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sur 1550 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Fleur de tonnerre, surnom donné par ses parents, se nomme en fait Hélène Jégado. En bonne Bretonne, elle est nourrie des légendes et mythologies celtiques. Il en est une cependant qui va déterminer toute son existence, et croyez-moi, le mot n'est pas trop fort : celle de l'Ankou. Était-elle déjà fragile psychologiquement ? L'Histoire ne nous le dit pas mais le fait est qu'Hélène va se croire investie d'une mission : elle sera l'Ankou ! Et quoi de mieux pour tuer un maximum de personnes que d'être cuisinière ?

Une fois de plus, Jean Teulé s'intéresse à une personne ayant marqué L Histoire pour en faire une biographie romancée. L'écriture est toujours très agréable et j'ai avalé ce roman en très peu de temps. L'histoire (avec un petit 'h' cette fois) fait froid dans le dos et on se demande encore comment cette empoisonneuse a pu tuer autant de personnes sans que personne ne lève le petit doigt ! Il faut dire qu'elle avait des alliées de poids : en ce XIXe siècle, les épidémies de choléra faisaient rage...

Comme il s'agit ici d'une biographie romancée, Jean Teulé joue, bien entendu, avec les pensées et sentiments de ses personnages, qu'il s'approprie avec brio, comme à son habitude (vous le savez, j'en suis fan - donc peu objective - mais quand même...). Il conviendra donc de déceler le réel de l'imaginaire, sachant quand même qu'il se base sur bon nombre de documents.
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Quand on parle de poison, on pense à ces empoisonneuses célèbres comme La Voisin ou Violette Nozières, ou encore la marâtre de Blanche-Neige, mais de cette Hélène Jegado surnommée Fleur de Tonnerre par sa mère, je n'avais jamais entendu parler
Jean Teulé a l'art de mettre sous la lumière des personnages historiques tombés dans l'oubli. Avec Fleur de Tonnerre, il nous plonge dans une Bretagne mystique et crédule du début du XIXe siècle.

L'enfance d'Hélène est bercée par les légendes bretonnes et surtout par la figure macabre de l'Ankou dont lui parle sans arrêt sa mère.
« Tu ignores donc, Fleur de Tonnerre, qu'un bruit fortuit répété trois fois prédit un malheur ? Ignores-tu que c'est ainsi que fait l'Ankou ? Avant de charger le corps d'une victime dans sa charrette, il l'appelle trois fois d'une voix sépulcrale. »
Toutes ces croyances bretonnes mêlant le païen à la religion marquent profondément Hélène comme ces Poulpiquets qui vivent autour des menhirs, « ces vilains nains velus et noirs qui vous prennent par la main pour vous entraîner dans une danse folle jusqu'à ce que vous mouriez d'épuisement. »
Jean Teulé va saisir toute cette mystique bretonne, légendes, langue, rites païens, pour plonger son lecteur dans un récit onirique et horrifique. S'il nous promène pas mal dans ces landes et ces croyances, il ne perd pas de vue la véritable histoire de notre empoisonneuse en série.
Après avoir fait ses armes en empoisonnant sa mère, sa soeur et sa tante, Fleur de Tonnerre poursuit son chemin sans jamais se séparer de son flacon d'arsenic. de Bubry à Ploemeur en passant par Locminé, Lorient et d'autres villes, partout, elle sèmera la mort. Comment me direz-vous ? Facile ! Elle se fait embaucher comme cuisinière, sachant vanter sa soupe d'herbes et son gâteau à l'angélique confite. Puis, une fois dans la place, elle se met aux fourneaux. Une fois la confiance installée, elle ajoute une dose d'arsenic au plat et envoi sans barguigner ses victimes ad patres. Tout va très vite, et les médecins qui, en ce temps-là, avaient peu de moyens d'investigation, mettent ces morts brutales sur le dos du choléra qui sévissait souvent et dont les symptômes ressemblaient étrangement à l'empoisonnement par arsenic.
Ce choléra, qui a bon dos, va cacher les meurtres de Fleur de Tonnerre jusqu'à ce qu'un médecin plus suspicieux demande une autopsie du corps.
Démasquée, la cuisinière sera jugée et condamnée à la guillotine. Elle est jugée pour les crimes non prescrits mais en réalité elle en aurait commis plus d'une soixantaine. On peut s'en faire une idée grâce aux objets dérobés à ses victimes et qu'elle transforme en amulettes. Elle est tellement monstrueuse que son avocat plaidera dans ce sens
« C'est un fléau. Elle n'est plus un être humain. Pour nous autre qui le sommes, elle est insaisissable, dépasse l'entendement. »
Point de repentir pour Fleur de Tonnerre qui finira par avouer cette terreur provoquée par l'Ankou :
« Je suis devenue l'Ankou pour surmonter mes angoisses. Et ensuite, je n'en avais plus puisque l'angoisse ce fut moi. »
De cette histoire glaçante, Jean Teulé a tiré un récit truculent et savoureux en bouche. Les dialogues qui mélangent le breton et les expressions anachroniques, sont drolatiques. L'auteur a aussi truffé son histoire de personnages cocasses et hauts en couleur comme ces naufrageurs ou encore ces perruquiers normands qui battent la campagne pour acheter les cheveux. Leur rencontre de façon récurrente avec Fleur de Tonnerre et leur malchance m'ont fait penser à ces pirates qui croisent Astérix et Obélix.
Tout en racontant un fait réel et historique, Jean Teulé nous divertit avec ses digressions et son style bien à lui.
J'ai aimé cette lecture à la fois érudite et plaisante.

