Citations sur Angor (136)
Nous sommes ceux que vous ne voyez pas,
Parce que vous ne savez pas voir.
Nous prenons sans rendre.
La vie, la Mort.
Sans pitié.
Elle songea bien malgré elle à une vieille blague belge : "Monsieur, vous avez une grave maladie et il vous reste deux mois à vivre… Et l’autre de répondre : Dans ce cas, je choisis juillet et août".
C’est sur les champs de bataille dévastés qu’éclosent les plus belles fleurs…Il faut garder espoir en notre monde.
En 2000, un homme de 47 ans, ouvrier en fonderie, s'était mis à écouter de la musique classique après sa greffe cardiaque, et tous ses proches avaient affirmé que, au fil des semaines , son caractère s'était considérablement adouci. Il avait par la suite découvert que son donneur, un jeune homme de 24 ans, se rendait à son cours de violon lorsqu'il avait été tué d'une balle dans la tête, et qu'il s'était effondré , son instrument serré contre lui.
D’ordinaire, on venait à cet endroit très prisé par les touristes - ces bêtes curieuses existaient aussi dans le Nord - pour y randonner, visiter l’abbaye ou boire de la bière trappiste extra-forte, et non pour tomber nez à nez avec un cadavre.
Elle descendit au parking souterrain [...]. Après avoir allumé la lumière, elle foula le béton luisant, seule, dans cet endroit sinistre où dormaient des dizaines de véhicules. Lucie s’était toujours demandé pourquoi les parkings souterrains n’étaient pas plus gais, colorés. Celui-là ressemblait à une morgue, avec ses emplacements ridicules, ses plafonds écrasants.
Soudain, il (Sharko) rouvrit les yeux. Parcouru de picotements, il regarda ses mains qui tremblaient un peu. Il les glissa sous la table et sentit quelque chose au fond de son ventre.
Quelque chose qui ressemblait à de la peur.
Le Boucher, comme on avait surnommé Pierre Foulon, risquait de la flairer à des kilomètres.
- Il n'y a rien à comprendre, et c'est certainement un brin de conscience qui l'a fait renoncer à descendre là-dessous au dernier moment. Les gens aiment flirter avec l'interdit, sortir des rails d'une société qui les étouffe. Avec mon métier, j'ai déjà vu des gens s'approcher d'une scène de crime, rien que pour voir ce qui n'est pas regardable... Et puis, regarde avec ce bouquin là, Cinquante nuance de Grey qui parait bientôt. Un vrai phénomène partout dans le monde, déjà premier sur tous les sites de ventes en ligne. Et qu'est-ce que ça raconte au final, hein ? Une histoire de dominant/dominé. Du cul, du SM, de la transgression. Les Lesly Beccaro sont plus nombreux qu'on le croie. Il n'y a qu'à regarder ce qui est le plus présent sur internet.
- Le sexe, encore et toujours.
- Le sexe, le pouvoir, l'argent. Réunis tout ça dans un seul homme, et tu en fais un prédateur redoutable. C'est peut-être à ce genre d'individus qu'on est confrontés en ce moment.
- Quand tu repenses à ce qui s’est passé dans ce pays [Espagne]… fit Camille. C’est horrible, ce qu’on a fait à ces enfants et à leurs mères. Te voler ton bébé, te faire croire que ton propre enfant est mort-né pour le vendre à des inconnus. Les dictatures sont des instruments du diable, et il y a toujours des ordures pour s’insinuer dans les failles et profiter de la misère des peuples.
- Comme partout.
{2012}
- [...] Les gens aiment flirter avec l’interdit, sortir des rails d’une société qui les étouffe. Avec mon métier, j’ai déjà vu des gens s’approcher d’une scène de crime, rien que pour voir ce qui n’est pas regardable… Et puis, regarde ce bouquin, là, Cinquante Nuances de Grey qui paraît bientôt. Un vrai phénomène partout dans le monde, déjà premier sur tous les sites de ventes en ligne. Et qu’est-ce que ça raconte au final, hein ? Une histoire de dominant/dominé. Du cul, du SM, de la transgression.