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3,57

sur 6215 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tu t'imagines la famille Adams qui tient boutique, mais pas n'importe laquelle, celle ou tu peux choisir la meilleure solution pour ton suicide du soir... en fonction de ta personnalité, ou de ton humeur.
Mais voilà que le petit dernier fait un peu tache dans cette famille...il est joyeux et il aime la vie , la sienne et celle des autres.

Je suis en général grande fan d'humour, d'humour noir, d'humour cynique... mais bon il faut que j'avoue que ça a fait FLOP !
J'ai trouvé quelques passages amusants mais j'en attendais sans doute trop.. et puis en fait c'était un peu lourd et convenu.
Donc j'ai lu sans réellement prendre plaisir a cette lecture, mais sans pour autant détesté complètement.

Je m'attendais a beaucoup mieux, ce sera pour une prochaine avec cet auteur.



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La famille Tuvache tient depuis des générations un magasin qui propose à ses « fidèles clients » tous les moyens possibles pour mettre fin à leurs jours.

Le magasin est sinistre, bien entendu et tous les membres de la famille participe allègrement à inventer des moyens tordus pour arriver à leurs fins (ici, ce serait plutôt à leur Fin). Tous ? Vous avez dit tous ? Et bien nom, il y en a un qui résiste et s'obstine à trouver la vie belle. il s'appelle Alan (comme Alan Turing) et il est né sans être désiré, par accident de préservatifs, car ses parents voulait tester « le préservatif poreux » de chez « M'en fous la Mort ».

C'était déjà donc mal parti. Il passe son temps à chantonner, à dessiner de jolies choses et veut absolument convaincre les autres que la joie de vivre existe bien.

Tous les quatre n'ont qu'un seul but, créer des moyens de suicider efficaces et variés. Les clients sont satisfaits, ils ne reviennent pas se plaindre vu que le résultat est là. Tout irait donc pour le mieux si Alan ne venait pas semer le trouble…

Ce que j'en pense :

C'est donc un livre dont le but est de nous faire rire, tant les personnages frisent la caricature, tant les moyens proposés pour se suicider sont cocasses : le « Seppuku », hara-kiri avec un sabre assez court, en portant un kimono XXL avec un coeur dessiné à l'endroit où il faut viser, proposé à un sportif, les poisons (moyen féminin par excellence, selon madame Tuvache que explique ses recettes à base de strychnine, ou de noix vomique, la balle de 22 long rifle, plus masculin…

Il y a des choses drôles : le gâteau d'anniversaire en forme de cercueil, Marylin qui danse lovée dans le foulard que lui a offert Alan, cela ne vous rappelle rien ?

C'est le premier roman de Jean Teulé que je lis, et contrairement à de nombreux lecteurs, semble-t-il, il ne pas tellement plu. Peut-on rire de tout, et notamment à propos du suicide qui reste un sujet tabou dans notre société anxiogène où règnent la crise, le chômage et la violence et qui étale des piles d'ouvrages sur la quête du bonheur, vers lesquels se précipitent nombres de lecteurs.

« le magasin des suicides » peut-il être considéré comme un livre thérapeutique ? Je n'en suis pas sûre. Il amusera les gens bien dans leur tête certes, mais comment réagiront les personnes dépressives qui vont l'ouvrir ?

J'ai essayé de le prendre à différents degrés, de chercher un éventuel message et en tournant la dernière page, j'en ai trouvé un, c'est pour cela que je ne mets pas une note catastrophique. En effet, il ne s'agit pas simplement d'un catalogue de produits « suicidants », et de situations qui se veulent drôles, mais font rire jaune. Il y a quand même un fil conducteur, on n'est pas dans la moquerie pure et dure.
Note : 6/10

Lu dans le cadre du Challenge ABC.


Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Dans un futur indéterminé et dans une ville tout aussi indéterminée, le suicide est un marché qui se porte bien. La famille Tuvache tient un magasin d'articles, il a pour référence : « Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort. »
Dans cette famille sombre et un peu ridicule, le petit dernier, la joie de vivre incarnée, détonne et désespère ses parents.
C'est de l'humour noir, mais il m'a manqué un peu plus de fantaisie pour que j'apprécie vraiment. À noter, un suspense à la toute dernière page et un final inattendu, mais qui a pourtant du sens.
Avis mitigé sur cette lecture.
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Un coup de coeur pour la couverture des éditions Julliard : première de couverture un sac de courses du « Magasin des suicides. » Quatrième de couverture le verso du sac avec le slogan de l'enseigne :
« Vous avez raté votre vie ? Avec nous vous réussirez votre mort. » Et la mention
« Maison Tuvache 10 générations dans le suicide. »
Mais le coup de coeur s'arrête à l'emballage. C'est le deuxième livre que je lis de Jean Teulé. J'ai mieux accroché avec ce roman. La situation est totalement loufouque, les répliques sont parfois si absurdes, c'est vraiment plaisant. le personnage de la mère est macabre à souhait. L'auteur tient vraiment là un thème original et qu'il maîtrise. Mais avec l' enchaînement, le décor et le retournement de situation il me perd. Où on est ? Pourquoi de tels changements brusques ? Comme pour le précédent livre que j'ai lu de l'auteur je me demande pourquoi et je ne trouve pas de réponse.
Je retrouve dans la chute finale du sens qui me manque au milieu du livre.
Le style de l'auteur reste plaisant et facile à lire. Je mets 3 étoiles.
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Ce livre est une parabole dont vous ne comprenez la signification que lorsque vous lisez le dernier paragraphe. J'ai hésité, tout au long du livre, entre intérêt et désintérêt… Je n'arrivais pas à situer cette histoire qui se passe dans une période non précisée mais que l'on devine dans un monde futur peu réjouissant… Jusqu'au coup de tonnerre du dernier paragraphe !! Il y a de l'humour (genre ‘'Famille Adams''), de la noirceur, de la caricature.
Un livre court qui m'a laissée perplexe : je ne saurais dire si je l'ai aimé ou pas !!! L'auteur me fait penser à un clown triste.
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La famille Tuvache gère depuis des générations le Magasin des suicides. Lucrèce et Mishima, les parents, aident les clients à réussir leur mort en les conseillant au mieux. Les affaires marchent d'ailleurs plutôt bien sur cette Terre où tout va mal. Mais leur petit dernier, Alan, ne répond pas à leurs attentes : il sourit, voit la vie en rose et cherche le bonheur des gens...