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J'oublie mes dernières déceptions littéraires avec Jean Teulé notamment avec Charly 9 ou encore le Montespan, car j'ai retrouvé ici la plume de l'auteur qui m'avait tant séduite avec son magasin des suicides.

Fleur de tonnerre m'a passionné, on découvre ici l'histoire romancée d'Helene Jégado, tueuse en série dans la Bretagne du XIXe siècle. Helene, dit Fleur de tonnerre, est une empoisonneuse qui a tué un grand nombre de victimes, impossible de toutes les dénombrées d'ailleurs. le récit pourrait faire froid dans le dos, mais sous la plume de l'auteur il prend une tournure humoristique.

Et puis bien sur, on voyage en Bretagne, découvre les anciennes croyances, légendes de la région.
" - C'est loin d'ici, la France?
- Nous sommes en France, Hélène.
- Mais non, ici, c'est la Bretagne. Oh, mon pauvre monsieur, ça ne va plus du tout! "
Le roman s'ouvre notamment sur une citation de Jacques Cambry : "Chaque pays a sa folie. La Bretagne les a toutes."

J'ai quand même un bémol : le dernier chapitre qui pour moi n'apporte rien a l'histoire. Malgré tout Fleur de tonnerre reste un gros coup de coeur pour moi.
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Hélène Jégado, dite Fleur de tonnerre, a empoisonné des centaines de personnes tout au long de sa vie. Elle a commencé par sa famille et a étendu ses talents de meurtrière aux personnes chez qui elle s'engageait comme cuisinière. « Malheur à tous ceux qui ouvrent leur porte à sa carrière de mort. » (p. 147) Maniant la belladone et l'arsenic avec autant de talent que le sucre et le beurre, elle confectionnait de délicieux potages aux herbes et des gâteaux à se damner. Oui, sa cuisine est une tuerie. Sous le tablier de la cuisinière se cache une bouchère qui ne se salit jamais les mains. Fleur de tonnerre tue comme elle respire. « Ne faisant aucune distinction, elle empoisonne comme par distraction ainsi que si elle lançait des graines aux pigeons. » (p. 202)

Pétrie de légendes celtiques, de peurs ancestrales et de traditions druidiques, Hélène s'identifie à l'Ankou, incarnation bretonne de la mort qui traîne sa charrette sur les routes : quiconque entend le grincement de son essieu est voué à mourir dans la nuit. Gare à celui qui entend Hélène remuer ses casseroles ! Jean Teulé aime les figures que l'on a conspuées. Après le très licencieux Je, François Villon et le féroce Montespan, il a ouvert ses pages à une criminelle dont la Bretagne ne sait pas vraiment si elle doit s'en honorer ou s'en blâmer. Comme toujours, la plume est vive, drôle, crue quand il faut l'être et poétique quand on s'y attend le moins. C'est avec un plaisir non boudé que j'ai dégusté ce roman qui m'a promenée sur les routes bretonnes, entre les pierres levées qui dissimulent encore leurs secrets.
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Quand Jean Teulé réinvente l'histoire, il excelle d'humour graveleux et ça me fait rire. Il sait y mettre le ton en utilisant des faits réels.
Avec "Fleur de Tonnerre" nous suivons le parcours d'Hélène Jégado empoisonneuse bretonne.

A Plouhinec, les traditions vont bon train avec la peur de l'Ankou, figure de la mort chez les Bretons armoricains. Alors, cela fascine la petite fille que sa mère surnomme Fleur de tonnerre, du nom d'une plante venimeuse qu'Hélène aime cueillir. Elle va tester ses produits maléfiques sur sa propre mère, qui devient sa première victime.
Puis, Hélène Jégado va sillonner la Bretagne avec son bissac, se familiarisant avec l'arsenic et se perfectionnant en soupe aux herbes et gâteau empoisonné.
Égaré dans les légendes bretonnes de l'Ankou elle empoisonne dans les maisons, les presbytères, les couvents, les lupanars, chez tous ceux qui accueillent avec bonheur cette cuisinière si charmante et si parfaite.
Durant de nombreuses années elle va semer la mort, jusqu'à son arrestation en 1851 pour ses activités d'empoisonneuse, autrement dit de tueuse en série, crimes qui défrayèrent alors la chronique (on parle de soixante victimes).

