AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,28

sur 1552 notes
Oyez ! Oyez ! Bonnes gens, oyez !
L'histoire d'Hélène Jégado, venez écouter !
L'une des grandes criminelles en série,
Qui, au mitan du 19ème siècle, sévit.

On la surnomme Fleur de tonnerre,
Ajoutez-y foudre et éclairs,
Car dans ses yeux bleus mer de chine
Brillent une lueur maligne.

De toute jeune fille à son vieil âge,
Son chemin de vie est un carnage,
Ecumant la côte bretonne,
Sans que jamais on n'la soupçonne,

Hélène, pendant plus de trente ans,
Va semer morts et tourments.
Servir l'Ankou est son seul voeu ;
L'Ouvrier de la Mort est son seul Dieu ;

Abreuvée de contes et légendes,
De menhirs dressés sur la lande,
De rites païens, mythes druidiques,
Vierge Noire et potions magiques,

Tout un folklore régional,
Dont elle use pour faire le mal.
Et si ses plats ont saveur mystique,
C'est qu'ils sont faits à l'arsenic…

De la cuisine d'un presbytère,
Au salon blanc d'une rombière,
Elle parcourt le Finistère
Avec la mort en bandoulière.

Père, mère, cousine ou soeur,
Familles nobles, amant de coeur,
Paysans, marins, vagabonds…
Nul n'échappe à ses poisons.

Hélène ne fait pas de quartier,
Tous finiront pas y passer,
Chargée d'une mission divine,
C'est même la mort qu'elle assassine !

Si vous trouvez un goût acerbe,
A sa fameuse soupe aux herbes
Malheur à vous ! C'est qu'la diablesse
Veut vous expédier ad patres !

Ce sont pissenlits par la racine,
Qu'elle vous fait bouffer la coquine,
Alors ne soyez pas jaloux
De son exquise soupe aux choux,

Car la Jégado sème le deuil
Chaque fois qu'elle franchit un seuil,
Et à grand coups de mort-aux-rats
Vous fait passer d'vie à trépas !
Commenter  J’apprécie          14321
Elle aurait pu gagner Top Chef ou Un dîner presque parfait. Sûr qu'elle y aurait fait des étincelles Fleur de Tonnerre, Hélène Jégado qu'elle s'appelait pour de vrai. A son actif, une bonne soixantaine de médailles recensées aux jeux olympiques de Plouhinec 1851, discipline repos éternel assisté par arsenic (tiens, ça sonnerait presque breton), record mondial du crime au féminin invaincu à ce jour...

Du lourd.

Ce nouvel opus de Jean Teulé effleure le profil psychologique singulier d'une tueuse en série, rendant celle-ci (presque) aimable. Conditionnée par le folklore des superstitions locales, légion à l'époque en ces contrées celtiques, Hélène Jégado apparait comme un esprit simple et dénué d'affect, persuadé d'être investi d'une « mission » et résolu à dispenser tout naturellement la mort pour conjurer les terreurs primaires qui l'obsèdent. Ceci n'excusant pas cela mais l'approche est intéressante.

Pourtant loin de s'attirer d'emblée les foudres de ses contemporains, Fleur-de-Tonnerre, ravissante et habile cuisinière, choyait son petit monde, le régalant de ses recettes inédites et changeant opportunément de secteur après chaque trépas malencontreux des membres de son entourage du moment. Une employée modèle qu'on vous dit, ne fut-ce un menu problème de main un peu lourde sur la mort-aux-rats mais personne n'est parfait et le choléra a bon dos. Morora, cholé-rats... difficile à l'époque de faire le distinguo.

Effarant oui, mais non. La petite Fleur dégomme à tout va et le lecteur se bidonne. Car Jean Teulé a toujours la verve intrépide et le verbe fleuri, aussi leste que la main de sa fâcheuse héroïne. le périple meurtrier de la belle Hélène à travers la Bretagne profonde se parcourt ainsi paradoxalement avec une gourmandise jubilatoire. Ça ironise, ça croustille, ça fume, ça gueule, ça dézingue et certaines âmes précieuses s'en offusqueront sans doute. Pourtant Teulé connait bien son affaire et sait jouer la subtilité jusque dans ses truculences outrancières que j'aime décidément toujours autant (j'ai dû être un mec dans une autre vie).

