Ça fait très longtemps que je voulais lire ce roman, mais je redoutais le thème du suicide, un sujet qui me touche de trop près. Je sais bien qu'il est classé en humoristique, néanmoins je ne suis pas la fille la plus fun du monde, je craignais donc que la sauce ne prenne pas. Des inquiétudes infondées.
La famille Tuvache tient
le Magasin des Suicides.
Comme le nom de la boutique l'indique, ils vendent à leurs clients des moyens de mettre fin à leurs jours : ça va de la simple corde avec le noeud coulant déjà fait aux kit spéciaux du type seppuku contenant un tanto et un kimono avec une croix rouge pour savoir où enfoncer la lame.
Ils ont trois enfants dont les deux premiers font leur fierté : l'aîné est anorexique et dépressif, la cadette est mollassonne et se trouve moche, mais le benjamin est d'une nature optimiste et rêveuse.
Au fil des pages, on découvre une société tout aussi sombre que la famille Tuvache. du coup, c'est Alan le petit dernier qui sort du lot.
C'était grinçant et cynique à souhait. Je n'ai honte de dire que j'ai beaucoup ri et j'ai trouvé géniales et imaginatives les idées de l'auteur.
Par contre, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages si ce n'est Alan qui, malgré son jeune âge, a des phrases très justes sur la vie. C'est pour le moins paradoxale parce que c'est le comportement du gamin qui m'a gâché le plaisir de cette lecture. Enfin, pas vraiment son attitude, mais plutôt le changement qu'il provoque petit à petit au sein de sa famille.
Ce roman s'est lu à une vitesse folle : en 24 heures, c'était plié. J'avais mes obligations donc je n'ai donc pas réussi à le lire d'une traite et c'était frustrant.
J'ai adoré cette lecture et si le ton n'avait pas changé dans le dernier quart, ça aurait été un coup de coeur.
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