J'aime bien enquêter. Derrière chaque meurtre, il y a un homme ou une femme qui a franchi une frontière. C'est ça qui m'intéresse. Le pourquoi...
Combien de temps tiendrait il la route ? Il l'ignorait, mais ce qu'il savait, en revanche, c'était que le combat serait difficile. Et qu'il ne faudrait jamais cesser d'être vigilant, car les monstres se tapissaient souvent là ou on s'y attendait le moins.
Les larges baies vitrées, orientées plein sud, donnaient sur un saule pleureur qui découpait les rayons bas du soleil d’hiver en une pluie de diamants.
S’il y a
une chose de bien que j’aimerais faire dans ma vie, c’est de ramener
une victime en vie à ses parents. On voit jamais de sourires, dans
notre boulot. À la longue, ça plombe
La peur. L’un des plus vieux instincts communs a toutes les espèces animales. La peur pouvait pétrifier, décupler les forces, sauver une vie, rendre fou…
J'aime bien enquêter. Derrière chaque meurtre, il y a un homme ou une femme qui a franchi une frontière. C'est ça qui m'intéresse. Le pourquoi...
— On en a parlé à l’école des inspecteurs. L’ADN, c’est ça ?
— Exactement. Sa découverte ne date pas d’hier, mais on commence à peine à l’utiliser dans les enquêtes. Un truc qu’on ne peut pas voir, mais qu’on trouve dans tout ce qui est vivant. Millet se jette sur tous les échantillons qu’on lui fournit et les stocke on ne sait pas trop où pour se constituer une collection personnelle. Il pense que, dans une dizaine d’années, on pourra mettre tout ce qu’il a collecté dans un fichier et comparer des ADN comme on le fait déjà pour des empreintes digitales.
— De la science-fiction.
Les mouches... regarde, elles sont là et elles rentrent dans toi si tu fais pas gaffe... t'as jamais remarqué ? Elles te dévorent le foie et le cerveau. Faut boucher les trous. Tous les trous. T'es la plus grosse mouche à merde que j'aie jamais vue et j'aurai pas assez de papier...
En ce qui me concerne, en tout cas, j'ai toujours préféré les hommes qui vivent selon les règles plutôt que selon les lois...
(p. 468)
Si. y a plus rien qui va. Le Front National, là, tout ça, c'est pas bon pour les jeunes. je les entends cracher à longueur de journée sur les immigrés. nos voisins, c'est des arabes, t'as qu'à regarder comment les nouveaux venus les lorgnent aujourd'hui. ils ont l'oeil noir. toi, t'es plus là, mais moi, je le vois bien. vingt dieu, c'est quand même eux, les Italiens, les Polacks, les Algériens qui sont descendus avec nous au fond de la fosse et qui y ont laissé leur peau. on les collait aux pires endroits, ils ressortaient de là cassés. et à c't'heure que le sale boulot est fait, on veut les renvoyer chez eux ? pfff... ressers-moi un coup, va.