Rêver

Ça à été une grosse claque et encore une fois Franck Thilliez s'est bien joué de nous ! On rentre dans l'histoire facilement même si la chronologie des chapitres est mélangé ! Comme Abi j'étais complètement perdue et je n'arrivais pas toujours à savoir si elle rêvait ou si elle était bien dans la vie réelle.

J'avais des doutes sur quelques points qui pour certains se sont avérés vrais mais sinon je n'avais pas du tout trouvé qui se cachait derrière tout ça ! Franchement ça a encore été une super lecture ! J'aime beaucoup les romans de Franck Thilliez ! Je ne les ai pas encore tous découverts mais j'espère bientôt 😁 j'aime beaucoup le côté scientifique des choses et on apprend toujours quelques choses en ressortant de nos lectures !

Je pense le relire plus tard en respectant l'ordre chronologique cette fois pour voir si on comprend plus de choses ! Je me laisse du temps vu que je viens de le terminer ! Ça serait bête de le relire aussitôt !

Un très bon Franck Thilliez – une enquête policière, du suspens, de nombreux rebondissements, tous les ingrédients nécessaires à une lecture bien sympa.
Les chapitres ne sont pas chronologiques mais le livre est bien conçu. En effet, à chaque changement, le chapitre débute par une ligne du temps avec mention d'un moment précis entre l'Accident et le Lavoir en flammes.
Les personnages sont attendrissants, on ne peut être qu'empathie pour Abigaël, cette femme atteinte de narcolepsie et dont le traitement semble altérer sa mémoire – d'abord, les souvenirs anciens mais, ensuite, de plus en plus également sa mémoire à court terme.
La lectrice que je suis a été envoûtée par la construction de l'histoire et par la plume de Franck Thilliez qui est parvenu à dépeindre parfaitement la limite fragile entre la réalité et le rêve.

Je n'avais encore jamais lu de roman de Franck Thilliez, et ce n'est pas faute d'en avoir vu passer sur les réseaux sociaux dédiés aux livres. Plusieurs m'attendaient sagement chez ma mère, alors, je me suis lancée et j'ai dévoré un joli pavé pour une semaine de vacances.

Abigaël souffre de narcolepsie, ce qui entrave son quotidien tout en ne l'empêchant pas d'être une psychologue- criminologue reconnue. Elle travaille sur une affaire ardue d'enlèvements, mais, bientôt sa maladie semble lui jouer des tours et de plus en plus, elle confond réalité et hallucinations. Il lui faudra faire de gros efforts pour démêler le vrai du faux et tirer au clair l'accident de voiture dont elle a été victime.

Ce roman est assez déroutant, il faut le reconnaître. L'avertissement au lecteur m'a beaucoup intriguée, celui indiquant qu'il manquait un chapitre et que c'était fait exprès. Puis, la mention des frises en début de chapitre pour bien se repérer a terminé d'attiser ma curiosité. Cette mise en garde est d'une importance cruciale parce que deux temporalités co-existent dans ce roman. Les éléments qui se déroulent en décembre 2014, un peu avant et après l'accident et ceux qui se déroulent en 2015 plus ou moins proches du lavoir en feu. Cette alternance de temporalités exacerbe la confusion qui règne pour nous lecteur : comme Abigaël, nous ne savons plus où nous en sommes. Nous n'arrivons pas à démêler la part réelle et la part onirique des choses. Cette confusion ralentit la lecture bien entendu puisque nous faisons attention à chaque détail, de peur de laisser passer l'indice clef et, bien souvent, nous sommes obligés de reprendre notre souffle. La construction narrative est donc très efficace et donne une vraie originalité au récit. D'ailleurs, à ma grande honte, je me suis aperçue que j'avais passé le fameux chapitre absent sans m'en rendre compte… c'est vous dire si l'apparente déconstruction du récit fonctionne bien pour nous troubler nous aussi.

Les personnages de ce livre sont assez dérangeants, chacun à sa façon. Abigaël est sympathique au début, mais je l'ai vite trouvée inquiétante par sa façon de confondre rêve et réalité. Ma défiance s'est éveillée parce que moi non plus, je ne comprenais plus ce qui arrivait. L'auteur manipule à la perfection les éléments et plus d'une fois nous avons l'impression que l'héroïne est soit folle, soit paranoïaque. Pour autant, certains détails titillent et nous dérangent nous aussi à mesure que l'on avance dans le récit, et cela nous amène à nous rapprocher d'elle, à la plaindre et à penser qu'une machination est vraiment en marche.

le père d'Abigaël est absolument sibyllin, et détestable par certains aspects. Ses attitudes bourrues et cachottières sont une des pierres angulaires de ce roman car ses motivations profondes sont primordiales pour certains rebondissements, or, nous les ignorons, comme l'héroïne. Frédéric, l'ami d'Abigaël est ambivalent à souhait. Il est doux, prévenant, gentil, mais son amitié avec le père de la jeune femme laisse songeur, et contribue à rendre le personnage moins lisse qu'il n'y paraît. L'ensemble du livre et sa chute confirment cette impression. Une multitude de personnages secondaires sont capitaux ici, sans que que nous sachions au premier abord; un auteur au passé trouble et aux inspirations étranges notamment, mais il est loin d'être le seul.

