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Umiko Chino, 65 ans, est en deuil de son mari, décédé il y a deux mois. La vieille dame est plutôt sereine et suit une nouvelle routine où elle se contente désormais de suivre son quotidien sans trop se poser de questions, entre la cuisine ou les émissions télévisées qu'elle trouve généralement mauvaises.
Un jour, elle va au cinéma et rencontre un jeune étudiant en section cinéma, Kai. En discutant avec lui et en lui rendant visite à la fac, une vieille passion va se réveiller chez Umiko, celle du cinéma.

"Ocean rush" est un manga très sympa qui aborde la question du deuil, de la vie qui est bouleversée quand dans un couple, l'autre disparaît. Pas du tout nostalgique ou triste, il nous fait découvrir une séniore qui, même si sa petite routine ne la gêne pas, est prête à se lancer dans de nouveaux projets comme reprendre ses études à 65 ans. Surtout, l'intrigue repose sur la rencontre clé qui déclenche tout et sur la relation intergénérationnelle qui se tisse entre Umiko et Kai, basée sur une passion commune.
Chaleureux, positif, ce manga met à bas les clichés sur les personnes âgées qui, oui, ont toujours des rêves et des envies. Rien n'est terminé à 65 ans... Enfin, le joli coup de crayon de l'auteur nous offre aussi des planches poétiques.
Voici un manga original, plein de fraîcheur.
A découvrir.
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Et si vous aussi, à 65 ans, vous reprendriez des études, celles que vous avez toujours voulues faire mais que vous vous êtes toujours refusées ?

Umiko, une grand-mère qui vient de perdre son mari ; rencontre Kai, un garçon loin des stéréotypes de la virilité. Tous les deux sont des passionnés de cinéma. J'ai beaucoup aimé la bienveillance que dégage ce premier tome. Kai n'hésite pas à bousculer Umiko, et inversement. Cette dernière est une personne solaire qui va éblouir certaines planches, au contact du jeune garçon, de son formidable sourire. La relation n'est pas que dans un sens, et avec ces outils, elle va arriver à percer la carapace de Kai. le manga se termine alors avec une émotion forte qui nous donne envie de lire la suite.

En tout cas, cela donne des idées et peut nous aider à relativiser. Entre deuil, regret, passion et épanouissement personnel, cette série est prometteuse !
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Je suis le travail de John Tarachine depuis son premier titre proposé par Akata : Goodnight I love you car j'aime les ambiances que l'autrice cherche à nous communiquer à travers ses histoires de transmissions entre générations. Je suis donc ravie de pouvoir avoir entre les mains son tout dernier récit : Ocean Rush qui promet encore une bouffée d'émotion brute.


Dans chacune de oeuvres que j'ai lu de celle-ci, j'ai vraiment aimé voir son trait et ses messages évoluer et se transformer pour correspondre à l'histoire contée. Ici, en nous plongeant aux côtés d'une mamie qui vient de perdre son époux et qui se voit offrir un second souffle dans la vie, elle nous tourne du côté du cinéma, ce qui transforme son trait de manière frappante. Dans Goodnight I love you, elle avait un dessin très proche du croquis de sketch book ; dans La sorcière du château aux chardons, elle semblait avoir emprunté au fantastique d'une Akie Irie dans le monde de Ran ; désormais elle présente un trait beaucoup plus posé, plus fin, plus actuel aussi qui n'est pas sans rappeler celui de Yūki Kamatani (Eclat(s) d'âme, Nos c(h)oeurs évanescents, Hiraeth) sans sa folle poésie. Ses compositions sont surtout empreintes ici d'un oeil cinématographique poignant et percutant.

Du fait de son thème, beaucoup ont comparé Ocean Rush à BL Metamorphose où il est aussi question de la rencontre d'une grand-mère et d'une jeune femme qui vont partager la même passion. Pourtant en dehors de ce thème commun, je n'ai pas trouvé beaucoup de ressemblances entre les deux oeuvres. le ton, l'ambiance, le rythme, les dessins, tout cela diffère et pour ma part, j'ai préféré ceux de John Tarachine où j'ai eu l'impression de sentir plus de sincérité.