Bon et à part ça, qui c'est qui reprendra du kouign amann ?


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          13315
Changements subits de l'atmosphère.
Un bruit de tonnerre ébranle les airs
Soudain la nuit enveloppe la terre
et le vent soulève la mer (p55)

♫Ceci n'est pas un manifeste
Pas même un sermon, encore moins une messe
Mais il fallait bien qu'un jour je disparaisse
Doit-on toujours protéger l'espèce?
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse♫
Miossec- 2004 -
-----♪---♫---🌩---⚡---🌩---♫---♪---
Un Rayon de Lumière, un Eclair et une fleur de Tonnerre
Langue bretonne des fendues, fleur de vipère
Celle qui empoisonne comme par distraction
comme si elle lançait des graines aux pigeons
Elle se charge de l'énergie des menhirs, le surnaturel bétonne
et se baigne avec des Lys dans le clair obscur des légendes bretonnes
Toupie folle, papillon, fleur sans tige, hotte voltige
Sans mes recettes, je m'étiole, me fane,que dis-je !?
Comme une fleur sans eau
la chair qui s'y cuit et s'ensuit le gâteau
Qu'une ambition celle de vous nuire
Laissez-moi l'Espérance d'y parvenir
Les gens ont peur, rumeur d'orage
Trier le Vrai de la Faux pendant que l'Ankou Rage ...
Vilain nain, velu déguisé, laissez- moi Poulpiquet
C'est un fléau, Jean va encore faire un tollé Teulé ...


Commenter  J’apprécie          1114
Allez les gourmands, un petit gâteau à la Hélène Jégado, ça vous dit, fait maison, "Fleur de Tonnerre" est une sacrée cuisinière.
L'ami Teulé s'intéresse cette fois, à cette terrifiante empoisonneuse qui fit passer de vie à trépas un nombre ahurissant de ces concitoyens dans la Bretagne du XiXème siècle. de Ploemeur à Hennebont de Lorient à Rennes, La belle Hélène, bonne poire sème la mort comme on sème les cailloux. Et le chemin est tortueux.
On retrouve tout le charme des lectures de Teulé. Car si l'auteur notamment du "Montespan raconte des horreurs, il le fait avec une délectation jubilatoire, jouant avec les mots avec humour et malice.
Mais tout n'est pas parfait, j'ai trouvé au final son récit un peu trop long, répétitif (on sait très vite que la Jégado toute maline qu'elle est n'a pas la lumière dans toutes les pièces) et que sa folie assassine sera mise à jour.
Teulé à tendance à grossir les traits ce qui nuit à la crédibilité de cette histoire pourtant vraie. Et puis, la présence de deux normands qui suivent sans le faire exprès le parcours de l'empoisonneuse, n'a pas d'intérêt si ce n'est d'ajouter des scènes cartoonesques. Malgré ces petits bémols , Jean Teulé en vieux briscard et talentueux conteur nous amuse une nouvelle fois. Un divertissement agréable.
Commenter  J’apprécie          931
Fleur de tonnerre, surnom donné par ses parents, se nomme en fait Hélène Jégado. En bonne Bretonne, elle est nourrie des légendes et mythologies celtiques. Il en est une cependant qui va déterminer toute son existence, et croyez-moi, le mot n'est pas trop fort : celle de l'Ankou. Était-elle déjà fragile psychologiquement ? L'Histoire ne nous le dit pas mais le fait est qu'Hélène va se croire investie d'une mission : elle sera l'Ankou ! Et quoi de mieux pour tuer un maximum de personnes que d'être cuisinière ?

Une fois de plus, Jean Teulé s'intéresse à une personne ayant marqué L Histoire pour en faire une biographie romancée. L'écriture est toujours très agréable et j'ai avalé ce roman en très peu de temps. L'histoire (avec un petit 'h' cette fois) fait froid dans le dos et on se demande encore comment cette empoisonneuse a pu tuer autant de personnes sans que personne ne lève le petit doigt ! Il faut dire qu'elle avait des alliées de poids : en ce XIXe siècle, les épidémies de choléra faisaient rage...

