Il n’y a pas de bonne réponse. En ce qui me concerne en tout cas, j’ai toujours préféré les hommes qui vivent selon les règles plutôt que selon les lois...
Nous sommes tous pareils à des cafards entassés dans des boîtes à chaussures. La plus grandes difficulté est d'éliminer les mauvais cafards et de garder les bons. Mais comment distinguer la bonne merde de la mauvaise merde ?
Dès qu’il y a un soupçon d’intelligence dans la tête d’un criminel, ça complique les choses.
Les trottoirs étaient déserts et, en abaissant la vitre du véhicule, il toucha du doigt ce qui n’existait que ce jour-là de la semaine : le silence.
La tension était palpable, dans l'habitacle. En observant l'expression de ses collègues, à la lueur du plafonnier, l'image d'une meute de loups s'imposa à Sharko: ils vivaient à l'unisson pour de tels instants de chasse. De l'adrénaline pure, en intraveineuse, qui les maintenait en vie.
- Ce que tu as vu là-dedans ce soir, c’est la vérité crue, Sharko. Pas de fard, pas de maquillage. C’est la mise à nu du monde dans lequel on vit. Tout cela. Tout cela existe bel et bien, et nous, on est en première ligne.
En ce mardi 10 décembre 1991, à 21 h 24, le destin de Philippe Vasquez, employé ordinaire d’un grand magasin, venait de basculer. Il n’eut alors qu’une seule envie : tout lâcher et fuir en courant
Une fois dehors, il se tourna vers le bâtiment et eut un pincement au cœur. Il comprit que cet endroit où il avait fourré les pieds, le 36, quai des Orfèvres, n'était pas qu'un lieu de prestige.
C'était une arène sanglante.
La fosse aux lions.
Dans ton nord, t’as Germinal. Ici, on est à l’assommoir. C’est là que vit Gervaise dans le roman de Zola. Et le neuf, juste là, c’est le fameux lavoir du bouquin. La misère à l’état pur existe, mon gars. Elle est plus que jamais présente derrière ses murs, même un siècles après Zola
-Si tu cherches la finesse, fallait faire danseur étoile.