J'ai aimé faire la rencontre d'Umiko, cette mamie qui vient de perdre son mari et qui réalise ce que ça va être de vivre seule. Par le biais du cinéma, passion commune avec son mari décédé, elle va se réveiller et reprendre sa vie en main plutôt que de se contenter d'être "une mamie", ce qui ne lui convient pas. A la faveur d'une rencontre comme seul le destin peut en mettre sur notre chemin, elle va croiser Kai, un garçon aux allures androgynes passionné de cinéma lui aussi, qui va à la fac malgré l'avis contraire de ses parents, et qui semble briller au milieu de toute cette nonchalance. Kai reste encore très mystérieux, l'autrice cultive le secret autour de lui, mais ce sera aussi l'élément déclencheur de cette histoire et en quelque sorte le génie de la lampe pour Umiko, bref son guide dans cette nouvelle vie.

Malgré un ton en tantinet morose, j'ai aimé les touches d'humour glissées dans l'histoire qui vont faire avancer celle-ci. On part d'un postulat un peu lourd avec ce veuvage d'un côté et cette pression familiale de l'autre, pourtant la rencontre des deux est lumineuse. L'autrice n'en fait pas des tonnes, elle est juste dans le parcours de chacun qu'elle décrit. Elle montre bien la difficulté pour Umiko d'oser reprendre sa vie en main, d'aller vers les autres, de vivre sa passion et surtout de reprendre des études, ce qu'on pense réservé aux jeunes. Elle ne balaye pas plus rapidement le parcours de vie de Kai et ce qu'il a dû vivre, ce qu'il a dû affronter ou sacrifier pour arriver là. Aucun des deux n'a eu une vie facile, mais c'est ce qui va nourrir leur art.

Cet art, cette passion commune est également ce qui a nourri mon intérêt pour cette oeuvre. On sent la passion de l'autrice même pour ce médium qu'elle a autrefois étudié et vers lequel elle est revenue ici. Dans les compositions des pages mais aussi de l'histoire, on sent le poids du regard de la caméra. Il y a un vibrant hommage à l'importance de capturer des moments, à l'envie de raconter des histoires, que ce soit des choses totalement fictives et inventées ou bien des moments du quotidien qu'on va sublimer. L'autrice nous montre la force et la richesse de cet art mais aussi son exigence derrière la facilité et la difficulté à le faire vivre. J'ai énormément aimé sa matérialisation à travers ces vagues, cette écume, qui vont peu à peu emporter Umiko et Kai sur leur passage pour fixer sur la pellicule le résultat de leur rencontre.

Il y aurait encore énormément à dire sur ce titre qui évoque le deuil, le veuvage, la vie en solo, la condition des retraités et personnes âgées au Japon, les études à la fac, la place de l'art dans la société japonaise, le poids de certaines famille pour que leurs enfants aient un "bon métier", la reprise d'étude, le jeunisme, et j'en passe car l'autrice inclut tout cela de manière archi fluide à son histoire pour en faire un tout vraiment actuel et riche en réflexions.

