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Petit roman jeunesse sympa, qui aborde des thèmes intéressant comme la mort, le sacrifice, l'amour... Les personnages sont attachants. La petite enquête policière aborde de l'action qui donne envie de lire le livre d'une traite. Dommage qu'il n'y est pas de suite, cela aurait pu être intéressant.
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J'ai bien aimé ma lecture (en fait j'ai adoré les premiers deux-tiers du roman, puis j'ai été déçue du changement de cap et de la fin). Il y a beaucoup de bonnes idées originales dans ce récit, mais ça se transforme finalement en enquête policière assez convenue pour laquelle on connaît depuis longtemps le coupable. C'est aussi pendant le dernier tiers du roman que les personnages commencent à ne plus agir de manière cohérente avec leur caractère décrit au départ. Donc, on n'y croit plus tellement.
En gros, c'est l'histoire de Gabriel, un jeune homme de 17 ans pendant la Première Guerre mondiale, qui a tellement peur de mourir aussi jeune qu'il fait le voeu, qui sera exhaussé, de ne pas mourir. le problème, c'est qu'il ne mourra pas du tout. le revoilà donc en 2016, avec toujours l'apparence d'un adolescent presque adulte, obligé de fréquenter le lycée pour passé inaperçu. Évidemment, il est blasé par les fréquentations superficielles et éphémères qu'il est obligé de tisser, car ne peut pas abuser les gens longtemps avec l'apparence éternelle d'un jeune de 17 ans. Cette prémisse est fort intéressante et c'est sur cela que se base la première partie du récit. Il est attiré par de vraies relations avec deux étudiants et décide de les fuir car ces relations sont vouées à l'échec et ne peuvent lui faire que du mal. Toutefois, le récit dévie à un certain moment vers une affaire de meurtre qui semble l'incriminer. Cela aurait pu continuer à être intéressant si le véritable meurtrier avait eu une quelconque crédibilité et si tout ne s'était pas mis à tourner autour de ce crime en occultant le reste. En plus, le personnage principal, à partir de ce crime, se met à agir en ado attardé (il a 117 ans!) de même que les étudiants qu'il côtoient (ils n'ont pourtant pas 11 ans, mais près de 18!). C'est dommage, ça aurait pu être vraiment plus profond et meilleur et c'était bien parti pour cela. La fin bâclée et brouillon ne donne pas nécessairement envie de lire la suite, malgré l'enthousiasme ressenti lors de la lecture de la première moitié du roman.
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24 Octobre 2016. Gabriel pourrait fêter un anniversaire, s'il ne souffrait pas chaque fois qu'il ressent de l'amour. C'est dans l'enfer grondant des tranchées de Verdun que tout a commencé en Octobre 1916, 100 ans auparavant, le jour où la Mort en personne lui a laissé le choix de suspendre ou non l'ordre des choses. Il est alors devenu un ""non-mort"".
Bon roman policier sur fond de surnaturel. Si vous êtes rationalistes, c'est terminé. Préparez-vous à changer de monde !"
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Un roman fantastique avec une nouvelle créature, ni zombie, ni mort vivant : le non mort, cet être bloqué entre la vie et la mort. Pour Gabriel, le temps s'est arrêté sur le champ de bataille de Verdun, lorsqu'il pactise avec la Mort avant de recevoir un obus. ce pacte lui permet de ne pas mourir, mais il n'est plus vivant non plus. Il ne doit surtout pas aimer (Eros VS Thanatos!)
Il y a une sorte d'enquête policière mêlée au fantastique plutôt bien menée et très prenante.
J'ai moins aimé les personnages secondaires, notamment Jordan trop caricatural.
Un premier tome qui se lit très bien comme un "one shot".
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Je suis passée un peu à côté de ce roman.

Cela commençait pourtant bien : Gabriel, le protagoniste principal sur le champ de bataille, sous le déluge de feu et de mitraille, qui se répète comme un mantra "je ne veux pas mourir" et qui mortellement blessé rencontre la grande Faucheuse.
Puis je tique : elle ne fait pas peur, la Faucheuse, elle fait docte et pompeuse quant elle explique la "non-mort"et du coup, ça m'a fait rire car on est en pleine bataille et la Mort se prend pour Prof. Je n'étais plus dans le bouquin.

