1991

Imagine que tu te retrouves, un jour, seule face à l’individu qu’on traque, le Méticuleux ou un autre. Un monstre qui a détruit des vies, des familles, qui n’a laissé, derrière lui, que de la souffrance et des larmes. Tu as la possibilité de le tuer sans que personne le sache, sans risque qu’on remonte jusqu’à toi. Et tu le fais. Tu appuies sur la détente et tu te débarrasses du corps… (…)Mais quelqu’un, un autre flic par exemple, découvre ce que tu as fait. Un flic qui croit en la justice, qui considère que tout criminel mérite jugement. Pour compliquer la chose, cet autre flic t’est redevable d’un service inestimable. S’il parle, il t’envoie en prison. S’il se tait, il va à l’encontre des raisons pour lesquelles il exerce ce métier. Qu’est-ce que tu ferais à sa place ?

ne jamais cesser d’être vigilant, car les monstres se tapissent souvent la ou on sy attend le moins.

[Un collègue policier à Sharko :]
Si tu cherches la finesse, il fallait faire danseur étoile.

(...) Elle avait le souvenir d'une des diffusion de l'émission de Bernard Pivot, "Apostrophes", il y avait un an peut être, dans laquelle il avait reçu cet écrivain, Maznef, ou nom dans ce goût-là. Celui-ci avait prôné en toute impunité la pédophilie dans un programme littéraire, devant des milliers de téléspectateurs.

Ce qui te pousse à dire que c’est impossible, c’est que tu vois uniquement la condition finale, le papier au fond de la poche avec la bonne date et non la condition initial, le jockey rédigeant son mot.

Un parcours aussi classique que sinistre, comme si leur malheur n'était pas assez grand. Le pris à payer pour espérer, un jour, accéder à la vérité.

Dès qu'il y a un soupçon d'intelligence dans la tête d'un criminel, ça complique les choses.

C'est pourtant la vérité. J'aime bien enquêter. Derrière chaque meurtre, il y a un homme ou une femme qui a franchi une frontière. C'est ça qui m'intéresse. Le pourquoi...

Sharko avait payé sa dette envers lui.

Sharko ferait tout son possible pour protéger sa fiancée de toute cette crasse, de cette misère, de ces ténèbres. Pour ça, il cloisonnerait sa vie professionnelle et sa vie privée. Ni Serge ni les autres ne viendraient ici. Et lui n'irait jamais chez eux accompagné de celle qu'il aimait.