Luca

Oui bon ben hein ? Donc…
Aïe, aïe aïe mon ami… Oui, j'sais, je t'avais prévenu. Alors ? Mmm… Un bon téléfilm.
Cousue de fils blanc. L'histoire une broderie improbable pour invoquer l'époque moderne et ses démons. Réseaux sociaux, numérisation du vivant, transhumanisme, modification corporelle. On survole et on énonce des pages Wikipédia retravaillés pour la forme. Parfois ça ressemble un article pioché dans tel ou tel mag et à part ou lala dans quel monde on vit, ça crée des névrosés et des salauds, nada… Pas de grande surprise.
La psychologie est survolée, les personnages succins, je sais, j'vais pas me faire que des amis(es)…
Bon on a bien droit à quelques introspections, mais on sent bien que c'est pour la forme. Histoire d'arrêter l'avalanche d'informations. Et pour ce qui s'agit de l'enquête, c'est le club Mickey et Harry Potter réuni pour l'occasion. Mais si on se laisse aller et qu'on est un peu magnanime ou qu'on a rien d'autre à se mettre sous la main, qu'on a trouvé le livre sur la plage, ça peut le faire, une soirée parce qu'on ne peut pas reprocher à Thilliez de maîtriser l'art du Cliffhanger. Il a même un certain talent. Chaque fin chapitre, nouveau rebondissement, en même temps c'est bien le principe du thriller…. Non ? Maintenir en haleine le lecteur. Plusieurs fois cependant j'ai presque été choqué de la facilité avec laquelle les noeuds se déliés. Quelle chance incroyable a Sharko et son équipe. Toujours le petit truc qui débloque l'enquête. C'est magique.
Le problème avec ce genre de roman c'est qu'à la fin on a oublié le début. Une semaine plus tard on a même oublié qu'on l'avait lu. Pas d'émotions, le coeur ne tressaille pas, il n'y a qu'une petite musique, à peine angoissante, un ballotement de wagon-lit.
Le pire ? C'est qu'on aimerait plaindre le petit Luka. On aimerait tenir la main de sa mère… Dans tous les histoires imbriquées, celle de ces deux êtres, été la plus prometteuse. Mais quand faut tenir le lecteur en haleine, faut une couche, et une autre, et encore une autre.
Roman lasagne à la sauce tueur en série.
Après, il n'y a pas de surprise. On savait d'avance où on mettait les pieds. Dans un roman d'été, un soir d'orage, qu'on aura oublié à la fin des vacances…

Partout, il y a la terreur.
Celle d'une jeune femme dans une chambre d'hôtel sordide, ventre loué à prix d'or pour couple en mal d'enfant, et qui s'évapore comme elle était arrivée.
Partout, il y a la terreur.
Celle d'un corps mutilé qui gît au fond d'une fosse creusée dans la forêt.
Partout, il y a la terreur.
Celle d'un homme qui connaît le jour et l'heure de sa mort.

Et puis il y a une lettre, comme un manifeste, et qui annonce le pire.
S'engage alors, pour l'équipe du commandant Sharko, une sinistre course contre la montre.
C'était écrit : l'enfer ne fait que commencer

Mon avis
550 pages, tout ça pour ça...
Je sais que les accros de cet auteur se sont régalés et j'en suis ravie.
Un téléfilm oui pourquoi pas, une minie série...
Un livre, pas pour moi.
Je reconnais, sans aucun doute le temps accordé à la recherche scientifique, la construction sans faille du livre.
Mais je me suis ennuyée, je n'ai été captivée par aucun personnage, je n ai cru en rien. Certes certains sujets interpellent et on s'interroge pour cet avenir qui se dessine. Mais bon...
Et puis la crue... encore cette crue... l apocalypse, la fin du monde à Paris...
Non vraiment...
Ouf je passe à autre chose...
Je suis allée au bout, au cas où...
Exténuée, je n ai même pas compris le message qui est apparu...
Donc si quelqu'un veut bien m éclairer en mp

Je suis un peu déçu par ce livre. L'intrigue ne m'a pas tellement emporté, les personnages ne sont pas très attachants et la révélation finale n'est pas surprenante et ne m'a fait ni chaud ni froid. le récit est également parsemé de nombreuses scènes assez glauques et sombres et je me suis ennuyé à plusieurs reprises. En revanche, l'auteur livre une réflexion intéressante sur l'intelligence artificielle et les nouvelles technologies.

Très déçu
Il manque ce qui faisait la qualité des précédents il ne passionne pas et une fin plus que moyenne .