Là où cela se gâte aussi, c'est quand on arrive au 20ème siècle : passe que le jeune héros s'habille soi-disant comme un mannequin, qu'il parle comme s'il était toujours au début du 20ème siècle (on aurait pensé que depuis le temps, son langage aurait évolué avec celui de sa "classe d'âge") mais que les autres ado (eux, bien du 20ème siècle s'expriment comme Gabriel, j'y crois moins).
Ils ont beau fréquenter un grand lycée parisien, leurs échanges sonnent creux. On a l'impression que l'auteur veut décrire des adolescents sans en fréquenter de près.
Il y a par exemple un truc bizarre : ils parlent tous de "mobile" pour "téléphone portable" : "donne-moi ton mobile", ça fait donne-moi ton playmobile.
Quand on demande au héros (c'est le premier contact avec ses camarades) ce que font ses parents : il dit "ils sont morts" puis ajoute que c'étaient des gens "simples mais droits" [sic] qui lui ont transmis des valeurs et blabla.. Les autres sont restés à l'écouter religieusement au lieu de prendre leurs jambes à leur cou! Trop relou, le gars, j'vous dit!
Bon, je dis ça mais peut-être que dans les lycées de Paris, c'est comme ça qu'on parle et que se font les interactions entre élèves.
Bref, la fascination des camarades de Gabriel ne m'a pas convaincue.
Croyez-en mon expérience de routarde de littérature jeunesse qui en a lu des tonnes de "venue de nouveau ténébreux et fascinant".

Le vocabulaire parfois employé par l'auteur pour décrire ce monde de lycéens aisés m'a semblé un peu décalé ("web-monde" ou "prendre la fille de l'air", par exemple). J'ai même pensé qu'il était canadien.
Tout ça pour dire que j'ai eu du mal à "croire" à son cadre lycéen.

De même, Gabriel se targue de connaître sur le bout des doigts les réactions et comportements de la gent adolescente grâce à son état d'éternel adolescent et il passe à côté du ressort psychologique le plus évident dans le mobile des crimes.
Moi, qui suis nulle pour deviner le coupable dans les histoires d'enquête; là, c'était gros comme une maison.
Peut-être Gabriel a-t-il pêché par arrogance?

En outre, je n'ai pas compris le raisonnement de l'"alibi indiscutable" du personnage principal : il était dans une salle de sport de 17h30 à 18h30.
Or, la mort de la victime est située entre 18h et 19h et on nous dit qu'une demi-heure est largement suffisant pour aller de la salle au lieu du crime. Donc, ce n'est pas un "alibi indiscutable", ou alors c'était de l'ironie...

En résumé, je n'ai pas accroché même si certains éléments étaient pas mal et que le roman dégage un certain charme désuet.

A partir de 14 ans
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Résumé : Octobre 1916. Tout juste mobilisé, le jeune Gabriel-Aimé se refuse à une mort certaine sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. La mort se présente à lui et lui propose d'échapper à son destin à condition de renoncer à l'amour. Un siècle plus tard, à Paris, une jeune lycéenne est retrouvée morte. Les soupçons se portent sur un énigmatique camarade, surnommé l'ange Gabriel.

Mon avis : Tout d'abord, je pensais avoir entre les mains un roman fantastique de qualité, bien écrit et revisitant le mythe de la vie éternelle. Puis la tension monte et un meurtre est commis. L'auteur nous entraîne alors dans un polar-thriller, bien ficelé, à rebondissements, fausses pistes et coupable vraiment horrible. Les personnages de tous les lycéens sont bien étudiés.
Coup de coeur ! à partir de 13 ans
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"[...] Arthur Ténor a inventé un nouveau personnage surnaturel : le non-mort. C’est un personnage assez étrange. Il est vivant comme vous et moi mais seulement le temps n’a aucun impact sur lui, il ne vieillit pas. Vous allez me dire, il s’agit d’un immortel. Et bien non car le non-mort peut mourir s’il se suicide. Etre non-mort ce n’est pas seulement ne pas vieillir, c’est aussi avoir besoin d’amour mais ne pas pouvoir aimé. C’est paradoxal n’est-ce pas ? Pourtant, c’est ainsi que non-vivent les non-mort de cet auteur. [...]"
Lien : http://bouquinautes.com/2015..
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En un sombre jour de 1916 sur les champs de bataille de Verdun, Gabriel a eu un choix : mourir ou accepter sa forte volonté de vivre et devenir un non-mort.