L'enquête sur laquelle travaille la jeune femme a d'étonnantes ramifications et nous entraîne loin dans le passé, mais aussi loin dans la psyché humaine. En plein coeur des souffrances, surgit une âme torturée qui mettra au point un plan machiavélique. Beaucoup de scènes mettent mal à l'aise et contribuent à l'atmosphère pesante du livre. Entre folie des êtres croisés et incompréhension, le lecteur se débat lui aussi et peine à s'en sortir.

La chute du livre est étonnante, je ne l'ai pas vue venir avant que l'auteur ne veuille bien nous laisser des indices suffisants, mais je pense que la construction narrative joue aussi pour beaucoup, en nous induisant en erreur et en nous faisant, nous aussi douter de tout.

Ainsi, Rêver est un très bon thriller. L'histoire est dense, compacte et résiste au lecteur tout en maintenant la tension narrative. Nous sommes emportés par un raz de marée de faux-semblants, de doutes qui nous laissent sonnés, étourdis et décontenancés. Cette lecture n'est pas un coup de coeur, mais ce ne sera assurément pas mon dernier roman de l'auteur.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..

C'est un livre qui se lit très rapidement. L'histoire est bien construite. L'auteur maîtrise son sujet et écrit d'une façon sèche et nerveuse. Il y a beaucoup de paragraphes, il en manque même un ….. C'est un livre aux pages très aérées qui en final pourrait être imprimé sur 250-300 pages, seulement.
C'était mon premier Thilliez : jeune auteur que je ne connaissais pas, apparemment à succès. C'est un auteur bien ancré dans son époque, ce début du 21 ième siècle. Il maîtrise et se sert des vecteurs modernes de communication : ordinateurs et téléphones portables, facebook, réseaux sociaux. Il dépeint bien les travers de notre société hexagonale : enlèvement d'enfants, pédopornographie, industrie en berne, régions laissées à l'abandon, réseaux de narcotrafiquants. Très discret sur les scènes chaudes. Ce n'est pas par là qu'il tient son lecteur.
Josh Heyman, l'écrivain pervers, et père d'un enfant détenu en otage m'a fait penser au Maître de Bulgakov, sauf que Heyman ne brule pas son livre mais ses mains après s'être coupé les doigts.
Pourquoi avoir appelé le bateau du père d'Abigaël Matriochka, pourquoi la lettre russe « я « dans le titre du roman ? Voilà d'autres énigmes de ce roman qui n'en manque pas.
Bon livre et belle technique narrative.

RÉSUMÉ:"« Pour la plupart des gens, le rêve s'arrête au réveil. »
Si ce n'étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d'Abigaël qu'elle est une femme comme les autres.
Si ce n'étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu'Abigaël dit vrai.
Abigaël a beau être cette psychologue qu'on s'arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l'emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l'un de l'autre, elle n'a pas trouvé mieux que la douleur.
Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l'accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s'exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l'enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.

MON AVIS: Bienvenue dans le monde d'Abigail où la frontière entre le rêve et la réalité est plus que floue. Et vous amis lecteurs vous allez devoir vous accrocher pour suivre cette femme dans les limbes d'une enquête où interfère fortement sa vie privée.
Franck Thillez n'a pas lésiné pour perdre ses personnages et ses lecteurs dans un labyrinthe temporel munis d'un fil d'Ariane qui ne doit être ni lâché ni cassé.
C'est un livre dont il faut pouvoir s'imprégner, au calme, l'esprit concentré et en alerte.
J'ai beaucoup aimé cette façon de construire une histoire où la folie n'est jamais loin
Je me suis attachée à Abigail qui malgré la narcolepsie qui l'handicape, ne lâche rien et lutte pied à pied.Une femme bien plus forte qu'il n'y parait.

J'ai découvert l'univers de Franck Thilliez. Un thriller qui pourrait être mis en scène par TF1 sur plusieurs épisodes, histoire de bien mettre la pression aux spectateurs. Ce livre est addictif car je l'ai lu très rapidement et il le fallait pour tout bien comprendre car il n'y a pas de suite chronologique au texte. L'auteur l'explique dans les premières pages de son texte : « Petit avertissement : ce voyage est temporel. L'incroyable histoire d'Abigaël Durnan oscille entre décembre 2014 et juin 2015, c'est-à-dire qu'il y aura une alternance de chapitres sur ces deux périodes. » et il en remet une couche en nous disant aussi qu'il a omis – volontairement – le chapitre 57. Il nous donne rendez-vous à la fin du roman pour en découvrir la raison. Souhaite-t-il que le lecteur soit interactif et participe pleinement à la découverte de l'énigme ? En tout cas, cela m'a un peu désorientée au début car l'histoire débute le 15 juin 2015 (eh oui, j'ai regardé où était la petite goutte noire sur le déroulé de l'action) donc dix jours avant le lavoir en flammes et environ six mois après le véritable début : là où tout a commencé – l'accident. C'est compliqué, cela m'a perturbée mais bon, comme un brave petit soldat, j'ai attaqué la lecture et j'ai aimé. Je vais maintenant essayer de trouver d'autres livres de cet auteur pour voir s'il se renouvelle ou si c'est toujours la même chose : il nous livre un puzzle défait par terre et à nous d'en rassembler les morceaux.

