Le manuscrit inachevé

Pour ma 1000ème critique, j'ai eu envie de sortir une valeur sûre à mes yeux et mon auteur préféré de ces dernières années, j'ai donc choisi de lire le dernier Franck Thilliez qui est dans ma Pal depuis le mois de Juin dernier.

Et j'ai bien fait car cette lecture est un véritable coup de coeur dévoré rapidement! J'ai été un petit peu désarçonné au début de ma lecture mais j'ai rapidement plongé dans celle-ci.
Il est très difficile de donner un avis sur cette lecture sans en dire trop, le récit fourmillant d'action et plusieurs affaires étant imbriquées.

Tout débuté lorsqu'un corps est retrouvé dans le coffre d'une voiture, le conducteur de celle-ci se tue en voulant échapper aux gendarmes, cependant après enquête le conducteur n'est pas le propriétaire de la voiture et il n'était pas au courant de ce qui se trouvait dans le coffre.

Nous suivons également Léane Morgan auteur de polars à succès qui écrit sous le pseudonyme d' Enaël Miraure dont la fille Sarah a disparu depuis 4 ans.

J'ai aimé suivre V et V les deux flics qui mènent l'enquête, j'ai également beaucoup apprécié les chapitres ou il est question de Léane.

Une enquête haletante et le genre de livre ou les pages défilent à toute vitesse.

Pour ce livre de plus de 600 pages, construit selon les règles de l'art – chapitres courts, simultanéité de l'action dans des lieux différents, personnages torturés par leur passé, suspens à chaque tournée de page, énigme dont (presque) tous les éléments sont sous les yeux du lecteur dès le début.
Cette histoire particulièrement sanglante parle d'une série d'enlèvements de belles jeunes filles, violées et torturées par un criminel en série travaillant en équipe du style Fourniret, qui distille depuis sa prison, mois après mois, les lieux où sont enterrées les victimes.
Ce qui en fait l'originalité : la mère de la dernière disparue est une auteure de polars à succès, qui écrit sous un pseudonyme masculin. C'est elle et son mari qui vont continuer – voire compliquer - l'enquête, tandis que les équipes de policiers s'affairent à remonter les indices. L'un deux est particulièrement attachant du fait de son hypermnésie. En gardant en mémoire tout et n'importe quoi, en vrac, il parvient à élucider des codes, des suites de nombres, des fréquences de mots … Tandis que le père de la victime perd totalement sa mémoire après une agression.
Ajouter des décors complètement sombres et froids : l'intrigue se déroule à la fois autour de la baie de Somme et en Savoie, la semaine de Noël.
Le bouquin porte donc sur deux thèmes : l'identité et la mémoire …c'est aussi la problématique de l'écrivain, soupoudrée de tas de références : Conan Doyle, Stephen King et Maurice Leblanc. Clin d'oeil appuyé aux lecteurs cultivés à la clé.
J'ai tout de même lu jusqu'au bout le livre et la résolution de l'intrigue n'a rien de très époustouflant : on la voit arriver avec des bottes de pêcheur à pied. Un peu facile …. Ce sera donc mon premier et mon dernier Thilliez.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

Grosse déception.
Il y a 2 types d'auteurs de roman policier : ceux qui ne savent pas conclure et baclent la fin du roman (exemple Grange) et ceux qui restent inventifs jusqu'au bout, nous tiennent en haleine, nous surprennent par une fin inattendue et où l'ensemble est cohérent.
J'ai lu tous les Thilliez et ce qui me plaisait le plus chez lui était son appartenance à la deuxième catégorie décrite ci-dessus.
Mais dans le Manuscrit inachevé, soit c'est volontaire pour coller au titre du livre mais totalement irrespectueux pour les lecteurs soit FT n'a plus d'idées ou son editeur lui a mis la pression pour boucler (bacler) le roman mais en tout cas [le coup de la gémellité du meurtrier déjà tant de fois utilisé dans les romans du genre est indigne de ce grand auteur et non crédible, comment croire que Leane ait pu être dupée ainsi pendant les 3 quarts du roman !]

