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4,14

sur 143 notes
Bravo aux éditions Memnos pour la beauté attractive de la couverture d'Apostasie. L'illustration reflète bien l'ambiance générale du roman.

Un roman qui tient du conte macabre, de la fable onirique et de la boîte gigogne à histoires. Anthelme, le narrateur, est un jeune homme rêveur, d'un caractère empreint d'une mélancolie ombreuse, féru de féerie et de fantastique gothique Inadapté à notre contemporanéité, il s'évade dans les livres avant de découvrir, hasard ou destin, une forêt étrange, la Sylve rouge. Sorte de Peter Pan attristé par une réalité trop plate et manquant de magie. Lui le contemplatif énamouré d'un passé impossible et fantasmatique, il va se retrouver aux prises d'événements et de récits qui vont au-delà de ce qu'il a jamais pu rêver.

Vincent Tassy signe avec Apostasie une oeuvre fascinante et déstabilisante. En refermant la quatrième de couverture, j'ai eu l'impression de l'avoir rêvée plutôt que lue. Un de ces songes où la frontière entre le rêve et le cauchemar s'affine tellement qu'il devient impossible de les distinguer clairement. le roman possède une sombre violence et des scènes explicites barbares et en même temps la blancheur opaline d'une merveilleuse fantaisie.
Bacchanales sanglantes et contemplation mélancolique, réflexion sur l'amour, la vie, la mort et l'immortalité, tout trouve sa place dans un texte qui lie par un sortilège le lecteur un peu plus à chaque page.

Cela tient grandement à la richesse de l'écriture de Vincent Tassy. Robe hyaline, feuillée cinabrine, éclats adamantins, ... J'ai fait provende de mots rares et précieux. Cette préciosité du langage offre d'ailleurs au récit un caractère hiératique et digne des contes et légendes séculaires.

J'avoue m'être trouvée assez désarçonnée par les premières pages. Mais comme je le disais plus haut, le sortilège m'a happée et j'ai accompagné Anthelme à la rencontre de son destin et des secrets de la Sylve Rouge. Un beau rêve fantasque et funèbre, noir et pourtant si lumineux, dont je ressors conquise par le travail de l'auteur.
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Anthelme est un garçon rêveur qui vit surtout dans les livres. Déçu par le monde, il s'exile et trouve refuge dans une cabane au coeur d'une forêt étrangement magnétique, dont la flore est couleur de sang, la Sylve Rouge. Contacté par un être vivant dans cette forêt, il est conduit au maître des lieux, le vampire Aphélion. Ce dernier lui conte l'histoire d' Apostasie, une princesse au bois dormant comme les aime Anthelme. Telle sera sa nouvelle quête, retrouver Apostasie. En cours de route, il rencontrera d'autres êtres étranges, qui l'aideront, dans leur propre intérêt, à chercher Apostasie.
L'ambiance du roman m'a rappelé l'univers de Anne Rice, dans son "Entretien avec un vampire". Des châteaux, des donjons, une forêt enchantée, des êtres surnaturels offrant des visions cauchemardesques autant que sublimes. Je suis tombée sous le charme de l'écriture, des mots utilisés, comme un envoûtement. J'ai cheminé entre rêve et cauchemar, entre imagination et réalité. Il y a une forte opposition entre pulsion de vie (Anthelme) et pulsion de mort (les vampires). Des sentiments ambivalents nous traversent.
Ce fût une expérience étrange que cette lecture, quelque chose de magique et d'envoûtant, avec l'impression d'avoir pénétré un royaume secret et interdit. Ce qui est sûr, c'est que j'y pense encore trois jours après avoir achevé ma lecture...
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Spectral. Brillant. Coagulant. Lumineux. Ardent. Je pourrais uniquement utiliser ces cinq mots pour qualifier ce livre. Mais comme je me connais, je ne pourrais pas faire cette chronique sans vous confronter à l'atmosphère et au décor de l'univers crée par Vincent Tassy.

