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Citations sur De la marche (45)

Je rêve d'un peuple qui commencerait par brûler les clôtures et laisser croître les forêts !
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Le génie est une lumière qui rend la pénombre visible, comme l'éclair d'un orage, qui fracasse par hasard le temple du savoir.
p46
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Ceux qui ont voyagé dans les steppes du Tartare, disent :
« Revenir aux terres cultivées, à la complexité et l'agitation de la civilisation nous oppressait et nous suffoquait, l'air semblait nous manquer, et nous nous sentions à tout moment sur le point de mourir d'asphyxie. ››

Quand je veux me recréer, je cherche le bois le plus sombre, le plus
épais et le plus interminable, et, pour les citadins, le plus lugubre marécage. J'entre dans un marais comme en un lieu sacré - un sanctum sanctorum- Il y a la force, la moelle de la Nature.
p42
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La modernité de ce texte en fait un indispensable
bréviaire de l'éveil à soi
comme voie de connaissance.
que permet une relation éclairée avec l'inépuisable
Nature.
A quoi bon emprunter sans cesse le même vieux
sentier ?
Vous devez tracer des sentiers vers l'inconnu.
Si je ne suis pas moi, qui le sera ?
La marche est une lecture du lieu
qui prélude à la compréhension inépuisable de Soi.
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L'Ouest dont je parle n'est rien qu'un synonyme du mot «sauvage», et ce que je me prépare à dire, c'est que dans la Vie sauvage repose la sauvegarde du monde.
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ce que nous appelons savoir, est souvent notre ignorance positive, et l’ignorance notre savoir négatif.
Au fil des longues années d’industrie patiente et de lecture de journaux, un homme accumule une multitude de faits, les dépose dans sa mémoire, et puis quand au printemps de sa vie, il vagabonde dans les grands champs de la pensée et va, pourrait-on dire, comme un cheval à la pâture, il laisse son harnais derrière lui dans l’écurie.
…l’ignorance d’un homme n’est pas seulement utile, elle est belle aussi…
A quel homme faut il mieux avoir à faire, à celui qui ne sait rien sur un sujet et, ce qui est extrénement rare, sait qu’il ne sait rien, ou bien à celui qui sait vraiment quelque chose dans ce domaine, mais croit tout savoir ?

Ma soif de savoir est intermittente, mais mon envie de baigner ma tête dans des atmosphéres inconnues à mes pieds est pérenne et constante.

Le plus haut point que nous puissions atteindre n’est pas le savoir, mais la sympathie avec l’Intelligence. »
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Il semble que de moins en moins de pensées visitent l'homme dans son développement, d'année en année, car le bocage dans nos esprits est laissé à l'abandon, vendu pour nourrir les feux inutiles de l'ambition, ou bien envoyé à la scierie, et il reste à peine une branche sur laquelle se percher.
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Il est remarquable qu'il y ait si peu d'évènements ou de crises dans nos histoires, que nous ayons si peu médité, que nous ayons eu si peu d'expériences. Quand, à de rares intervalles, des pensées nous visitent, comme cela se produit en marchant le long d'une voie de chemin de fer, alors, en effet, les voitures passent tout près sans qu'on les entende. Mais bientôt, par quelque inexorable loi, notre vie suit à nouveau son cour et les voitures repassent.
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La Nature est une personnalité si vaste et universelle que nous n'avons encore jamais vu le moindre de ses traits.
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L'ignorance d'un homme n'est pas seulement utile, mais belle aussi, tandis que son prétendu savoir se révèle souvent pire qu'utile en sus d'être laid. A quel homme vaut-il mieux avoir affaire, à celui qui ne sait rien sur un sujet et, ce qui est extrêmement rare, sait qu'il ne sait rien, ou bien celui qui sait vraiment quelque chose dans ce domaine, mais croit tout savoir?
Ma soif de savoir est intermittente, mais mon envie de baigner ma tête dans des atmosphères inconnues à mes pieds et pérenne et constante. Le plus haut point que nous puissions atteindre n'est pas le savoir, mais la sympathie avec l'Intelligence.
p. 57
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