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3,82

sur 1074 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le style est vif,la présentation par courts paragraphes inattendue,
La forme est attrayante, mais en ce qui concerne le fond je suis restée sur "ma faim".

Récit assez convenu d'une période connue.
Le déclassement de la famille, les boat-people, et enfin réussite sociale.


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Kim thuy parvient avec sa manière originale d'écrire son récit, sous forme de courtes anecdotes et de souvenirs enrichis pars ses cinq sens, à amener une certaine poésie dans son parcours chaotique.
Enfuis par bateau du Vietnam avec ses parents, elle se reconstruit peu à peu en Amérique du nord.
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Ru est un roman nous ouvrant un nouvel horizon sur la vie menée par la famille d'An Tinh qui est d'origine chinoise par un arrière-grand-père maternel mais la famille est Vietnamienne. La famille a dû immigrer dans un autre pays car ils avaient pour objectif de fuir le communisme afin d'avoir une meilleure vie, ce qui était le cas de Tinh, la narratrice de ce roman. Tinh est née en 1968 pendant l'offensive du Têt, qui était une campagne militaire du Front national de libération du sud Vietnam et de l'armée populaire vietnamienne pendant la guerre du Vietnam. Bien qu'ayant vécu au Vietnam, la famille de la narratrice est originaire de la Chine. Étant une famille riche, cette dernière était privilégiée durant leur temps passé au Vietnam. Mais cela n'excluait pas le fait que la famille n'ait pas autre choix que de fuir leurs pays, quoiqu'adoré, impossible à vivre pour une partie de la population dans des conditions insupportable. Il arriva un moment où les inspecteurs communistes sont venus chez eux et sont restés dans la maison pour les surveiller pendant la période où les communistes ont pris contrôle du sud du Vietnam. La maison où habiter la narratrice était divisé par deux. En outre, une partie de la maison est devenue le poste de la police et l'autre partie de la maison était où cohabité la famille de la narratrice avec des inspecteurs de la police.

Oncle deux est un membre de la famille qui gâte énormément ses enfants bien que la mère de Tinh le trouve irresponsable. En effet, la mère de Tinh le trouve négligeant envers ses enfants car il ne s'occupe jamais réellement d'eux. Malgré cet aspect négatif, Tinh est souvent jalouse de sa cousine, Sao Mai, parce qu'elle est traitée comme une princesse ; contrairement à Nguyen An Tinh, la mère de Tinh qui la traite comme une fille. La famille de Tinh a été sauvée pendant la période de paix par Anh Phi, qui est un jeune adolescent d'une amie de ses parents. Durant la journée précédente, les parents de Tinh avaient demandé à An Phi de tirer sur le bout d'une corde si jamais les soldats qui vivaient chez eux se présentaient à leur étage. Ceci était parce que les parents craignaient d'être surpris par la police parce que c'était Anh Phi qui avait retrouvé le paquet de taels d'or que le père de Tinh avait lancé depuis leur balcon de leurs étages. Après leur voyage clandestin, la famille a finalement vu le rêve américain se réalisé. Eux qui manquaient souvent l'électricité, vivaient sans l'eau courante et tante six qui devrait souvent coudre des habits avec une seule aiguille pour acheter du lait pour sa fille durant leurs immigrations en Amérique du Nord, leurs vies se sont finalement transformé à une réussite au Canada.