C'est ce second choix que Gabriel fera, il vivra avec le poids des ans et de sa malédiction. Notre héros ne peut en effet s'autoriser de tomber amoureux, car il donnerait littéralement de sa personne et son instinct de survie le rendrait dangereux.

Après un long séjour aux États-Unis, il revient en France, au coeur de Paris pour refaire une énième année de lycée. Cependant, il n'avait pas pensé qu'il tomberait sur une jeune fille le mettant dans tous ses états. Il n'avait pas non plus prévu de se trouver au centre d'un jeu macabre. Mais la vérité lui échappe, est-il responsable ? Pourquoi la jeune fille qui l'insupporte l'obsède à ce point ?

Lorsqu'on lit ce roman, on relève que les idées sont bonnes, malheureusement l'intrigue policière, bien qu'elle arrive parfois à nous surprendre un peu, est dans ses grandes lignes assez prévisible. Tout comme on peut penser que certaines décisions des personnages peuvent nous sembler absurdes ou étranges, surtout quand on se rappelle que nous avons affaire à des lycéens et non pas à des gamins.

De plus notre héros est supposé avoir plus de cent ans, et c'est un peu étrange de le voir réagir comme un adolescent. Cependant, on rentre assez facilement dans l'histoire et l'écriture est plutôt fluide. La fin est intéressante car on ne pense pas forcément à cette conclusion.

C'est un roman sympathique que nous avons-là, mais qui aurait gagné à avoir des fondements plus solides.
Lien : http://www.onirik.net/Le-Rom..
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Gabriel à 17 ans quand il part à la guerre en 1916. Il aurait dû mourir mais la faucheuse lui rend visite et lui propose de devenir un « non-mort ». Cet état lui permettra de ne jamais mourir, en revanche il ne pourra pas « aimer ».

On retrouve Gabriel en 2016, il revient à Paris, la ville où il vivait il y a 100 ans.

Il fait sa rentrée dans un lycée, c'est à partir de ce moment que sa vie va changer. Gabriel va se retrouver au centre d'une enquête menée par le commandant Rochand.

Une histoire simple et original qui change des histoires de vampires, on a envie de connaître la suite donc il se lit rapidement.

Ce roman aborde plusieurs thèmes : historique, amour, policier et fantastique.

Il y a du suspense et un peu de frisson.

L'auteur arrive à nous faire douter sur le suspect dans son enquête.

J'ai aimé le personnage de Gabriel, très intelligent et mature puisqu'il vit depuis 117 ans, il sait manipuler et se faire apprécier ainsi que celui du commandant Rochand, qui sait être présent quand on a besoin de lui alors qu'il a une vie de famille.

En revanche, je trouve que la relation de Gabriel avec une des filles (je ne citerais pas son nom pour ne pas gâcher le suspense du début) arrive trop rapidement. Ils ne se connaissent pas suffisamment et leur relation ne m'a pas convaincu.

Donc c'est une lecture agréable si vous recherchez un peu d'originalité dans vos lecteurs.

Le roman se termine mais on peut lire ceci à la fin : « Fin…en attendant la suite ».

On pourra certainement retrouver Gabriel dans de nouvelles enquêtes.
Lien : http://ladyh.canalblog.com/a..
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J'avoue pour ma part que si je voyais ce livre en librairie, la couverture ne me donnerait pas du tout envie de le lire et ça serait pourtant bien dommage! En effet, l'auteur déroule très bien l'intrigue et arrive à installer, de manière magistrale, un climat d'angoisse de plus en plus omniprésent au fil des pages et amène même le lecteur à se poser des questions sur Gabriel Lambert, le héros, que l'on croit connaître au début mais finalement pas si bien que cela… Aussi, on ne voit pas les pages défiler, on est happé par l'enquête qui semble se dérouler sous nos yeux. le seul point négatif que j'ai relevé est la fin un peu confuse, mais je n'ai cependant pas lu la version finale du livre, donc des modifications ont du être faites par l'auteur… Je le conseille donc fortement à tous dès 13 ans, particulièrement à ceux qui aiment les enquêtes et le mystère… ;)
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