Comme il s'agit ici d'une biographie romancée, Jean Teulé joue, bien entendu, avec les pensées et sentiments de ses personnages, qu'il s'approprie avec brio, comme à son habitude (vous le savez, j'en suis fan - donc peu objective - mais quand même...). Il conviendra donc de déceler le réel de l'imaginaire, sachant quand même qu'il se base sur bon nombre de documents.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          844
Wik... Wik... Wik....
fait le grincement de l'essieu de la karriguel (charrette) de l'Ankou (l'ouvrier de la mort) qui s'éloigne emmenant une dépouille
ou alors s'agit-il des ongles d'Hélène griffant un tissus ou une porte la nuit ?
non? ... ses dents qui grincent peut-être ?
Wik... Wik... Wik...

Elle sillonne la Bretagne du 19° la belle Hélène, et telle une incarnation de l'Ankou - l'ange de la mort breton - elle fauche sans distinction tous les pauvres malheureux que le destin a placés sur son chemin, non loin de ses casseroles.... il faut dire que sa cuisine est mortelle !
Cette flippante créature est une empoisonneuse en série authentique. Et oui, c'est sans doute cela le plus terrifiant, Hélène Jégado a existé, c'est une histoire vraie que nous conte Jean Teulé.

Ne cherchez pas une raison à ses meurtres, elle empoisonne parce qu'elle croit être l'Ankou, en clair elle a "une araignée au plafond". Pas de préférence non plus concernant le profil des victimes. Leur seul point commun ? Ils ont tous goûté à ses petits plats...
Donc pas de profilage façon série américaine dans ce roman, Jean Teulé, de sa plume vive et entraînante, nous détaille sa vie, ses pérégrinations à travers la Bretagne semant les cadavres derrière elle, jusqu'à une fin inéluctable.

Un bon roman historique sur une tueuse en série dont je n'avais jamais entendu parler. A noter qu'il s'agit aussi d'une vraie plongée au coeur des légendes bretonnes, des croyances païennes et de la vie rurale de l'époque.
J'ai apprécié l'écriture de l'auteur, fluide, agréable, très imagée, non sans humour (noir bien sûr). le rythme est relativement vif, pas de répit pour l'Ankou, pas de temps mort
mais pas de suspense ni d'enquête non plus: juste la vie d'Hélène. Un reproche ? J'aurais préféré un roman plus court, les cadavres s'amoncellent au fil des pages et cela devient répétitif (je sais c'est horrible à dire).
Commenter  J’apprécie          6811
Quand on parle de poison, on pense à ces empoisonneuses célèbres comme La Voisin ou Violette Nozières, ou encore la marâtre de Blanche-Neige, mais de cette Hélène Jegado surnommée Fleur de Tonnerre par sa mère, je n'avais jamais entendu parler
Jean Teulé a l'art de mettre sous la lumière des personnages historiques tombés dans l'oubli. Avec Fleur de Tonnerre, il nous plonge dans une Bretagne mystique et crédule du début du XIXe siècle.