Pour conclure, je suggérerai ce roman aux personnes qui veulent connaître plus sur l'histoire du Vietnam et les raisons qui ont obligé certains Vietnamiens d'immigrer ailleurs. Finalement, je recommanderais ce roman parce que c'est une fin heureuse, chose qui démontre que, malgré les épreuves de la vie, il y a toujours espoir de jours heureux.
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Kim Thuy est vietnamienne, mais elle vit à Montréal depuis une trentaine d'année. Ru est le récit, de son parcours de vie. Elle a quitté son pays avec d'autres boat people à l'âge de dix ans. L'arrivée du communisme dans le Sud-Vietnam, la fuite dans le ventre d'un bateau au large du golfe de Siam, l'internement dans un camp de réfugié en Malaisie, puis l'arrivé dans le froid du Québec.Les deux cohabitent tout au long de son récit. le choc des cultures, la découverte d'un monde nouveau, un travail d'observation du quotidien a été fait par Kim Thuy. Un travail de mémoire s'est imposé à l'auteur pour ses enfants. Ce récit est composé de très courts textes, des bulles de mémoire en quelque sorte : la première phrase du chapitre reprend le plus souvent l'idée qui terminait le chapitre précédent, permettant ainsi de faire le pont entre tous les événements que la narratrice a connus : sa naissance au Vietnam pendant la guerre, la fuite avec les boat people, son accueil dans une petite ville du Québec, ses études, ses liens familiaux, son enfant autiste, etc. Une belle composition, une écriture musicale accompagnée de saveurs exotiques et d'odeurs, des images fortes viennent se greffer dans la mémoire du lecteur, sans description. Ce premier ouvrage a reçu de nombreux prix largement mérité.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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Un livre imaginatif par le style de son écriture, avec beaucoup de pudeur sur une période de l'histoire vietamienne tragique. L'auteur parle de son parcours chaotique du Vietam au Canada avec poésie, tolérance et réalisme."Mes parents ...A défaut de pouvoir regarder devant eux, ils regardaient devant nous, pour nous pous leurs enfants." "Je n'ai pas éprouvé le sentiment naturel de la maternité...C'est seulement à ce moment-là que j'ai saisi l'amour de cette mère...dans la cale de notre bateau, tenant dans ses bras un bébé dont la tete était couverte de croutes de gales puantes."
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"Ru" en français est un petit ruisseau, un écoulement. En vietnamien, ce mot parle de berceuse.
Le livre est entre les deux. Les chapitres courts coulent, un mot rappelle un souvenir, un souvenir rappelle un mot, et l'on découvre l'enfance vietnamienne bourgeoise, la fuite devant la guerre et le pouvoir des communistes, l'immigration canadienne, le présent d'une femme ni de là-bas, ni d'ici. Tout s'écrit par touches, le dur, le doux, et c'est une vie qui se partage.
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Les souvenirs d'une vietnamienne de Saigon au Quebec en passant par les camps de réfugiés en Malaisie.
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Ru est un mot qui a une signification, quoique différente, dans les deux langues de l'auteure. S'il rappelle l'enfance en vietnamien (bercer), il évoque en français les rides sur les visages des anciens, qui ressemblent à de petits ruisseaux. Kim Thuy nous raconte l'histoire d'une boat-people émigrée au Québec par bribes décousues. Ce n'est pas un récit suivi et chronologique, c'est plutôt comme si ses sens lui rappelaient sans cesse d'autres images.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Dans ce premier roman, Kim Thuy nous confie son douloureux parcours. A l'âge de dix ans, elle doit fuir son pays avec sa famille connaissant ainsi le sort des boat people, elle échoue dans un camp de réfugiés en Malaisie et c'est le québec qui sera plus tard sa terre d'accueil. Elle évoque par bribes des éléments de sa vie alternant présent et passé : sa fuite en bateau au large du golfe de Siam, l'âge d'or de sa famille à Saigon, la dureté de la vie dans le camp mais aussi l'émerveillement, les rencontres qui ponctuent malgré tout son existence.

Dans ce court roman (moins de 150 pages), elle raconte son histoire avec pudeur et sobriété. Elle évoque admirablement les instants fugaces riches de sens comme ce bracelet en acrylique de prothèse dentaire où ces parents avaient caché leurs diamants. Un témoignage fort écrit avec poésie.
Lien : http://tribulations-litterai..
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Oeuvre autobiographie de Kim Thúy qui raconte son enfance ainsi que son arrivée au Québec par boat people à l'âge de 10 ans. C'est par passage qu'on voyage dans ce petit livre entre le passé et le présent. Dans ces romans, on y apprend chaque fois un peu plus sur elle et sa langue maternelle. On a l'impression de partager un secret avec elle dans une atmosphère douce et intime.
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