Dès le départ l'auteur nous met en condition pour appréhender au mieux la lecture de ce livre exigeant :
"êtes-vous correctement équipé ? Au calme, lumières allumées, une petite musique en fond sonore, pourquoi pas? Alors, préparez-vous à plonger, comme Abigaël, dans les replis les plus sombres de l'esprit humain."
Car en effet, il faut un peu de concentration et une lecture bien suivie pour arriver à jongler entre les deux périodes temporelles sur lesquelles se développe l'intrigue et pouvoir reconstituer la chronologie des événements tout en menant l'enquête sur les enfants disparus en tentant de capter chaque indice. La tâche se complique encore lorsque nous subissons une narration brouillée et/ou interrompue par les crises de narcolepsie de l'héroïne et ses pertes de mémoire dues à son traitement.

C'est un travail d'orfèvre que nous propose Franck Thilliez en nous immergeant totalement dans un roman où l'on perd rapidement nos repères avec une chronologie sans cesse bousculée à laquelle s'ajoute une confusion entre rêve et réalité, vrai cauchemar et réel altéré. A l'instar du personnage principal, le lecteur s'enfonce dans une histoire nébuleuse et tente de démêler le vrai du faux en suivant toutes les pistes. L'auteur distille avec maestria des rebondissements auxquels on ne s'attendait pas forcément mettant ainsi en place tous les ressorts du page-turner.
Arrivent les dernières pages que l'on aborde par une lecture frénétique et jubilatoire pour lever enfin le mystère sur l'identité du psychopathe qui a kidnappé les enfants.
Pour ma part ce fut une déception, je m'attendais à un meilleur dénouement. Les raisons des agissements du tueur m'ont fait penser à une fin de téléfilm à suspens.

C'est tout de même un excellent thriller psychologique qui m'a tenue en haleine et m'a fait repousser les limites raisonnables d'un coucher en semaine. Une écriture captivante, tout un pan psychologique avec la narcolepsie et les rêves très intéressant et documenté, une trame bien construite.
C'était mon deuxième roman de Franck Thilliez après l'excellent "Puzzle" et certainement pas le dernier!

aïe aïe je suis partagée....
c est une lecture très addictive, difficile de lâcher ce petit pavé, l écriture est top l histoire bien ficelée mais.... bah oui y avait un mais.... certaines choses sont trop simples à comprendre et ça m a gâchée au final ma lecture car je n ai pas eu vraiment de révélation. Dommage.... je suis du coup passée à côté de pas mal de truc parce que tjs entrain d eme dire, pourvu que je me trompe à ne peut pas être ça.... attention je ne dis pas que j ai tout deviné mais des éléments essentiels et je me suis sentie privée de ma surprise finale. Bon ça reste un excellent bouquin mais là limite trop long finalement.

Abigaël Durnan souffre de narcolepsie et de cataplexie : elle se retrouve assez souvent dans un état second entre rêve et réalité.
Abigaël est une psy qui travaille dans un bureau de police. Son entourage ? Familial, sa fille Léa et son père Yves, ancien inspecteur des douanes ; professionnel, Frédéric l'inspecteur qui enquête, tout comme Abigaël d'ailleurs sur une sombre affaire : le mystérieux Freddy qui a enlevé Alice, Victor, Arthur et... Cendrillon ?
Mais sa narcolepsie gêne grandement Abigaël : des insomnies suivies de crises de cataplexies où s'entremêlent rêves et réalité.
Des catastrophes relancent l'attention du lecteur et la violence règne parfois en maître, contrebalancée par une humanité touchante.
La diachronie se retrouve tout au long de ce roman. Heureusement, chaque début de chapitre donne une ligne du temps qui permet de situer l'action au milieu de ces rebondissements.

Un début complexe auquel je n'ai pas compris grand-chose. Pas de soucis, tout s'éclaire par la suite.

J'ai découvert la narcolepsie dans ce livre. Mise à part quelques reportages sur des gens qui s'endorment subitement, cette maladie m'était inconnue. C'est un vrai handicap qu'a su surmonter Abigaël. Nous avons affaire à une femme forte et sensible. Les événements qui vont s'enchainer dans sa vie vont la pousser à la limite de la folie. Quand on ne sait plus si la réalité est illusion ou si le rêve est réel, il y a de quoi douter de ses capacités mentales !

Certaines révélations étaient prévisibles et d'autres de bonnes surprises. Un ensemble qui tient la route malgré certaines ficelles que j'ai trouvées grosses.

Petite précision, je vous conseille de lire ce livre en papier car j'ai eu besoin de revenir souvent en arrière (surtout au début) pour vérifier la chronologie. En plus, l'auteur vous réserve une surprise à la fin et va vous faire chercher, dans les pages, une énigme.

Un roman que je vous conseille sans hésiter. Je suis rarement déçue avec Franck Thilliez.

Une histoire qui a de la suite dans les idées !
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