Sur la forme, j'adore les petites cartes au début de chaque chapitre qui montrent le parcours de la criminelle dont le chemin croise à chaque étape, celui de deux perruquiers normands.
Avec tout cela, Jean Teulé réussi à être drôle.
Il évoque aussi le contexte politique avec Louis-Napoléon Bonaparte et fait dire à Hélène qu'elle a commis moins de crimes que ce Léon Napo…

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bonsoir , aujourd'hui je vous parle de ce livre génial de jean Teulé . ce livre m'a permis de découvrir cet auteur car même si je connaissais le personnage public , je n'avais jamais lu de livre de cet homme et pourtant quel talent il a . ce livre nous transporte dans une grande partie de la Bretagne et dans une série de crime par empoissonnement fait par une femme qui ai le personnage principal . lisez ce livre qui en plus d'être très bien écrit , ce lis très facilement et qui a une histoire prenante. bonne lecture les amis
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ean Teulé dresse un portrait assez terrible de cette femme, qui s'étiolait si elle n'ôtait pas la vie, mais qui n'était pas pour autant complètement dénuée de sentiments, faisant preuve d'une grande compassion alors qu'elle accompagnait ses victimes dans leur dernier voyage (facile me direz-vous, c'était elle la responsable), et étant même capable d'aimer. Paradoxalement, j'ai aimé cette femme à la logique implacable. Ouvrière de la mort, elle ne faisait que ce pour quoi, selon elle, elle était née, et ce sera jusqu'au bout sa ligne de conduite.

L'auteur nous plonge au coeur de cette Bretagne du 19è siècle, qui se demande encore « C'est où la France ? », et d'où suinte une identité tellement forte qu'elle va même imprégner les personnages secondaires des perruquiers qui font des apparitions régulières, et qui deviendront plus Bretons que les Bretons eux-mêmes. Ces mêmes perruquiers apportent avec leurs représentations imagées dignes du théâtre de Guignol, la touche d'humour nécessaire qui m'a permis de reprendre mon souffle lors de ma lecture. La fracture France/ Bretagne est réelle, deux univers s'opposent, celui en route vers la « modernité », et celui qui vit encore dans ses croyances populaires.

Je comprends que le langage, souvent cru, utilisé par l'auteur puisse choquer, mais paradoxalement, je ne m'en suis pas trouvée offusquée. Chaque mot utilisé est à sa place, rien n'est laissé au hasard. Fleur de Tonnerre est un roman incisif, agressif parfois, dans lequel le présent de narration, accompagné de phrases courtes, nous entraîne dans un rythme effréné similaire à celui qui entraîna Hélène lors de son périple qui dura toute sa vie.

Jean Teulé, comme à son habitude dans ses derniers romans, s'est penché sur un épisode, plutôt insignifiant de prime abord, de l'histoire de France pour interroger le genre humain. Non seulement il s'interroge sur Fleur de Tonnerre, mais également, à travers leur attitude, sur ceux qui la jugeront.

Jubilatoire !
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C'est l'Histoire d'une des plus grandes meurtrières de France,celle d'Hélène Jégado,surnommée Fleur de Tonnerre...Une histoire passée inaperçue face aux événement historiques de l'époque.
Fleur de tonnerre naît à Plouhinec,dans une Bretagne où les superstitions règnent, où le cathéchisme n'a pas réussi à remplacer toutes les croyances populaires.
Tous les soirs,sa mère lui raconte les légendes qui hantent les landes et,parmi elles, celle de l'Ankou, l'ouvrier de la mort, qui pousse sa karriguel pour venir chercher ceux qui meurent..
Tous les soirs, Hélène se couche et les histoires de sa mère glissent dans son imagination.Le temps passe et peu à peu,l'enfant adorable glisse dans la peau de l'Ankou....
En femme compatissante et dévouée,elle parcourt la Bretagne pour se mettre au service de notables et va ainsi faire disparaître méthodiquement,tous ceux qui vont croiser son chemin : hommes, femmes, enfants et même les nourrissons.
Trente sept meurtres lui sont officiellement imputés, le double selon ce qu'elle avoue peu avant d'être guillotinée le 26 février 1852 sur la place du Champs-de-Mars de Rennes.