Petite lecture rapide et sympathique à l'humour noir agréable et relaxant. J'ai préféré la première partie à la deuxième, dans laquelle, sous l'impulsion d'Alan, les choses s'inversent.
La fin, guère surprenante, termine toutefois bien le récit.
L'écriture de Teulé est plaisante, nonobstant l'utilisation du "autant pour moi" au lieu de "au temps pour moi", que soit disant (selon Wikipedia) certains auteurs et grammairiens acceptent mais qu'une puriste comme moi défenseuse de l'Académie française ne peut accepter.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Un roman décalé et plutôt sympathique, je l'ai lu sans ennui en souriant souvent cela dit je ne peux pas dire que j'ai été transporté, c'était ma première expérience avec Mr Teulé et si j'aime habituellement les histoires un peu déjantées, j'ai trouvé que celle-là manquait de spontanéité, difficile de trouver le terme adéquat.
En fait c'est surtout la fin qui m'aura frustré, je suis peut-être "old school", mais soit on est dans la comédie et on s'amuse, soit on est dans le tragique, il faut choisir...
Là j'ai eu l'impression de terminer un dessert dont la dernière bouchée aurait été salée, ça gâche le repas qui était plutôt bon jusque là...
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Because I'm happy
Clap along if you feel like a room without a roof
Because I'm happy
Clap along if you feel like happiness is the truth
Because I'm happy
Clap along if you know what happiness is to you
Because I'm happy
Clap along if you feel like that's what you wanna do !!!

Alan aurait pu chantonner cet air de Pharrell Williams, je l'imagine tout à fait entraînant sa famille et les clients du magasin dans une danse endiablée.

Voici ce que ce jeune Alan m'a inspiré durant cette lecture, que j'ai trouvé fort croustillante au début, avec cet humour grinçant et décalé.
Une idée des plus lumineuse.
Que faire quand la société et la planète sont perdues ?
La haine, la maladie, la laideur, le désespoir, la vieillesse, l'ennui, la tristesse nous mèneront-ils au suicide, seule issue pour un meilleur monde, moins douloureux en tous les cas.
Alan nous propose une autre alternative, moins radicale ....

J'aurai pu adoré ..... Ce ne fut pas le cas, le concept s' essouffle et en devient rébarbatif , dommage.
Une petite tranche d'humour noir , c'est déjà bien.
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Dans cette dystopie, le moral de la population n'est pas terrible et l'avenir pas plus optimiste. le résultat est le nombre important de suicide quotidien à tel point que des magasins spécialisés dans les articles pour se donner la mort existent, à l'instar du "magasin des suicides".
Géré par une famille au cynisme digne de la famille Adams, les affaires ne se portent pas trop mal et futur serein.
Seul grain de sable dans l'engrenage, c'est le fils cadet de la famille dont l'optimisme réussirait à faire pousser des fleurs en plein désert, qui vient plomber la réputation du commerce.

Une histoire décalée, légère et distrayante.
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Mesdames et Messieurs:
Entrez, entrez dans le magasin des suicides :
"Vous avez raté votre vie, nous allons vous faire réussir votre mort " !
La famille Tuvache est à votre disposition depuis des générations pour satisfaire au mieux sa clientèle !
Nous vous présentons Mishima, le père qui avec son tonto peut vous préparer à un Hara Kiri parfait !
Lucrèce, la mère qui a un lot de venins, pesticides, champignons vénéneux..
Vincent , l'aîné qui propose de l'essence, du napalm, des cordes diverses et variées ..
Marilyn, la fille sensuelle et sexy qui avec son Death Kiss vous envoie à la mort !
Enfin, le cadet : Alan qui est un blondinet né de l'emploi malheureux d'un préservatif percé et poreux et qui est joyeux, souriant : une anomalie dans cette famille ! Et, pour le remettre sur le droit chemin : les "Tuvache" vont l'envoyer faire un stage de commando suicide à Monaco !!!
Jean Teulé nous embarque dans une farce grinçante, cynique, caricaturale pleine d'humour noir et complétement déjantée mais il se rattrape à la fin du roman en y apportant la rédemption et, de ce fait : cette farce devient en quelque sorte une parabole sur la victoire du Bien sur le Mal !
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