L'enfance d'Hélène est bercée par les légendes bretonnes et surtout par la figure macabre de l'Ankou dont lui parle sans arrêt sa mère.
« Tu ignores donc, Fleur de Tonnerre, qu'un bruit fortuit répété trois fois prédit un malheur ? Ignores-tu que c'est ainsi que fait l'Ankou ? Avant de charger le corps d'une victime dans sa charrette, il l'appelle trois fois d'une voix sépulcrale. »
Toutes ces croyances bretonnes mêlant le païen à la religion marquent profondément Hélène comme ces Poulpiquets qui vivent autour des menhirs, « ces vilains nains velus et noirs qui vous prennent par la main pour vous entraîner dans une danse folle jusqu'à ce que vous mouriez d'épuisement. »
Jean Teulé va saisir toute cette mystique bretonne, légendes, langue, rites païens, pour plonger son lecteur dans un récit onirique et horrifique. S'il nous promène pas mal dans ces landes et ces croyances, il ne perd pas de vue la véritable histoire de notre empoisonneuse en série.
Après avoir fait ses armes en empoisonnant sa mère, sa soeur et sa tante, Fleur de Tonnerre poursuit son chemin sans jamais se séparer de son flacon d'arsenic. de Bubry à Ploemeur en passant par Locminé, Lorient et d'autres villes, partout, elle sèmera la mort. Comment me direz-vous ? Facile ! Elle se fait embaucher comme cuisinière, sachant vanter sa soupe d'herbes et son gâteau à l'angélique confite. Puis, une fois dans la place, elle se met aux fourneaux. Une fois la confiance installée, elle ajoute une dose d'arsenic au plat et envoi sans barguigner ses victimes ad patres. Tout va très vite, et les médecins qui, en ce temps-là, avaient peu de moyens d'investigation, mettent ces morts brutales sur le dos du choléra qui sévissait souvent et dont les symptômes ressemblaient étrangement à l'empoisonnement par arsenic.
Ce choléra, qui a bon dos, va cacher les meurtres de Fleur de Tonnerre jusqu'à ce qu'un médecin plus suspicieux demande une autopsie du corps.
Démasquée, la cuisinière sera jugée et condamnée à la guillotine. Elle est jugée pour les crimes non prescrits mais en réalité elle en aurait commis plus d'une soixantaine. On peut s'en faire une idée grâce aux objets dérobés à ses victimes et qu'elle transforme en amulettes. Elle est tellement monstrueuse que son avocat plaidera dans ce sens
« C'est un fléau. Elle n'est plus un être humain. Pour nous autre qui le sommes, elle est insaisissable, dépasse l'entendement. »
Point de repentir pour Fleur de Tonnerre qui finira par avouer cette terreur provoquée par l'Ankou :
« Je suis devenue l'Ankou pour surmonter mes angoisses. Et ensuite, je n'en avais plus puisque l'angoisse ce fut moi. »
De cette histoire glaçante, Jean Teulé a tiré un récit truculent et savoureux en bouche. Les dialogues qui mélangent le breton et les expressions anachroniques, sont drolatiques. L'auteur a aussi truffé son histoire de personnages cocasses et hauts en couleur comme ces naufrageurs ou encore ces perruquiers normands qui battent la campagne pour acheter les cheveux. Leur rencontre de façon récurrente avec Fleur de Tonnerre et leur malchance m'ont fait penser à ces pirates qui croisent Astérix et Obélix.
Tout en racontant un fait réel et historique, Jean Teulé nous divertit avec ses digressions et son style bien à lui.
J'ai aimé cette lecture à la fois érudite et plaisante.

Commenter  J’apprécie          652
Je parcours mes livres et m'aperçois que je n'ai pas rédigé une critique pour "Fleur de Tonnerre". C'est très étonnant car j'ai pris des notes en long et en large au moment de ma lecture en 2013.
Hélène Jégado, née en Bretagne en 1803, est élevée sans douceur aucune. Cette brusquerie fait partie des habitudes campagnardes de son époque et elle écoute les légendes ancestrales hantées par l'Ankou, le dieu de la mort.
Elle cueille des herbes et très tôt, utilise le pouvoir maléfique de celles-ci pour mettre fin à la vie de tous ceux qu'elle croise sur son chemin en leur préparant sa fameuse soupe aux herbes, car malheureusement, cette charmante jeune fille exerce les fonctions de cuisinière.
A son procès, en 1852, les spécialistes criminels étudient son comportement par la phrénologie: une pseudoscience qui ne fera pas long feu mais qui laissera des traces dans notre langage familier.
La phrénologie étudie les bosses du crâne qui expliqueraient le caractère des humains. Ainsi disait-on encore il y a quelques années "avoir la bosse des maths" ou " avoir la bosse du commerce".
Toujours est-il que j'ai bien apprécié le roman de Jean Teulé à lire avec un peu de distance en savourant son humour noir et caustique.
Mon préféré de l'auteur reste "Le Montespan".
Commenter  J’apprécie          6310
Mais puisqu'on vous dit qu'il faut arrêter de raconter n'importe quoi aux enfants! Cette pauv' Hélène Jégado alias Fleur de Tonnerre a grandi dans la terreur de l'Ankou, ouvrier de la mort et héros des légendes bretonnes.
Du coup pour conjurer sa peur, la mère Jégado s'est fichu dans le ciboulot d'incarner le messager de l'Ankou lui-même, et de distribuer la mort au ptit bonheur la chance.
Pas con sous ses airs de candide bretonne ignare.