Sarah, adolescente de 15 ans, se fait enlever et ne sera pas retrouvée. le couple de ses parents, Léane et Julian, ne survivra pas à la tragédie.
4 années s'écoulent et Julian se retrouve amnésique suite à une agression laquelle laisse à penser qu'elle a un rapport avec sa fille, dont il menait une enquête obsessionnelle depuis tout ce temps.
Léane rejoint son ex-mari dans leur ancienne maison sur les cotes Bretonne et va l'aider à recouvrer la mémoire.
En parallèle du côté des Alpes, un voleur de voiture va forcer un barrage routier et faire une sortie de route après une course poursuite. En inspectant la voiture, les policiers vont trouver dans le coffre, des morceaux de corps appartenant à des jeunes femmes, relançant l'enquête sur la disparition de Sarah.

Voilà ce qui résume l'histoire, ce qui est loin d'être ce que nous propose la quatrième de couverture officielle.
Ce qui devait être la pièce maîtresse de l'histoire, un manuscrit inachevé, et avoir une histoire dans l'histoire, ne fonctionne pas et laisse au final un policier plaisant à lire, mais sans originalité.

Ma note est à la hauteur de ma déception, d'une part pour un livre qui a plus de 4 étoiles sur 1700 votes, et d'une autre de ce que j'attends d'un livre de F.Thilliez.

Ca faisait un peu plus de 10 ans que je n'avais pas lu de Thilliez et, après avoir délaissé le polar - et globalement la fiction - pendant plus de 3 mois, je m'étais dit que reprendre la lecture avec un de ses romans me remettrait le pied à l'étrier. Hélas, ce Manuscrit inachevé s'avère décevant. Certes je l'ai lu vite et sans ennui, mais je n'ai été ni passionné, ni "transporté" ou "chamboulé" par ce récit.
La première raison est que si le roman est effectivement un bon page-turner, ce n'est malheureusement pas grand-chose d'autre. le principal inconvénient est l'absence d'émotion pour le lecteur. Certes, la mécanique du "tourneur de pages" est plutôt efficace et on a envie d'arriver à la fin pour connaître le dénouement mais, entre-temps, niveau émotion - peur, anxiété, joie, tristesse, mélancolie, bonheur ou autres - l'encéphalogramme reste désespérément plat. Les personnages sont tous assez creux, stéréotypés, voire interchangeables, et par conséquent ne suscitent guère d'empathie.
Autre déception : celle d'avoir anticipé assez tôt l'identité du coupable. D'autant plus qu'en décodant le fameux incipit du roman, on accède aussitôt au "subterfuge" du dénouement. Subterfuge qui, à force d'avoir déjà été utilisé d'innombrables fois dans le domaine du thriller, en est devenu un cliché.
Bref, si même la mécanique en elle-même est loin d'être parfaite (invraisemblances, incohérences et grosses ficelles), elle fonctionne malgré tout, Thilliez restant un habile artisan. Malheureusement, le fond est absent, le texte n'a pas vraiment d'âme, ne véhicule aucune émotion.
Les mises en abîme sont bien là, mais ne servent à rien et ne sont pas exploitées pour véhiculer quoique ce soit. Léane étant elle-même auteure de thrillers, on aurait pu s'attendre à une mise en perspective, une exploration de la création, ou au moins à découvrir le quotidien d'un écrivain. Mais non, rien de tout cela : au final, elle aurait pu être boulangère, ou exercer toute autre activité, que ça n'aurait pas changé grand-chose.
J'ai connu Thilliez meilleur. Je ressors donc déçu de ce thriller un peu trop mécanique et désincarné. Toutefois, je redonnerai bientôt une chance à l'auteur puisqu'il me reste maintenant à lire Il était deux fois.