Froide,folle,celle que l'on surnomme « la Brinvilliers bretonne » renaît parfois attachante et même "admirable" sous la plume de Jean Teulé, et prendra les traits de Stéphanie Sokolinski à laquelle se joindront Miou-Miou, Anémone, Albert Dupontel ou encore Yolande Moreau dans une adaptation cinématographique de Stéphanie Pillonca-Kervern.
On en frémit d'avance.
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Fleur de tonnerre, une femme aux apparences trompeuses.

Par monts et par vaux, Hélène Jegado, l'empoisonneuse, vogue de villages en villages bretons et partout où elle passe, elle sème la mort.
Si des soupçons se lèvent parfois, elle s'enfuit à temps.
Sur fond de légendes et rites bretons, Hélène est une criminelle en série.
Elle sévit grâce à ses talents de cuisinière en mijotant de bons petits plats ou en préparant de succulents desserts.
Mais quand elle décide de tuer, ses mets ont toujours un arrière-goût, tantôt amer, tantôt acide, fatal pour les gourmands.
Mais sa témérité et son caractère intrépide l'amènent à se jeter dans la gueule du loup. Et cette fois, elle n'en réchappera pas.

Un portrait psychologique et jubilatoire d'Hélène Jegado dont on se demande, comme souvent dans les thèmes historiques traités par Jean Teulé, comment elle a pu échapper aux soupçons aussi longtemps ! Ma foi, à l'époque la diffusion des nouvelles était bien plus longue qu'aujourd'hui !
Une histoire narrée à merveille !
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À Plouhinec (Morbihan), au hameau de Kerhordevin, vit « Fleur de tonnerre – très jolie petite Hélène, blonde, coiffée comme un pissenlit et aux pattes maigres sous son jupon violet ». Voici sûrement la plus grande tueuse en série de tous les temps que Jean Teulé nous fait suivre dans ce roman qui sort encore de l'ordinaire.
Hélène Jégado baigne dans un monde peuplé de légendes et de contes permettant d'agrémenter les longues veillées, au coin du feu. Sa mère, Anne, ne cesse de parler de l'Ankou, « l'ouvrier de la mort », et des Poulpiquets, vilains nains velus et noirs qui hantent la lande et dansent autour des menhirs.
Dans la chapelle des Caqueux, Hélène a rendez-vous avec l'Ankou. « Dieu paraît vaincu en cette église dégénérée qu'éclaire un rayon de lune traversant un vitrail. » C'est ainsi que cette fillette s'identifie à celui qui donne la mort, se déplaçant avec sa karriguel, cette carriole qui grince et annonce son passage.
La première victime de Fleur de tonnerre, c'est sa mère dont elle prend bien soin : « Elle est devant quelqu'un qui va mourir… C'est comme la naissance d'une vocation. » le père vend alors sa ferme et place sa fille au presbytère de Bubry, chez l'abbé Riallan, mais, au passage, elle a déjà empoisonné Michelet, l'homme qui l'a conduite jusque-là.
L'auteur a cru bon d'ajouter deux Normands dès le début de l'histoire. de mésaventure en mésaventure, nous les retrouvons tout au long du cheminement macabre de notre empoisonneuse qui cuisine partout où elle est placée. Ainsi, de lieu en lieu, à une époque où les moyens de communication sont rares, elle sème la mort et s'en va avant d'être soupçonnée.
Cette histoire romancée par l'auteur est véridique. Fleur de tonnerre a tué au moins 60 personnes, des gens qu'elle appréciait la plupart du temps et qui étaient bons avec elle. Lorsqu'on lui parle du retour des cendres de Napoléon en France, un instituteur lui dit qu'on lui doit 2 millions de morts. Elle s'exclame : « Combien ? » Interloquée, humiliée, elle ajoute : « Je ne sais pas ce qu'il cuisinait celui-là mais ce devait être un fameux tambouilleur. »
Utilisant l'arsenic, efficace à l'époque contre les rats, elle va ainsi jusqu'à Rennes où, comble de l'ironie, un ancien juge, professeur de droit, l'embauche comme cuisinière. C'est là, après une mort de trop, qu'elle est arrêtée : « Ah, je l'aurais manqué de peu, l'expert en affaires criminelles. » Hélène est confondue avec son lieu de naissance et les petits souvenirs qu'elle conservait de ses victimes.
Son procès commence quatre jours après le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte du mardi 2 décembre 1859. C'est pourquoi on en a si peu parlé. Bien que son avocat ait plaidé la folie, elle est guillotinée le 26 février 1852 puis disséquée : « C'est incroyable, son cerveau est normal, ce qui met à mal la théorie du tueur né. Elle n'a pas la bosse du crime… »


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