Apostasie nous évoquerait sans problème quelque chose en lien avec la religion, or pas du tout. C'est le nom d'une princesse ayant vécu dans un royaume perdu, celui d'Altrosa. Où est-il ce royaume? C'est ce que ne va cesser de se demander un certain Anthelme. Ce protagoniste est le prototype du lecteur qui ne trouve son bonheur qu'à travers un ouvrage. La réalité l'ennuie au plus haut point, jusqu'à lui donner envie de quitter son quotidien d'étudiant et de se réfugier dans la campagne, au plus profond d'une forêt à la caractéristique particulière: les arbres sont rouges. La Sylve Rouge s'ouvre alors à Anthelme. En y repensant mieux, il nous rappellerait une certaine jeune femme égoïste et inconsciente du danger du nom de Bella Swan (eh oui...Twilight n'est jamais loin...attention mon avis est purement subjectif...) mais à quelques détails près. Je serais tentée de dire qu'il s'est quand même rattrapé sur certains points dans le récit. Bref.
Notre ami Anthelme ne sort plus de cet endroit situé à proximité d'un village, où, un beau soir, un personnage digne des "vampires sauce Anne Rice" l'accoste. C'est Alvaron. Ce dernier va alors emmener Anthelme dans un lieu empreint de féerie, d'horreur et de gothique mêlés à une sensibilité romantique et quasi-surnaturelle. L'étudiant va se retrouver face à une créature d'une beauté impensable: Aphelion, maître des lieux et ami, si je puis dire, amant d'Alvaron. C'est là que tout s'enchaîne. Anthelme croit tomber dans un rêve sans fin lorsque Aphelion entame son récit centré autour de la fameuse Apostasie, fille d'Irvine et de Lavinia, souverains d'Altrosa.
Apostasie n'est pas le personnage qui apparaît le plus souvent dans l'oeuvre. Je dirais qu'elle illustre dans l'ombre les malheurs de ses parents, à commencer par sa mère, Lavinia, notamment lorsqu'elle rend visite à son sorcier de beau-frère, Ambrosius, pour lui demander de "briser des cordes vocales". Pourquoi? Parce que le roi Irvine connaît une passion amoureuse plus que dévorante pour une dénommée Elaine (Elaine...Hélène... une certaine inspiration mythologique?) et que la reine se sent délaissée malgré tous ses efforts de conquête! Au son de cette histoire Anthelme ne pensera qu'à une seule chose: retrouver Apostasie. Mais c'était sans compter sur Aphelion, prétextant cette histoire pour mieux se repaître de son sang et le faire sien pour l'éternité.

Je pense avoir écrit pas mal sur ce bijou littéraire et je vais vous laisser découvrir cette histoire par vous même. Merci Vincent Tassy pour ce beau moment à la fois pur et vermeil!
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Anthelme, jeune homme qui ne trouve pas sa place dans le monde, se réfugie dans une forêt d'arbres rouges et dans un univers magique et enchanté. Il ne la quitte que pour emprunter des dizaines de livres à la bibliothèque. Il découvre un jour un texte qui parle de son abri et rencontre l'auteur de cette oeuvre. Il fait enfin la connaissance d'Aphélion, le maître de la Sylve rouge. Dans la tour du sombre château de ce dernier, Anthelme croise des suppliciés qui s'infligent les pires sévices pour que leur plus grand désir soit exaucé. Aphélion, être éblouissant assoiffé de sang, lui raconte la déchirante histoire d'Apostasie dont les parents se sont détruits à force de mensonges et de vengeance. Envoûté par ce récit, Anthelme décide de partir à la recherche de cette princesse parfaite qui hante désormais ses rêves. « Trouver Apostasie, ce serait plus beau que la plus belle de toutes les vies après la mort, et je ne voulais pas sombrer sans y avoir goûté. » (p. 265)

