Hostiles

Une nouvelle captivante et angoissante !

Me revoilà plongée dans un livre de la collection Les petits polars, mais cette fois en version numérique.
Dans ce huis-clos très court, Franck Thilliez capte du début à la fin l'attention de son lecteur.
Il met ses personnages dans une situation quelque peu préoccupante.
Léa, une jeune femme tombée en panne est prise en auto-stop par un inconnu. Suite à un projectile, la voiture de Marc dévie de sa trajectoire et chute dans un ravin.
Que faire lorsqu'on se retrouve immobilisé dans un habitacle si étroit avec une personne qu'on ne connaît pas. Faut-il se méfier ou faire confiance pour s'entraider ?
Dans ce paysage isolé, vont-ils trouver de l'aide ?

C'est un récit inquiétant dans lequel Thilliez a l'art de jouer avec nos peurs qui sont ancrées en nous: entre la peur de rester coincé et de voir la mort s'approcher, la peur de ne rien connaître de la personne près de soi, la peur de ne pas savoir combien de temps le calvaire va durer, la peur de se déshydrater avec le temps qui défile... car bien entendu, l'histoire se passe sous un soleil de plomb !
J'ai éprouvé beaucoup d'empathie pour Léa. Au fil de l'histoire, je me posais les mêmes questions qu'elle et je ressentais sa détresse.
Cette histoire à suspense se lit très rapidement et la frayeur monte crescendo.
En général, je n'aime pas trop lire des nouvelles car je suis souvent déçue par les dénouements. Mais pour cette histoire, je suis conquise !

Si vous voulez vivre un petit moment d'anxiété à travers une lecture, prenez ce livre. Je pense que par la suite, vous ferez plus souvent une révision à votre voiture pour éviter la panne... et surtout, l'auto-stop !

En lisant ce récit d'angoisse, je pense avoir autant retenu mon souffle que Léa, la jeune auto-stoppeuse piégée dans la carcasse de la voiture de son chauffeur. Paumée dans les Cévennes, elle a accepté le covoiturage de Marc, un automobiliste rentrant de la pêche, quand soudain, un projectile heurte le véhicule qui finit sa course dans le ravin. Accidentés et totalement isolés dans ce lieu désertique, comment Léa et Marc vont-ils se sortir de ce pétrin ? D'autant que la recommandation de "ne jamais se fier aux apparences" pourrait bien se révéler parfaitement opportune...

Le stop a toujours généré en moi les pensées les plus lugubres tant il connote les risques et l'inconnu et c'est sans doute parce que je suis une femme que ces risques et cet inconnu m'apparaissent aussi amplifiés. Or, avec cette nouvelle haletante, dont le suspense m'a serré le ventre de son poing de fer, Franck Thilliez leur donne corps avec un réalisme minutieux et terriblement crédible.

Par sa brièveté, la nouvelle gagne en impact et l'attention du lecteur se focalise totalement autour de l'habitacle de 2 m3 qui renferme tant de peur, de désespoir, de doutes et de folie. Au fil des heures comme au fil des pages, l'atmosphère s'alourdit et s'opacifie jusqu'à faire naître la panique aussi bien chez les protagonistes que chez le lecteur.

Suite à une panne, Léa est prise en stop par Marc mais très vite, ils se retrouvent coincés dans la voiture dans le ravin, après un accident. Pour ces deux inconnus, la cohabitation est difficile. Ils ne savent comment se sortir de là et la tension monte entre les deux personnes. Un huis-clos assez inquiétant, le danger rode-t-il toujours ?
J'avais lu Fractures que j'avais bien aimé et cette nouvelle est dans un autre registre…Petit scénario angoissant de Franck Thilliez très efficace jusqu'à la dernière ligne. Une mise en bouche pour un autre Thilliez ?

En me replongeant dans ma découverte des "Petits polars du Monde", série que le journal a publié cette année encore, il y avait celui-ci, le tout premier d'une série de treize. Ici, le lecteur fait la connaissance de Léa, une belle jeune femme photographe qui, après après être tombée en panne sur une route de pleine montage, a été prise en auto-stop par Marc. Deux personnes qui ne se connaissent absolument pas et qui pourtant vont se retrouver dans la même galère lorsque Marc ferait un écart sur la route et qu'ils se retrouveront alors pris au piège, engoncés dans un fossé.

Pas le temps de faire connaissance...leur seule préoccupation désormais est celle de la Survie. Mais comment puisque pratiquement personne n'emprunte cette route tortueuse et que personne ne les attend...

Ce qui paraît être un banal accident de la route aurait-il permis à Léa d'avoir la vie sauve, elle qui était, de toute façon vraisemblablement condamnée d'avance ? Et si telle probabilité s'avérait exacte, de quelle manière aurait-elle du périr ?

Franck Thilliez nous embarque ici dans un thriller passionnant et le lecteur en vient presque à regretter qu'il ne s'agisse ici que d'une simple nouvelle et non d'un roman. A découvrir !