Bon Franck, comment dire ça....j'ai beaucoup misé sur toi, peut être un peu trop mais j'avais besoin.. J'y ai cru, après une période de disette de lecture, je t'ai vu tel un Tinder du thriller, un mektoub du polar noir. Et j'ai déchanté... Je suis tombé sur la nana qui me demandait de faire ma vie avec elle alors qu'elle met des photos seins nus.
Bref. Je dois reconnaitre que j'ai plongé dans ton ambiance falaise d'etretat, Berck sur mer. Quand tu m'as fais monter dans ta bagnole pour aller vers Grenoble moi j'ai calé. Pour un mec du Nord tu fais quand même payer un lourd tribu à nos amis isérois. Alors d'accord tu parles de somptueux décors, de la nature enchanteresse mais p... pourquoi alors quand tu nous amène là bas il pleut, il y a du brouillard, on s'y pele les miches avec une neige à faire pâlir un colombien.
Tu vas avoir des problèmes un jour avec ces peuples montagnards qui vont en avoir ras le bol alors que pour les imiter vous mettez des tire fesses dans les corons.
Même toi je pense que t'y croyais plus à ton histoire car à la fin tu m'as fusillé l'intrigue avec ce type dont on espère tout le roman que tu n'oseras jamais faire..
Mais tu l'as fais alors chapeau pour avoir eu les gaufres de le faire ou bien merde tu m'as fais un remake du concile de pierre

Nous lisons le manuscrit inachevé, un livre écrit par Traskman. Problème, cet auteur n'a pas eu le temps de terminer son livre, c'est donc son fils qui s'en charge.

Ce livre met en scène Leane, une auteure qui écrit un livre intitulé le manuscrit inachevé ( et oui, un livre dans un livre dans un livre). Un jour, la fille de cette dernière disparaît. La police arrête finalement le meurtrier mais il refuse de dévoiler la localisation du corps de Sarah. Ses parents se lancent alors dans une véritable taque pour retrouver leur fille.

J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre. L'idée du livre dans le livre paraissait séduisante pourtant il y a pas mal d'incohérences qui m'ont gênée : Léane trouve un homme prisonnier à moitié mort, son premier reflexe est de le torturer au lieu d'appeler les secours. Alors oui c'est un ordure mais quand même… Cette manie de faire justice soi-même, insupportable.

Le seul personnage que j'ai aimé c'est Colin mais je trouve son rôle incomplet, j'avais espéré quelque chose de plus romantique : qu'il la sauve au dernier moment, qu'il découvre la vérité et la protège (ou non d'ailleurs), enfin quelque chose. Ayant fini le livre, je me demande à quoi sert ce personnage.

La thématique ultra récurrente de la mémoire commence sérieusement à me lasser : la mémoire fantôme, rêver et maintenant celui-là …

Comme le titre comporte le mot "inachevé" il a bien fallu s'abstenir de terminer convenablement la fin. Des petites intrigues non terminées comme le plagiat et évidemment une fin…

Les jumeaux dans les polars c'est vu et revu. Et puis niveau crédibilité, Léane n'aurait même pas vu la différence entre son mari et son jumeau ? Oui les jumeaux ont le même ADN mais plus ils vieillissent et plus ils se différencient à cause de leurs choix, de leur environnement. Je passerai sur le combat final parce qu'il n'y a pas grand chose à en dire…

Bref, pour moi, c'est le Thilliez le moins bien que j'aie lu, c'est décevant. Enfin au moins, son titre lui convient bien.

Alors soit je suis passée à côté de cette histoire,soit je n' ai pas aimé.... pourtant j'aime l écriture de Thillez...mais là une histoire dans une histoire mais qui n est pas une histoire prenante,qui est porté par des personnages insipides,et sans aucun charisme hormis Léane...et encore ....on découvre la fin ,bien avant la fin ....ce livre aurait pu être écrit en 300 pages il y a beaucoup trop de longueurs qui ne servent pas le récit...et ça sent le déjà lu ,il y a comme un air de Michel bussi,de Stephen king....bref très déçue..