J'avais beaucoup aimé BL Metamorphose au début pour le duo formé mais la passion commune aux deux n'avait été qu'un prétexte et s'était vite essoufflée. J'ai espoir que ce ne soit pas le cas d'Ocean Rush où on sent une passion vibrante de l'autrice pour le cinéma et une utilisation de celui-ci pour cimenter la relation et la destinée de ses personnages. Reprendre sa vie en main, changer de voie, oser suivre sa passion n'ont rien de facile et l'autrice nous le conte avec émotion et sincérité dans un titre mélancolique, douloureux même parfois, mais inspiré.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Elle est très touchante cette vieille dame, elle amène de nouvelles questions. Etes-vous prêts à prendre la vague vous aussi ?
Umiko est une grand-mère attachante, un peu survivante, ces moments dans son passé nous donnent des émotions, elle aime le cinéma, mais qui aurait pensé qu'elle prendrait une telle décision ? Nous assistons à une rencontre puissante. Sans celle-ci, rien n'aurait été pareil.
John Tarachine est de retour avec une proposition insolite, qui fait son petit effet, toujours édité chez Akata. Vous avez pu le croiser sur « Goodnight i love you... » ou encore plus récemment sur « la Sorcière du château aux chardons« , tous les deux disponibles dans vos librairies physiques et numériques. La série est en cours de parution au Japon avec 4 tomes, elle débute chez nous.
Le trait graphique est doux, agréable. Nous découvrons d'abord Umiko tranquillement chez elle vivant son existence, enfin plus exactement elle réapprend à vivre maintenant que son mari est mort. Elle se souviendra de tendres moments avec lui quand ils étaient jeunes et moins jeunes. Tout ce qu'elle peut traverser suite à cela est bien rendu. Elle a une fille et un petit fils, ils lui rendront visite.
Elle semble avoir une relation particulière avec le cinéma, ça fait son effet quand on la voit y aller jeune, et ensuite renouer avec une salle de cinéma à son âge avancé.
Mais pourquoi aime-t-elle donc regarder derrière ? Regarder les spectateurs ?
Elle va faire par hasard la connaissance d'un jeune homme, Kai, sans savoir en plus si c'est un garçon ou une fille sur le coup. C'est cette rencontre qui va changer son destin, qui amorce les choses, mais aussi à chaque fois qui lui rappelle pourquoi elle a fait son choix, qui l'équilibre, un peu comme si c'était son ancre.
Car elle va prendre une décision inattendue, celle d'effectivement aller étudier à la même fac d'art que Kai et d'apprendre le cinéma, à être derrière la caméra. Vous verrez ça se déroule en plusieurs temps. Elle se pose également la question de la différence d'âge, et sa présence à la faculté fait parler les gens.
C'est ainsi que nous avons une belle surprise, mêlant du tranche de vie et la passion du cinéma, et même de la réalisation. Umiko et Kai font tout le charme de cette série. Finalement, c'est presque comme si c'était naturel quand nous sommes avec eux.
D'un côté, nous avons cette dame qui a déjà une belle expérience de vie, mais qui doit trouver de nouveaux repères, reprend les études, s'essaye à d'autres choses. de l'autre, nous avons ces jeunes gens qui ont toute leur vie devant eux, et ont été attiré par cette filière, qui est également plus vu comme une passion, un hobby, autant dire que cela ne passe pas facilement dans toutes les familles.
Le dessin du mangaka participe à notre immersion dans le titre, et nous sommes bien curieux de voir ce qu'ils vont réaliser ensemble.

Mention spéciale aux images avec des vagues, l'océan ❤
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はじめまして、こんにちは!今日は漫画の話だ。

Trois raisons de lire Ocean Rush de John Tarachine paru à partir de 2020 en France aux éditions Akata, collection large. Collection orientée problématiques sociales, politiques.

C'est l'histoire d'une femme de 65 ans, veuve depuis peu qui décide de reprendre ses études et de vivre son rêve de devenir réalisatrice suite à la rencontre décisive avec un jeune homme au cinéma.

Alors je vous vois venir y a pas de délire Brigitte Manu et c'est un des points qui fait que j'ai aimé ce manga ! On observe se créer une relation intense entre ce jeune et cette femme sans qu'il y ait de mots galvaudés à mettre dessus, il n'y a pas de sexualité, il n'y a pas de maternage mais plutôt une admiration et une passion réciproque (alors ça c'était avant de lire La sorcière du château aux chardons, tome 1 du même auteur où il semble kiffé les relations entre un jeune homme et une femme mature, je reste encore dans le flou kaie kaie kaie) ! On apprécie d'ailleurs comment sont traitées toutes les relations dans ce manga : de la douceur, de la bienveillance, de la remise en question.

