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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deuxième partie de ce diptyque où Jirô Taniguchi adapte un roman d'Hiromi Kawakami. J'avais déjà trouvé le premier tome un peu fade et assez différent des titres que j'ai eu l'habitude de lire de lui. Cela s'est malheureusement confirmé dans cette suite dont je n'ai pas du tout aimé la tournure... Jirô Taniguchi n'y est pour rien, je sais que cela vient du matériau original, mais n'empêche j'ai trouvé cette lecture assez malaisante.

Alors que nous suivions pour moi les retrouvailles entre un prof et son ancienne élève sur des bases tout à fait platonique et amicale, avec peut-être tout de même une femme qui voit dans ce prof une certaine forme de figure paternelle. L'autrice prend un tout autre parti pris, que j'ai détesté, celui de faire naitre des sentiments amoureux entre eux. J'ai trouvé ça totalement déplacé et pas nécessaire. Je n'ai pas aimé leur rapprochement, les scènes "sensuelles" m'ont vraiment dérangée et mise mal à l'aise. Ce n'était pas ce que je cherchais ici et je ne cautionne pas la tournure prise.

Je pense que mon blocage est en partie dû au caractère des personnages. On nous présente Tsukiko comme une femme finalement assez immature pour son âge et à cause de cela, la naissance d'un sentiment amoureux pour son ancien professeur bien plus âgé qu'elle, donne l'impression qu'elle cherche en lui un second père pour une relation incestueuse. de son côté, M Matsumoto est quelqu'un de mûr avec la tête sur les épaules, qui la traite souvent comme sa fille, du coup ça rend les sentiments qu'il semble développer pour elle incompréhensibles à nouveau pour moi. Ce n'est donc pas tant la différence d'âge qui m'a gênée que leur différence de maturité et surtout la nature des sentiments qui pour moi se cachait derrière leurs interactions.

Je suis d'autant plus déçue de ne pas avoir aimé cet aspect de ma lecture que tout le reste m'a plu. Les réflexions de Tsukiko sur le fait qu'elle était dans un corps d'adulte mais qu'elle avait l'impression d'être moins mature que d'autres du même âge ont fait raisonnance avec ma situation. Elle se trouvait plus mûre que les autres étant jeune mais ce n'est plus le cas. Je me retrouve dans ce qu'elle dit. La douce lutte de M Matsumoto pour mettre de la distance puis le moment où il rend les armes et cède sont des moments forts et très bien mis en scène.

Mais surtout, j'ai adoré la balade offerte par cette histoire. Balade culinaire d'abord avec des plats mis en image et en scène de façon très alléchante. Il reprend probablement ici des éléments de son Gourmet Solitaire de la décennie précédente, que je dois encore lire. Balade paysagère ensuite parce qu'il nous fait voyager aussi bien dans des terres lointaines et dépaysantes, que dans des lieux de notre quotidien qu'on voit sous le prisme de la poésie tranquille du mangaka. Il est vraiment doué pour poser une ambiance magique et hors du temps alors qu'il met en scène des lieux ordinaires. C'est un magicien pour ça.

Ainsi même si le choix scénaristique pris pour l'autrice à l'origine de cette adaptation fut un vrai frein à mon appréciation de l'histoire dans sa globalité, j'ai tout de même beaucoup aimé la touche Taniguchi. Son goût pour les voyages, les paysages, la nourriture, les interactions sociales me plait et me parle toujours autant. Cette histoire-là n'était pas pour moi mais le travail de ce mangaka est toujours un régal et je compte me lancer prochainement avec plaisir dans le Gourmet Solitaire.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Les années douces tome deux... bin oui j'ai enchaîné je l'avais aussi...

Bon bin c'est la suite du un....
On est toujours dans cette romance.. alors elle va se le pécho le vioque ?
Ah ah...
Ils allaient au bord de la mer ♫ air connu.. et comme d'hab ça mange... et bien.

Bin ça m'émeut toujours pas... coeur de pierre, coeur de pierre...
J'ai lu les avis et autres chroniques, et un mot revient souvent pour ceux qui ont aimé : délicatesse... je dois pas être délicate alors.. et je demande à chéri ( qui a part ailleurs beaucoup aimé les années douces), là il lève les yeux au ciel, fronce les sourcils et me demande si c'est une question piège... bon je fais quoi avec ça ?

Bon il est clair que pour ce tome Tsukiko prend pour ainsi dire les choses en main, elle n'est plus vraiment passive. Elle comprend enfin des trucs ( il lui en aura fallut du temps !)... elle soupèse, compare et réfléchit, elle agit aussi (enfin un peu).. Tsukiko se retrouve en présence du fameux adage un être vous manque et tout est dépeuplé...

Par contre à la fin, y a une histoire qui n'a pas grand chose à voir avec la semoule, la jeunesse de Tsukiko, et là j'ai souri.. faut dire que y a des Tengu alors tout de suite ça va mieux. Et en plus la parabole est jolie.
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Comme pour le premier tome, je reste partagée : les dessins m'ont beaucoup plu, l'histoire moins.
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On sent très nettement que ce manga a été scénarisé par quelqu'un d'autre que Taniguchi et qu'il s'agit d'une adaptation. le rythme y est encore plus lent, on sort du contexte de la famille et le rapport à la nature y est très poétique et non contemplatif. L'intrigue avance à petits pas avec une ambiance très japonaise. On découvre en douceur les sentiments nouveaux de Tsukiko et on attend la suite avec impatience.
Malheureusement, j'ai beaucoup moins aimé ce deuxième tome. Il aurait peut-être mieux valu réunir les deux en même temps pour ne pas briser la magie de l'ouvrage.
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Les années douce(reuses)s

Dans ce 2ème volume, la relation de Tsukiko avec le "Maître" prend une tournure plus sensuelle. Surmontant difficilement leur réserve et leur pudeur, ils finissent par tisser un lien amoureux.

Si certaines pages rappellent le grand Taniguchi, avec ce dessin fin et délicat qui parvient si bien à exprimer les sentiments les plus diffus, l'ensemble m'est apparu pourtant ennuyeux au possible.

Plus encore que dans le 1er volume, la personnalité du "Maître" me repousse. Je continue à le trouver fade avec ses petits gilets, son petit cartable, son petit chapeau, ses petites manies..., égoïste quand il empêche Tsukiko de se rendre à un rendez vous (qui l'attire guère toutefois), et surtout, assez hypocrite, jouant des sentiments de Tsukiko (la visite dans l'île sur la tombe de sa femme, son invitation à le rejoindre dans sa chambre), la traitant comme une enfant, comme l'élève qu'il a connue et à qui il apprend à se comporter : "vous buvez trop", "vous êtes une enfant gâtée", "vous devriez faire plus d'exercice"...

Bon sang Tsukiko, cours ! Laisse le avec ses morceaux de poulpe, ses haïkus et ses expositions de caligraphie kamakura...Jette ton yukata, raccourcis tes jupes , va t'amuser, prends un hamburger, chante et mets du rock à fond...Envole toi !

Bref, vous aurez compris que je suis passé à côté et j'ai même trouvé les dernières pages avec les petits dieux Tengus, particulièrement pénibles.

Je n'aurais jamais imaginé penser ça de Taniguchi que je lis depuis des années, mais là...C'est trop pour moi.
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Un deuxième tome qui m'a un peu moins plu que le précédent. J'ai apprécié suivre les deux personnages et leurs sentiments. Cepndant, j'ai moins aimé les retours en arrière dans le passé de la jeune femme.
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