J'aime les textes riches, l'invention lexicale et les termes désuets – en témoigne mon admiration pour Joris-Karl Huysmans –, mais encore faut-il que cela fasse sens, que ce ne soit pas un artifice ou une posture. Ici, il y a trop d'adjectifs : cette qualification outrancière pourrait être baroque ou maniériste, mais elle n'est que confuse et étouffante. Un exemple pour que vous vous fassiez une idée : « Curieusement, je pus contempler son reflet sans souffrir d'étourdissement. Il avait la beauté d'une oréade morte ; quelque chose en lui me glaçait. Était-ce la luisance vénéneuse dans ses yeux effilés, ou le rouge sang de ses lèvres minuscules, ou les fuseaux de ses pommettes aiguilleuses ? Tout cela à la fois. Son visage comme une harmonie d'épines. » (p. 61) Si cela vous plaît, jetez-vous sur le roman, il devrait vous convenir. Dernier point : j'aime que les personnages d'un roman aient des noms originaux. Cela permet de bien les différencier et de s'en souvenir. Ici, Vincent Tassy nous sert la crème de la crème des prénoms oubliés et il n'hésite pas à transformer des noms communs en noms propres. Soit, pourquoi pas. Mais il est bien de connaître le sens véritable du terme avant d'en affubler un personnage. Ainsi, si vous décidez de lire ce roman, ayez bien en tête la définition d'apostasie...

La quatrième de couverture m'avait attiré parce qu'elle promettait un monde de livres et une éventuelle réécriture du mythe du vampire. Déception sur les deux tableaux ! le roman est un mélange confus et mal référencé de sujets mythologiques et bibliques et de contes de fées. Il y a bien des livres mentionnés, mais plutôt qu'intégrés au récit, ils sont égrenés dans des listes indigestes, comme la bibliothèque vaniteuse d'une personne qui dirait qu'elle a beaucoup lu, ou qui voudrait le faire croire. Quant au vampire, rien de très neuf sous le pare-soleil : il est simplement cet être étrangement fascinant, doté d'une beauté bizarre et inquiétante, peut-être vaguement plus pervers que chez Stoker et moins niais que chez Meyer. En gros, un vampire qui aurait lu Sade et qui aimerait le porno un peu trash, mais sur un lit de satin. Il est beaucoup question d'amours tragiques, maudites, interdites et malheureuses, mais elles ne sont que fantasmées et l'érotisme est complètement vicié. L'esthétique de la mort et de la torture n'étant pas ma tasse (de sang) de thé, il me semble que ce conte gothique et sanguinolent ravira surtout les amateurs de fantasy dark, d'ésotérisme torturé et de mysticisme sombre.

Pourquoi ai-je lu ce roman jusqu'au bout, moi qui ne m'entête pas quand un texte ne me convient pas ? J'ai été bloquée 3 heures dans une salle d'attente, avec un téléphone déchargé et aucun autre moyen d'occuper mon temps. Sans cela, j'aurais lâché page 40... Mais au moins, je peux fournir une critique argumentée et aux petits oignons !
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C'était une lecture qui m'attendait depuis longtemps ! C'est une parfaite lecture de saison, gothique, sombre et poétique. Vincent Tassy insuffle à son roman l'ambiance onirique et brutale des contes d'antan, quand ils étaient encore sans pitié, peuplés de princesses tristes, de femmes jalouses et de rois sous emprise. La plume de l'auteur est très poétique et propose des scènes sophistiquées qui alternent entre le sang et la beauté. Comme le livre comporte des personnages de vampires, il y aussi quelque chose de nostalgique dans le texte, une forme de lassitude de l'éternité, une éternité qui se révèle en plus maudite. Attention cependant à ne pas attendre un texte qui donne les explications, car nombreuses sont les questions sans réponse à la fin d'Apostasie.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Quel livre ! Dès le début, je savais que j'allais me laisser emporter. Et quand on est sensible aux mots, comme moi, à leur résonnance, à leur musique, impossible de ne pas se sentir touché par Apostasie. Vincent Tassy possède ce don avec les mots, cette sensibilité que je retrouve rarement ailleurs, ce goût pour le lyrisme et la poésie, pour le macabre et le dérangeant aussi. Tout cela couplé à un style élégant et totalement personnel : une véritable magie du verbe.