Numéro 2 merci pour une représentation de femme âgée réaliste et pas caricaturale non plus. On observe ses difficultés à s'orienter dans ce nouvel univers de l'université mais aussi la richesse de son expérience. C'est équilibré. Par contre je sais pas si c'est moi qui vieillit mais ma mère à l'âge de la femme et je ne la vois pas comme une “vieille dame” comme beaucoup de synopsis la présente. Va falloir mettre à jour le vocabulaire lié à l'âge !

Numéro 3 Perso je suis fans des mangas avec des gens qui vivent leurs rêves ! Ca fait des papillons dans le ventre et en plus on découvre des univers qu'on aurait pas eu l'occasion de rencontrer.

聞いてくれてありがとう!
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John Tarachine… J'avais un peu peur de me plonger dans une oeuvre de cette Mangala, n'ayant pas été convaincue pas son titre « La Sorcière du château aux chardons ». Et c'est bien la preuve qu'il faut toujours laisser une seconde chance aux gens, aux oeuvres. Parce qu'autant j'avais été ennuyée par le côté très stéréotypé du titre cité plus haut, autant Ocean Rush a eu l'effet d'un tsunami sur moi (Ocean Rush/Tsunami, vous l'avez? Bon j'arrête.)

J'ai toujours été très touchée par les histoires ayant pour personnages principaux (ou important) des personnes âgées. Je ne sais pas pourquoi, cela m'évoque tout de suite la douceur, la nostalgie, la tendresse. Mais aussi la dureté de la vie, le temps qui passe, qui nous file entre les doigts tout comme les rêves qu'on voit doucement s'éloigner. Mais y-a-t'il vraiment un âge pour cesser de rêver? Doit-on se résigner?

Voilà ce que je retrouve dans ce manga : un questionnement intelligent, bien amené, doux-amer. Un semblant de réponse se dessine : il n'y a pas d'âge pour arrêter d'y croire, mais le temps ne rend pas la tâche aisée. Reprendre des études, réapprendre à vivre seul après un décès, créer des liens sociaux, tout ça, c'est long, c'est difficile. Mais pas insurmontable.

Cette vague d'espoir, d'amour, d'émotions que je me suis prise, c'est grâce à cette narration fluide, juste mais aussi à des dessins très vivants et expressifs. Vous l'aurez je pense compris : j'ai été enchantée de cette lecture qui m'a arrachée quelques larmes. Je suis curieuse de voir la suite de cette histoire d'amour entre notre chère Umiko et le cinéma.
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J'ai reçu ce titre à la dernière Masse critique, merci beaucoup ! C'était une très belle lecture . Tout le monde en a déjà parlé, et je dois dire que son succès est bien mérité. J'ai été émue tout au long de ma lecture.

Le dessin est superbe, avec des planches pleines de références, rendant hommage au cinéma. Les personnages sont originaux et bien développés. le thème du deuil est omniprésent à travers les pages, les deux personnages s'aidant sans le savoir. J'aime que l'on parle également du deuil amical, qui peut créer une réelle souffrance... le personnage d'Umiko est tellement bien développé, elle m'a beaucoup touchée. Elle montre qu'on peut apprendre et être passionné à n'importe quel âge, elle fait tomber les clichés sur les personnes âgés sans tomber dans l'excentricité et émeut avec la simplicité de son chagrin.

C'est donc un très beau premier tome d'une série que je continuerai avec plaisir !
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Le début de « Ocean Rush » a de quoi rappeler la série Ki oon en 5 tomes « BL Métamorphose », mettant en scène une amitié presque improbable entre une jeune femme et une mamie rencontrée par hasard. Mais aux éditions Akata, John Tarachine prend le point de vue de la vieille dame qui, depuis le décès de son époux 2 mois plus tôt, vit la vie au jour le jour. Nous ne suivons pas, seulement, l'évolution du plus jeune protagoniste suite à son amitié croissante avec une personne du troisième âge, mais également – sans doute ‘surtout' – le nouveau souffle qui les unit au bord de l'océan !

