de même un bel ouvrage avec de très belles illustrations et donne envie de (re)découvrir le Louvre.
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De très beaux dessins mais une histoire un peu brouillone... Trop d'histoires qui se mélangent sans lien visible. Dommage.
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Je trouve que le texte est accrochant mais on tourne toujours autour du pot sans dénouement est donc c'est pathétique pour un livre si bien écrie.
Lien : http://www.babelio.com/livre..
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