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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une très belle histoire entre une jeune femme un peu perdue et son ancien maitre(*).

Le trait est fin. Les émotions, les situations sont très étudiées. Dans le sens où Jirô Taniguichi a bien réfléchi à la façon de représenter l'attitude des personnages, leur gestes...
Mais cette réflexion ne vient pas gâcher le manga car tout devient naturel et limpide. J'adore que les 2 personnages se retrouvent dans un petit restaurant et passent une grand partie du temps à manger. J'aimerais faire d'un genre de restaurant comme cela ma cantine !

Ce que j'ai aimé
La subtilité des sentiments dessinés
Ce que j'ai moins aimé
Les 2 histoires rajoutées en fin de livre. Un peu déroutant.

(*) Oui pas professeur. je pouvais presque voir le terme japonais (sensei = maitre)
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J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? Nouvel album, double, de Taniguchi qui parle du quotidien, de liens étranges mais forts, de relations simples ou complexes entre les êtres. Une femme seule, presque quarantenaire, retrouve un ancien professeur par hasard et va se lier à lui. Au fil de leurs rencontres fortuites ou programmées, ils vont apprendre à se connaitre et échanger, sur la vie, sur l'amour, sur le temps qui passe.

L'album ? chez Casterman, deux volumes de 200 pages environ

Le dessin ? Noir et blanc, le trait très reconnaissable de Taniguchi, aux personnages très typés et reconnaissables. Les visages sont particulièrement expressifs et le dessinateur a un soucis du détail qui parfois change tout dans une planche (le verre de saké renversé, la théière ... ).

Donc j'en retiens... que mon exploration de l'oeuvre de ce dessinateur m'amène toujours à de jolies découvertes. Ce double album est plein de tendresse, de tristesse et d'amour, le propos est prenant même s'il n'est constitué que de petits moments. Je serai curieuse maintenant de lire le roman dont ce manga est l'adaptation.

Et je l'ai lu grâce à... ma médiathèque
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Outre le fait qu'un seul volume aurait été trop dense à assimiler d'un coup, on comprend après lecture pourquoi l'adaptation des Années douces de Taniguchi a été réalisée en deux volumes distincts. Alors que l'élève Tsukiko paraissait encore en retrait dans le premier volume, celui-ci montrera une évolution flagrante de son comportement vis-à-vis du maître. A l'image du titre, une « folie douce » semble s'éveiller en elle. Tapie là jusqu'à présent, parce qu'elle n'avait sans doute jamais trouvé les conditions favorables à son épanouissement, la relation atypique qui lie la jeune femme à son ancien professeur lui fait prendre conscience des caractéristiques de sa personnalité, à la base de son mode de vie solitaire. Alors qu'elle n'avait jamais douté du confort de son célibat, elle remet en question ce qui n'apparaît plus comme un choix rationnel mais comme une situation subie. Tsukiko avait toujours préféré vivre seule parce qu'elle n'avait trouvé personne avec qui elle souhaitait partager sa vie ; maintenant que le Maître fait partie intégrante de son univers, elle se morfond de rester seule –c'est-à-dire sans lui.


Plus creusé et plus réfléchi que le premier volume, le second tome des Années douces s'empare de Tsukiko comme objet d'étude psychologique. L'apport original du roman de Kawamaki doit sans doute beaucoup à l'intérêt des réflexions textuelles qui émaillent les pages, mais Taniguchi apporte également des nuances subtiles à travers son dessin aux traits fins, support idéal pour la transcription des émotions puissantes que tentent de dissimuler les personnages.


Alors que le premier volume semblait finalement assez conventionnel, celui-ci surprend. L'intrigue progresse d'une façon inattendue et même si les aventures entre Tsukiko et le Maître restent relativement peu ébouriffantes, extraites de leur atmosphère contemplative, elles finissent souvent par prendre des allures audacieuses, révélant la tension de leur affect dans toute leur puissance.


On ne peut pas dire que Les années douces, malgré sa beauté, soit une oeuvre bouleversante et qui prend de plein fouet. Elle arrive toutefois à susciter de sincères réactions de compassion et d'attachement -sentiments plus diffus mais plus marquants- et se montre finalement plus surprenante que d'autres réalisations dont l'aspect provocateur aurait été plus clairement revendiqué.

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Très beau manga ; tout ce que j'aime dans cette « littérature graphique» est là :
Sentiments, finesse, douceur, états d'âme, longueur du temps qui coule.
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Ce manga m'a laissé une impression étrange, au fil de ses pages.
Je découvre petit à petit le travail de Jiro Taniguchi, et je suis sous le charme devant ses dessins, mais aussi la délicatesse émanant de ses histoires. Ici, Tsukiko croise par hasard, dans un bar, un de ses anciens professeurs : "Le Maître". de cette rencontre va naître une série d'échanges. Tsukiko est étrange, silencieuse et nostalgique, sa nostalgie s'est imposée à moi au fil des pages, et m'a troublée.
Pour être honnête, el dernier chapitre n'était pas nécessaire, je ne l'ai aps apprécié, et ne pas le lire ne dénature pas, à mon sens la lecture de ce manga...
sinon, un bel ouvrage de Taniguchi, qui devient petit à petit mon dieu du manga, et qu'il me tarde de retrouver encore dans de nouvelles histoires !
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La suite inéluctable et toujours aussi poétique que le volume 1.
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Cette critique concerne les 2 tomes :

J'ai découvert l'univers de Taniguchi avec "L'homme qui marche" en 1995 et depuis je suis une fidèle lectrice de ses productions qui marient avec sobriété une certaine zénitude tout asiatique à des histoires pleines de sensibilité.

Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à entrer dans le premier tome de ces "Années douces". Les rencontres entre Omachi et le maître se répètent sur plusieurs chapitres avec une certaine monotonie et je commençais à m'ennuyer un peu dans le récit. Mais ce presque ennui semble volonté de l'artiste puisque l'on se trouve peu à peu immergé dans une certaine perception du temps qui passe et des petites touches qui mènent à la construction de cette relation particulière. Cela en devient presque un témoignage sociologique sur les codes propres à la culture japonaise tellement éloignés de notre spontanéité occidentale.

Petit à petit, me voilà happée par ce récit et curieuse de découvrir l'aboutissement de cette histoire de laquelle émane un charme et une tendresse inouïe. Petit bémol sur le dernier chapitre surréaliste et presque burlesque, qui prend du reste des libertés sur le roman original dont il est tiré.
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