Ben oui, faut la comprendre aussi. Baigner entre légendes et croyances populaires dès le berceau, ça vous déglingue un cerveau. Pas de sa faute pauv' tite mémère.
Pis en plus, elle a trouvé le bon plan: elle se met vite fait à la popote, un soupçon d'arsenic dans le potage et bim, deux-trois convulsions et un ptit vomi plus tard y a plus personne.

Trop forte la Jégado. Empoisonner petits et grands pendant plus de 40 ans ni vu ni connu, on dit respect.
Faut dire qu'on est au XIXème siècle aussi. Et z'ont pas encore Internet ces toquards. Un ptit tweet vite fait ou une recherche facebook sur la trombine d'Hélène et on mettait fin au périple jégadien. Pas compliqué bon sang de bois. Mais là non, notre empoisonneuse, elle se balade de ville en ville, la tête haute et la conscience tranquille.
Puis c'est pas la crise non plus dans ces années là. Y a juste à toquer à la porte: bonjour besoin d'une cuisinière? Ok embauchée. Fastoche. Ça avait du bon de vivre au XIXème finalement.
En revanche la justice est un poil plus expéditive. Mais à bien réfléchir, qu'est-ce qu'une décapitation si ce n'est une coupe de cheveux gratuite et un peu mal au cou?

Voici tout ce que j'aime chez Jean Teulé: ressortir des fonds de placards un vieux fait divers oublié et le remettre sur le devant de la scène.
Quelques longueurs sont à déplorer toutefois: deux-trois empoisonnements ça vous met en appétit, mais au dixième on finit par se lasser. Un peu répétitif tout ça. Encore que ce n'est pas sa faute finalement: Fleur de Tonnerre aurait pu varier ses recettes aussi, mordieu.

Mais je ne boude pas mon plaisir, car pour travailler à Vannes et dans le golfe du Morbihan, et pour être particulièrement attachée à cette magnifique région, c'est avec délectation et un grand intérêt que j'ai suivi le voyage historique et bretonnisant proposé par notre guide Teulé.
Et je profite de l'occasion pour chaleureusement vous convier à savourer une délicieuse soupe aux herbes locale, recette traditionnelle transmise par Tata Hélène. Qui n'en veut?
Commenter  J’apprécie          443
Fleur de Tonnerre, c'est le surnom donné par sa mère à Hélène Jegado quand elle était petite fille. Dans la Basse Bretagne du XIXème siècle, l'enfant, bercée de légendes et de croyances celtiques, se prend pour l'Ankou, le voleur d'âmes. Se faisant embaucher comme cuisinière, elle parcourra la Bretagne tout au long de sa vie, un périple parsemé des cadavres arseniés.
Avec une verve chatoyante, Jean Teulé romance la vie de la plus grande empoisonneuse connue, de son enfance à son exécution en 1852. Sans chercher la moindre justification, il manie humour noir et ironie pour rendre cette histoire absolument jubilatoire. On pardonne les quelques longueurs de ce roman qui se lit avec un plaisir malicieux.
Un joli coup de coeur.
Lien : http://lafleurdesmots.fr/fle..
Commenter  J’apprécie          410




Lecteurs (2983) Voir plus



Quiz Voir plus

Fleur de tonnerre

Quel était le nom de famille de cette vilaine Hélène surnommée Fleur de Tonnerre ?

Jéjado
Gégado
Jégado

9 questions
73 lecteurs ont répondu
Thème : Fleur de tonnerre de Jean TeuléCréer un quiz sur ce livre

{* *}