Umiko, poursuivie par une voisine déterminée à convaincre la récente veuve de s'inscrire à un club senior pour rompre la solitude, se réfugie dans un cinéma. Une échappatoire qu'elle prendra comme une bonne occasion de se souvenir des sorties qu'elle faisait avec son époux, véritable cinéphage. C'est là qu'elle va rencontrer Kai, étudiant en cinéma plutôt mystérieux. Une impression qui s'intensifie quand la dame visionne un film du jeune homme lors de la journée porte ouverte de la fac.

Un retour vers sa passion de jeunesse et de feu son mari, motivée par son entourage qui l'incite à se trouver une activité, voilà notre sexagénaire inscrite, elle-aussi, aux cours de cinéma !

Un virage dans la vie de cette femme qui se retrouve entourée de jeunes gens passionnés, artistes, débordant d'énergie et de créativité. L'autrice aborde cette reconversion avec un réalisme touchant et graphisme somme toute assez classique, mais qui apporte encore plus de recul et de maturité à ce premier tome. John Tarachine a réussi à donner envie au lecteur de voir jusqu'où notre petite mamy va aller dans la réalisation de son film, de même que Kai qui cache visiblement un passé assez houleux qui mérite d'être découvert petit à petit, sous l'oeil – ou l'objectif ?! – de notre héroïne de 65 ans. Comme quoi, il n'y a pas d'âge pour débuter une nouvelle aventure passionnante !
Lien : https://sambabd.net/2023/07/..
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Une fois de plus, Akata ne me déçoit pas avec ce manga qui donne envie de s'investir dans ce qui compte pour nous et de réaliser nos rêves au fi de ce que peuvent en penser les autres.

J'ai adoré suivre la mignonne et touchante amitié intergénérationnelle qui prend à bras le corps les regrets que l'on peut tous emmagasiner au cours de sa vie. Les personnages sont attachants, j'ai envie de continuer à suivre cette grand-mère passionnée de cinéma et son petit chat sauvage.

Le dessin de John Tarachine est très doux, j'ai adoré les vagues et les émotions joliment retranscrites. Aussi la thématique du cinéma et de la mise en scène me plait beaucoup (même si ce premier tome manque un peu de référence et clin d'oeil à mon goût, à voir dans la suite).

J'ai hâte de continuer cette tranche de vie et je remercie une fois de plus Akata pour sa ligne éditoriale aux petits oignons.
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Umiko a toujours été captivée par le cinéma. de la conception du film à l'observation des spectateurs, tout la fascine ! Mais ce genre de choses n'est plus vraiment de son âge...
Jusqu'à sa rencontre avec Kai, étudiant à l'université, section cinéma ! Sa petite vie tranquille va alors se retrouver balayée par un tsunami.

Depuis ma lecture de "BL Métamorphose", aussi publié chez Akata, j'adore les histoires intergénérationnelles : deux personnages que tout semble opposer, l'âge en premier, liés par une même passion.
Ici, avec Umiko et Kai, nous découvrons l'art du cinéma, mais surtout une volonté de renouer avec ses rêves : il n'y a pas d'âge pour rêver et apprendre ! Car Umiko va s'inscrire à la même fac que Kai pour pouvoir être un jour derrière la caméra.

L'âge ne fait pas tout. Nous ressentons l'énorme fossé qui sépare notre héroïne des jeunes étudiants (une vieille qui utilise Line, c'est possible ?!)... Mais les surprises sont au rendez-vous !

Les dessins sont magnifiques et j'aime beaucoup l'allégorie des vagues venant tout secouer sur leur passage !
J'avoue espérer avoir le même courage que notre chère Umiko.

C'est une lecture douce, qui fait du bien, et je ne vais pas trainer pour me procurer la suite.
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