Si j'ai choisi de lire
Love Chef, c'est tout d'abord parce que le thème m'a intriguée. Tout ceux qui me connaissent bien, (oui oui je parle de vous la team théière – mais aussi certain d'entre vous, lecteur du blog) savent que j'adore cuisiner. Je passe en moyenne une heure par jour en cuisine et je ne pouvais passer à côté d'un livre qui en parle. Ne connaissant pas la plume de
Battista Tarantini, quoi de mieux que d'en faire la découverte.
Love Chef, c'est l'histoire d'une jeune femme, meurtrie, et d'un jeune homme que la vie n'a pas épargné.
On y fait la rencontre de Santa, jeune femme forte, déterminée, peu sûre d'elle malgré une couleur de cheveux affirmer. Elle participe à un concours téléviser pour les jeunes chefs. Une compétition style Master chef.
Au cours de cette compétition, elle fait la rencontre de Rafael, un argentin intriguant et foutrement doué. Au début, ils commencent par s'observer, intrigués l'un par l'autre. On est plongé directement dans leur vie, le rythme entre la cuisine et la compétition.
Rafael prête attention à Santa, mais on distingue rapidement qu'il y a quelque chose qui cloche dans son attitude. Il est pas seulement doué, il est aussi très mystérieux et porte un intérêt un peu trop prononcé à cette fille qu'il ne connait pas.
Au fur et à mesure on en apprend plus sur eux. Ils se tournent autour, directement, indirectement, virtuellement aussi… Et puis ça fait boom, sans qu'ils ne puissent y échapper.
Rafael a un moment de lucidité, lorsqu'il la voit nue pour la première fois. On ne comprend pas tout de suite pourquoi il culpabilise tant à l'idée de lui faire l'amour. La compétition bat son plein, les concurrents se tirent dans les pattes, et eux deux n'arrivent pas vraiment à mettre des barrières.
Leur attirance est trop forte, leur alchimie trop puissante pour qu'il laisse passer un truc pareil. Et puis ce n'est pas comme s'ils devaient faire équipe pour l'émission. Entre Paris, Venise, Londres, une relation passionnelle se tissent entre eux.
Pourtant, tout n'est pas si rose que Santa le pensais… Et elle va l'apprendre à ses dépens…
J'ai commencé ma lecture avec entrain. Et le prologue est pour le moins très très très alléchant. Mais que dire. A la lecture des premiers chapitres j'ai été carrément perturbée. J'étais complètement perdu, pour moi certaines phrases n'ont aucun sens, j'ai dû relire certain paragraphe plusieurs fois.
Ce qui m'a fait poursuivre c'est clairement les deux personnages principaux qui sont hyper attachant et ce mystère qui plane dès le début autour de Rafael. Au bout de quelques chapitres (presque une dizaine quand même) j'ai été plus happée dans l'histoire et j'ai vu une réelle concordance entre les chapitres.
Je me suis laissée prendre au jeu au point de dévorer plusieurs chapitres. Et puis dans l'un d'entre eux, j'ai poussé « C'EST PAS VRAI ! » intérieur. J'ai compris par une simple phrase. Je me suis dit : c'est ça. Mais c'est impossible, et pourtant ça me paraissait logique. Tout le mystère autour de Rafael m'est apparue, et tout à coup c'était logique. Son attitude paraissait logique. J'ai vu un réellement changement, même au niveau écriture et ça m'a beaucoup plus. Tout était plus fluide, plus poussée, plus intriguant, mieux ficelé.
Et puis, passé cette intrigue et ce mystère et les émotions soufflées, j'ai retrouvé ce qui m'avait tant déplu au début. Des chapitres un peu bizarres que j'ai eu du mal à comprendre et surtout une fin… Bof.
En d'autre terme, je crois que la plume de l'auteur est assez particulière. J'ai eu un sentiment très mitigé à la fin du livre. J'ai détesté le début au niveau écriture, car je suis persuadée que l'on aurait pu –en gardant les phrases intrigantes- rendre le tout plus fluide, éviter la démarcation. J'ai vraiment, mais vraiment adoré le milieu du livre, le déroulement de l'intrigue, le dénouement, les sentiments qui s'en dégage. Et enfin j'ai été terriblement déçue par la fin, que je trouve plate et un peu bâclée. J'ai l'impression qu'on s'est concentré uniquement sur le coeur du roman et que l'on a oublié l'avant et l'après.
C'est vraiment dommages car Rafael et Santa sont vraiment très attachant et que les sentiments qui se dégage de leur relation et du coeur de l'histoire m'ont pris aux tripes. J'ai eu le coeur qui battait plus vite, la hâte de lire la suite, l'envie irrépressible de poursuivre encore un peu, juste pour avoir un peu plus d'eux.
En somme, je vous invite à les découvrir, juste parce que Santa vaut le coup, mais pour le reste… Je reste septique et un brun déçue. Je n'ai pas adoré ce livre, mais je ne l'ai pas détesté non plus.
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