Apostasie est un magnifique roman gothique, une ode à la mélancolie, à la puissance des rêves, au désir, à la vie et surtout à la mort. C'est un voyage onirique et envoûtant au coeur d'un royaume, celui de la féerie, de la beauté, celui de l'immortalité où le merveilleux côtoie la cruauté la plus pure. Une mise en abîme maîtrisée, deux histoires qui se rejoignent, deux contes horribles et fascinants qui oscillent entre tristesse et magie du sang, qui nous écartèlent entre illusion et réalité.

Difficile de savoir ce qui se passe réellement pour Anthelme, le jeune ermite au centre du récit, qui a décidé de se retirer du monde pour lire et méditer au seuil d'une forêt étrange qu'il est peut-être le seul à voir. Difficile de lever le voile sur cette sylve mystérieuse qui reste insensible au temps et aux saisons. Difficile d'exprimer la complexité de sa symbolique - entre paradis et enfer - dont le héro s'arrache avec peine, dont les sentiers sont peuplés de fleurs inconnues, de parfums aphrodisiaques. Difficile de parler des personnages torturés qui l'entourent, de leurs mystères, de leurs secrets, de leurs ombres, de leurs retraites enchantées ou sanglantes.

Tout ce que je peux dire, c'est qu'on se laisser embarquer corps et âme dans cette étrange fable macabre. Plus qu'une plume élégante à la douloureuse perfection, l'auteur possède un esprit merveilleux probablement inspiré par le meilleur des littératures gothique et horrifiques. Cette qualité d'imagination qui mène forcément aux grandes histoires.

Apostasie restera dans mon esprit un récit fort, baigné de références douces-amères, avec des scènes parfois assez violentes - seul reproche que je lui ferais et qui m'empêche de le voir comme un coup de coeur absolu -, mais une symbolique puissante qui efface le malaise éprouvé lors de certains passages. Une découverte qui me rend impatiente de découvrir d'autres oeuvres de Vincent Tassy.
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Avec Apostasie, Vincent Tassy apporte un regard original sur les vampires en mêlant roman gothique et conte de fées.
Au début, on est un peu dérouté puis, rapidement, on tombe sous le charme de cet univers et de ces personnages qui enchantent le narrateur lui-même. Tout, y compris l'horreur, est conté avec délicatesse et poésie. L'esthétisme est ici au service d'émotions et de réflexions qui persistent longtemps une fois la dernière page tournée.
Magnifique, tout simplement.
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Apostasie est le genre de roman qui vous laisse une marque profonde et insistante, une fois achevé. Vincent Tassy offre à son lecteur une belle histoire d'amour et de mort qui résonnera longtemps chez son lecteur.

J'ai d'abord été déstabilisée par la prose de l'auteur. C'est déroutant, parfois mystérieux tous ces mots désuets, vieillis, rares, sortis d'un autre temps. Il y a aussi la poésie des phrases qui créent des image envoûtantes, auréolées d'une sorte de brouillard. Il faut s'y faire et puis se laisser envoûter par la langue, par les mots. On pénètre dans Apostasie comme Anthelme pénètre dans la sylve rouge: ce n'est pas facile, on se perd sur les chemins mais c'est toujours très beau.

Il y a ensuite cette histoire faite de tours et de détours, faites de noeuds qui se nouent puis se dénouent. Anthelme est un être solitaire qui trouve refuge dans les livres et dans la sylve rouge, une forêt épaisse aux mille facettes. Il croise dans ces bois des êtres féériques au détour d'un bosquet, d'une grotte puis un jour il rencontre Aphelion, étrange vampire, si beau et si cruel. Vincent Tassy se nourrit d'une littérature surannée et remonte aux origines du vampire lorsqu'il n'était pas encore romantique mais gothique. le lecteur est plongé dans un univers digne du Dracula de Bram Stocker ou des romans de Nodier.

