AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B096MFV5S5
murmure des soirs (15/06/2021)
3.5/5   2 notes
Résumé :
À Charleroi, un tueur en série dépèce ses victimes et se plaît ensuite à les exposer dans des lieux publics, comme des œuvres d’art. En ne laissant aucune trace derrière lui. Pas l’ombre d’un indice.

À trente-deux ans, Marine Chardon vient d’être nommée première inspectrice principale à la tête de la section criminelle de Charleroi. Une jeune enquêtrice quelque peu hors norme, elle aussi.

Déterminée à mettre fin au délire sanglant de ce... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une belle découverte et une très agréable lecture… Assez immersive quand on connaît bien les lieux où se déroule le récit, ce qui ajoute une dimension très intéressante. L'intrigue est bien ficelée et le roman est bien équilibré. le seul bémol est pour moi le vague qui subsiste et le coté un peu surnaturel, qui est trop développé et pas assez à la fois, et un peu plus « dérangeant » que les petits écarts, très légers, par rapport à la réalité dont l'auteure s'excuse, presque indûment, dans une postface qui lui permet toutefois d'offrir quelques informations supplémentaires, ce qui est déjà très bien fait, tout le long de l'ouvrage et sans ajouter de lourdeur…
Je n'hésiterai pas à recommander ce livre.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Les trois disparus signalés la semaine précédente… Un long frisson glacé parcourut son échine. Des trois visages décolorés, c’était celui de la jeune fille qui lui était le plus insupportable. Elle était encore si jeune. Elle avait toute une vie devant elle avant de croiser son assassin, des rêves, des désirs, des projets. Et elle se retrouvait là, tronçonnée, le haut de son buste abominablement accolé à ceux d’une vieille femme ‒ maquillée comme une voiture volée ‒ et d’un jeune prêtre. Pourquoi ? Qu’est-ce qui motivait ce malade pour s’adonner à ces horreurs ?

— C’est vrai qu’il est monté d’un degré dans son délire, cheffe, pour exposer ainsi la tête de ses victimes.

Marine sursauta. Filip se tenait à nouveau à côté d’elle, l’air toujours presque au sec dans son ciré jaune et sous son grand parapluie. Dire qu’elle avait laissé le sien dans sa voiture ! Elle se sentait comme un chien mouillé, sous son ridicule petit imperméable à capuche. Elle ruisselait littéralement et des rafales de pluie plaquaient son jeans trempé sur ses jambes.
Commenter  J’apprécie          20
Au bout du canapé, un vieux poste de télévision allumé diffusait, en sourdine, un épisode de Plus belle la vie sur la Deux. Dans le coin opposé, une vieille commode en pitchpin dont la plaque de marbre piquetée, fêlée en maints endroits et maculée de taches, supportait un réchaud à gaz à deux becs, une petite marmite en fonte encrassée et une poêle tapissée d’une épaisse couche de graisse cuite et recuite. Sous cet « espace-cuisson », une gamelle débordant de croquettes pour chien et une autre d’eau trouble. Après s’être lui-même assis sur la deuxième chaise, Jacques Dubois déblaya un coin de table d’un large revers de la main, envoyant ainsi valdinguer sur le sol un conglomérat de papiers gras, de canettes de pils bon marché vides, d’emballages de tabac froissés et de mégots desséchés. Le chien ne sursauta même pas. Puis il entreprit de se rouler une cigarette. Henry comprit l’invitation et posa ses packs de bières sur l’espace ainsi dégagé.
Commenter  J’apprécie          10
Pensez donc… Elle ne s’est en effet jamais mariée. C’est donc un enfant issu d’une relation illégitime et j’aime autant vous dire qu’à voir les faciès des parents sur les photographies dans leur chambre, cette pauvre fille n’a pas eu d’autre choix que de confier son bébé à l’assistance publique.

— Dans ce cas, peut-être cet aumônier a-t-il dit la vérité ? intervint Henry. Qui nous dit que sa sœur n’a pas accouché lorsqu’il était en mission à l’étranger ? Si ça tombe, il n’en sait rien, de cette histoire. Les parents ont dû s’arranger pour que personne ne soit au courant, y compris le frère ?

— Un secret de famille, hein ? C’est possible, en effet, répondit Filip.

— Mais il a pu tout découvrir avant ou même après son décès, insista Marine. La photographie était là, dans le tiroir de la table de nuit. J’ai du mal à m’imaginer qu’il n’ait pas fouillé un minimum les affaires de sa sœur. Non. Il sait !
Commenter  J’apprécie          10
Parce que statistiquement, ce sont les hommes qui sont majoritairement friands de whisky et parce qu’il me semble qu’il faut avoir une certaine force pour manipuler ainsi des corps. Souvenez-vous, Henry, que les trois premières victimes étaient des hommes d’une septantaine d’années pesant vraisemblablement leur poids, sans compter le jeune curé roumain qui mesurait pas loin d’un mètre quatre-vingt pour près de septante-cinq kilos, répliqua Marine d’un ton acide. J’imagine mal une femme trimbaler ces poids morts. De toute façon, j’ai dit « probablement ». Je n’écarte évidemment pas l’idée qu’il puisse s’agir d’une gonzesse, comme vous dites ! Et pour votre gouverne, je n’aime pas le whisky mais je m’y connais un peu car mon père en est amateur, lui ! Henry leva les mains, conciliant.
Commenter  J’apprécie          10
La réponse vint comme une évidence. Pour fouiller ses affaires, violer son intimité. Quelqu’un de malsain était entré dans sa maison pour en savoir plus sur elle. Et elle craignait de savoir qui. Le cœur battant à tout rompre, Marine entra en dernier lieu dans la petite pièce qui lui servait de bureau et sut que les tiroirs en avaient été méthodiquement fouillés. Bien que tout soit à sa place, d’infimes détails le lui prouvaient. Son répertoire téléphonique et son agenda, par exemple, n’étaient pas exactement disposés comme d’habitude. Un long frisson glacé lui parcourut une fois de plus l’échine. Elle remit l’agenda à sa place, referma le tiroir de son bureau et regagna le rez-de-chaussée où elle s’empressa de cadenasser les verrous sur toutes les portes.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : tueur en sérieVoir plus

Autres livres de Nicole Thiry (1) Voir plus

Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}