Cela fait un petit temps déjà qu'une collègue me parle de Franck Thilliez. Elle sait que j'aime les polars, les thrillers, le suspense "à la Stephen King", et trouve toujours le moyen de caser, au gré de nos conversations, la petite phrase suivante : "Tu devrais lire Thilliez, tu vas adorer".
J'ai donc enfin décidé de m'y mettre, avec cette courte nouvelle, et j'en suis ressortie bluffée ! Comment l'auteur arrive-t-il à faire durer le suspense et à nous réserver des surprises jusqu'à la dernière phrase, dans un récit aussi court ? Il faut être réellement bourré de talent pour condenser autant de rebondissements dans un récit aussi bref.
Il ne me reste plus qu'à remercier ma collègue... et à acheter quelques romans de Thilliez pour remplir ma PAL de l'été.

Je ne connaissais pas Franck Thilliez. Cet auteur nous offre ici une nouvelle. Originale et bien menée.
On est un peu perplexe au moment du dénouement, mais on a vécu des pages passionnantes. le génie est dans l'idée de départ : Un accident de voiture, de l'auto-stop, une agression par balle et à nouveau un accident, dans une route de montagne, avec les conséquences que l'on imagine (Chute du véhicule, pente, blocage dans un habitacle déformé). Tout cela débouche sur une sorte de huis-clos, parfois perturbé par l'apparition de certains acteurs de l'agression....
Tout cela est bien construit et se lit d'une traite ( moins de cinquante pages).
Voici un petit livre que l'ion se félicite d'avoir découvert, et qui donne envie d'aller plus loin dans la production de l'auteur.

Plus une nouvelle qu'un roman (une petite cinquantaine de pages) Franck Thilliez nous confirme que, même sur si peu de page, il maîtrise totalement le suspens.
Si vous avez déjà une nature un peu parano, ne commencez pas cette lecture car vos nerfs seront mis à trop rude épreuve ! Pour les autres : n'hésitez pas et régalez-vous !

Léa est une jeune photographe ; après une séance photo au bord des Gorges, sa voiture tombe en panne sur une petite route des Cévennes. Un homme, Marc, qui par chance empruntait cette même route, propose à Léa de monter dans son véhicule. Malheureusement, ils sont victimes d'un accident : la voiture finit dans un ravin, complètement défoncée. Léa et Marc sont alors piégés dans le véhicule, sans possibilité d'en sortir, ou d'appeler à l'aide. L'attente risque d'être très longue et très inconfortable dans ce coin peu fréquenté du Gévaudan…

Cette nouvelle de Franck Thilliez a fait l'objet d'une parution dans la collection Les Petits polars du Monde (2013), puis en format numérique en 2016 chez 12-21. Un huis clos très éprouvant pour les deux personnages, surtout pour la jeune femme qui ne peut s'empêcher de trouver son partenaire d'infortune plutôt louche. Paranoïa ou crainte justifiée ?!
L'auteur termine son récit sur une touche assez abrupte, et glaçante.

Après être tombée en panne, Léa est prise en stop par Marc. Mais après avoir été atteinte par un projectile non identifié, la voiture quitte brutalement la route et fini sa course au fond d'un ravin. Marc et Léa sont sains et saufs, mais tout deux coincés dans la carcasse du véhicule. Alors que le temps passe sans que personne ne vienne les secourir, Léa sent la panique la gagner, ainsi qu'une méfiance grandissante à l'égard de son compagnon d'infortune. Pourquoi ne s'inquiète-t-il pas plus de leur situation ? Pourquoi ne semble-t-il pas particulièrement vouloir qu'on vienne les délivrer ? A-t-il quelque chose à voir avec leur accident, a-t-il quelque chose à cacher ? Ou bien est-elle en train de se laisser gagner par la paranoïa ?

Cette nouvelle de Franck Thilliez n'a vraiment rien à envier aux meilleures histoires courtes de Stephen King. Tout y est : tension et angoisse grandissante, dans un huis-clos résultant d'une situation toute bête, en apparence, mais qui prend un tour oppressant et effrayant. Sans parler des rebondissements aussi savoureux qu'inattendus, jusqu'à la toute fin, qui ne nous laissent pas le temps de reprendre notre souffle (si l'on peut parler de rebondissements s'agissant de deux personnes complètement immobilisées). On est vraiment, pendant la petite demi-heure que nous prend la lecture, enfermé nous aussi dans cette carcasse de voiture, pris au piège de cette intrigue très bien ficelée. Finalement, le calvaire de Léa aura peut-être été un peu trop court. Il y aurait sûrement eu moyen de rallonger l'histoire et de faire encore plus monter la pression.

Bref, je recommande chaudement à ceux qui aiment les histoires angoissantes ! (pour ceux qui ont des liseuses, la nouvelle est disponible gratuitement en ce moment, profitez-en)

Une nouvelle glaçante où Thilliez excelle dans l'art du suspens, c'est sa marque dit-on. Je ne suis pas une spécialiste du genre, par contre , je sais combien l'art de la nouvelle n'est l'apanage que d'un petit nombre d'auteurs. Ici, en quelque 25 pages, nous sommes plongés dans un huis clos ( à l'intérieur d'un véhicule enlisé dans un trou d'eau) où l'angoisse va crescendo jusqu'au clap final... que je vous laisse découvrir.