Aphelion va conter à Anthelme l'histoire de Lavinia, reine vengeresse du royaume d'Altrosa. Cette histoire vient s'imbriquer dans la première. Aphelion offre à Anthelme et donc au lecteur un conte macabre: une histoire de rois et de reines, d'amour trahi, de magie et de vengeance. le récit prend ici une autre dimension car il se fait plus merveilleux, plus sombre, jouant avec l'horreur.

Avec ce texte qui oscille sans cesse entre le macabre et le splendide, Vincent Tassy signe ici un roman magnifique qui renoue avec la tradition du récit vampirique. Une véritable envoûtement si vous osez franchir la lisière de la sylve…
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Comment résister à cette couverture de Marcela Bolivar, à la fois mystérieuse et poétique, alliant à merveille noirceur et beauté? Elle représente selon moi parfaitement l'univers proposé dans ce livre. Je connaissais Vincent Tassy pour son travail de chroniqueur dans Obsküre Magazine et ce fut un véritable plaisir que de découvrir sa plume d'auteur à travers ce roman.

Anthelme, le protagoniste d'Apostasie, est un être solitaire qui se nourrit de littérature. Il erre pendant un temps à travers le monde puis découvre un endroit magnifique où il décide de s'installer. Ce lieu est peuplé d'arbres rouges, d'une faune et d'une flore étranges au charme surprenant. Il y fait la rencontre de Lennox, un petit chat pas comme les autres. La découverte d'un mystérieux livre l'amène à la Maison des Effraies. Il y trouve un monde à la fois ténébreux et merveilleux, horrible mais plein d'espoir, où l'étrange Aphelion règne en maître accompagné de son serviteur Alvaron.

Le propriétaire des lieux nous conte la légende teintée de magie et d'amour meurtri de la princesse Apostasie. On passe d'histoire en histoire, digressions enchanteresses qui rappelle l'enchâssement de récits des contes des « Mille et une nuits ». On sort envoûté de cette fable dont on aurait voulu ne jamais voir la fin. Après avoir écouté cette histoire, Anthelme n'a plus qu'une idée en tête : retrouver la princesse disparue et la libérer de l'enchantement qui l'emprisonne depuis des siècles… Va-t-il y parvenir?

L'auteur nous propose un récit poétique et mélancolique. le roman est peuplé de valeurs antagonistes qui pourtant s'y marient parfaitement : l'horreur et la beauté, l'espoir et la désillusion, le monde réel et le rêve. le personnage principal m'a énormément touchée par sa sensibilité, sa fragilité et son obstination dans sa quête de l'impossible. Je me suis sentie proche de lui, de son amour pour la nature, pour la littérature de l'étrange, de son besoin de s'éloigner du monde pour mieux se retrouver.

Ce roman est – entre autres – un récit vampirique. Il se dégage des vermines – nom donné par l'auteur à son nid de vampires – une tristesse mélancolique, une envie profonde de mort, une folie qui les rend attachants et fascinants. L'éveil du premier d'entre eux est énigmatique, voire mystique. Après des siècles de vie, ils n'ont qu'une envie : pouvoir enfin mourir. Leur nature d'immortels le leur refuse. Leur quête de mort est intrinsèquement liée à la recherche d'Anthelme de la princesse disparue.

Je recommande ce récit magique et poétique, qui m'a totalement envoûtée : une lecture qui sort de l'ordinaire et qui emmène le lecteur dans un endroit unique qu'il voudrait ne jamais quitter. le retour à la réalité après le séjour dans la Sylve Rouge est aussi dur pour le lecteur que pour Anthelme !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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La promotion sur les titres numériques m'a permis de découvrir le catalogue des éditions du chat noir, et je ne le regrette pas. Cette histoire est incroyable, je l'ai dévorée. Elle est magnifiquement écrite, elle est prenante, je me suis perdue avec Anthelme au milieu de toutes ces histoires.

J'ai aimé cette ambiance qui m'a rappelé le XIXème siècle. le style est riche, parfois un peu trop, et je me suis parfois égarée car les noms des différents personnages se ressemblent parfois. Mais ce sont les deux seules critiques que j'ai à faire, j'ai été prise du début à la fin, c'est une très belle découverte.
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