On retrouve ici tous les ingrédients qui font le succès de Thilliez. Une histoire glauque et pas crédible pour un sous. Des personnages affublés de caractéristiques singulières (après la narcolepsie, on a droit à l'amnésie et son contraire...dont j'ai déjà oublié le nom...en gros l'un des flics à une hyper mémoire qui lui permet de retenir plein de trucs inutiles jusqu'à lui polluer l'existence).
Au final, je n'ai pas compris grand chose à ce fouilli...jamais un roman n'aura aussi bien porté son nom (je sais c'était facile).
Comme je l'ai déjà dis plusieurs fois, Thilliez a souvent de bonnes idées, mais à force d'exagération, ses romans en perdent tout crédit. Et comme je l'ai déjà dis aussi, cela ne l'empêche pas d'avoir beaucoup de succès. J'aimerais quand même un jour lire une enquête ancrée dans la réalité, où Thilliez laisserait de côté toutes ses ficelles scénaristiques pour nous plonger dans un polar, un vrai.

Tout commence par une jolie préface qui nous explique qu'un écrivain du nom de Caleb Traskman est décédé en laissant un manuscrit inachevé. En concertation avec la maison d'édition, et sur la base des notes de son père, son fils décide d'écrire la fin de l'histoire et de la faire découvrir à ses lecteurs. C'est donc le roman de Traskman que nous allons découvrir, mais autant vous prévenir tout de suite que cela n'a absolument aucun intérêt pour la suite ! Attention chronique salée.

On entre ensuite directement dans le vif du sujet. On va suivre deux enquêtes qui vont évidemment se rejoindre. La première se déroule en région grenobloise où un cadavre sans visage et sans mains est découvert dans le coffre d'une voiture accidentée. Cette dernière a été volée dans une station service et le propriétaire n'a, étonnamment, pas attendu l'arrivée des autorités pour faire une déclaration ! Vic et Vadim sont les flics chargés de l'investigation, et leurs découvertes vont être bien bien glauques.

En parallèle, on découvre Léane, auteur de thrillers en Normandie, dont la fille a disparu quatre ans plus tôt lors d'un footing en bord de mer. Depuis, elle et son mari, Jullian, vivent séparés, mais ce dernier est obsédé par le besoin de comprendre ce qui est arrivé à sa fille et de retrouver son corps. Lorsqu'il se fait agresser, perd la mémoire et qu'on retrouve, dans le coffre de sa voiture, le bonnet que portait sa fille le jour de son enlèvement, Léane rapplique à Berck, convaincue qu'il avait découvert quelque chose.

Si j'ai bien aimé l'enquête grenobloise, Léane m'a tapé sur les nerfs à un point rarement égalé. du simple fait qu'elle écrit des thrillers, elle se prend pour une enquêtrice de talent, comme si ses recherches lui conféraient l'expérience nécessaire pour jouer au flic. Elle sait tout sur un tas de choses, elle n'hésite pas à torturer ou à faire chanter des gens pour obtenir des informations, et semble persuadée que son statut de mère d'une victime lui donne le droit de se comporter de la sorte. Mais qu'elle se fasse buter et qu'on en parle plus ! Pardon, je m'égare…

Indépendamment de ça, Franck Thilliez accumule les clichés : le milieu sado-masochiste, le darknet, la perte de mémoire, le flic dont la vie de famille a volé en éclats, et je vous épargne le dernier car je m'en voudrais de vous spoiler l'originalité fracassante du dénouement de ce roman ! En fait, c'est simple, tout est too much. On est dans la démesure et on n'y croit pas un instant, surtout en ce qui concerne notre autrice badass préférée. L'une des deux enquêtes est lourde, prévisible au possible, et malheureusement l'accumulation de cadavres de l'autre ne suffit pas à sortir ce roman de son bourbier.

Au final, c'est une énorme déception. Franck Thilliez est capable de beaucoup mieux que cela. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'était pas très inspiré. C'est dommage, j'étais très curieuse de découvrir une enquête qui se déroulait dans ma région, mais je suis passée complètement à côté et je me suis surprise à lever les yeux au ciel tout au long de ma lecture. A oublier vite, très vite… Cela ne devrait pas me poser trop de problèmes !
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