Le style est vif,la présentation par courts paragraphes inattendue,
La forme est attrayante, mais en ce qui concerne le fond je suis restée sur "ma faim".
Récit assez convenu d'une période connue.
Le déclassement de la famille, les boat-people, et enfin réussite sociale.
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Kim thuy parvient avec sa manière originale d'écrire son récit, sous forme de courtes anecdotes et de souvenirs enrichis pars ses cinq sens, à amener une certaine poésie dans son parcours chaotique.
Enfuis par bateau du Vietnam avec ses parents, elle se reconstruit peu à peu en Amérique du nord.
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Ru est un roman nous ouvrant un nouvel horizon sur la vie menée par la famille d'An Tinh qui est d'origine chinoise par un arrière-grand-père maternel mais la famille est Vietnamienne. La famille a dû immigrer dans un autre pays car ils avaient pour objectif de fuir le communisme afin d'avoir une meilleure vie, ce qui était le cas de Tinh, la narratrice de ce roman. Tinh est née en 1968 pendant l'offensive du Têt, qui était une campagne militaire du Front national de libération du sud Vietnam et de l'armée populaire vietnamienne pendant la guerre du Vietnam. Bien qu'ayant vécu au Vietnam, la famille de la narratrice est originaire de la Chine. Étant une famille riche, cette dernière était privilégiée durant leur temps passé au Vietnam. Mais cela n'excluait pas le fait que la famille n'ait pas autre choix que de fuir leurs pays, quoiqu'adoré, impossible à vivre pour une partie de la population dans des conditions insupportable. Il arriva un moment où les inspecteurs communistes sont venus chez eux et sont restés dans la maison pour les surveiller pendant la période où les communistes ont pris contrôle du sud du Vietnam. La maison où habiter la narratrice était divisé par deux. En outre, une partie de la maison est devenue le poste de la police et l'autre partie de la maison était où cohabité la famille de la narratrice avec des inspecteurs de la police.
Oncle deux est un membre de la famille qui gâte énormément ses enfants bien que la mère de Tinh le trouve irresponsable. En effet, la mère de Tinh le trouve négligeant envers ses enfants car il ne s'occupe jamais réellement d'eux. Malgré cet aspect négatif, Tinh est souvent jalouse de sa cousine, Sao Mai, parce qu'elle est traitée comme une princesse ; contrairement à Nguyen An Tinh, la mère de Tinh qui la traite comme une fille. La famille de Tinh a été sauvée pendant la période de paix par Anh Phi, qui est un jeune adolescent d'une amie de ses parents. Durant la journée précédente, les parents de Tinh avaient demandé à An Phi de tirer sur le bout d'une corde si jamais les soldats qui vivaient chez eux se présentaient à leur étage. Ceci était parce que les parents craignaient d'être surpris par la police parce que c'était Anh Phi qui avait retrouvé le paquet de taels d'or que le père de Tinh avait lancé depuis leur balcon de leurs étages. Après leur voyage clandestin, la famille a finalement vu le rêve américain se réalisé. Eux qui manquaient souvent l'électricité, vivaient sans l'eau courante et tante six qui devrait souvent coudre des habits avec une seule aiguille pour acheter du lait pour sa fille durant leurs immigrations en Amérique du Nord, leurs vies se sont finalement transformé à une réussite au Canada.
Pour conclure, je suggérerai ce roman aux personnes qui veulent connaître plus sur l'histoire du Vietnam et les raisons qui ont obligé certains Vietnamiens d'immigrer ailleurs. Finalement, je recommanderais ce roman parce que c'est une fin heureuse, chose qui démontre que, malgré les épreuves de la vie, il y a toujours espoir de jours heureux.
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Un livre imaginatif par le style de son écriture, avec beaucoup de pudeur sur une période de l'histoire vietamienne tragique. L'auteur parle de son parcours chaotique du Vietam au Canada avec poésie, tolérance et réalisme."Mes parents ...A défaut de pouvoir regarder devant eux, ils regardaient devant nous, pour nous pous leurs enfants." "Je n'ai pas éprouvé le sentiment naturel de la maternité...C'est seulement à ce moment-là que j'ai saisi l'amour de cette mère...dans la cale de notre bateau, tenant dans ses bras un bébé dont la tete était couverte de croutes de gales puantes."
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"Ru" en français est un petit ruisseau, un écoulement. En vietnamien, ce mot parle de berceuse.
Le livre est entre les deux. Les chapitres courts coulent, un mot rappelle un souvenir, un souvenir rappelle un mot, et l'on découvre l'enfance vietnamienne bourgeoise, la fuite devant la guerre et le pouvoir des communistes, l'immigration canadienne, le présent d'une femme ni de là-bas, ni d'ici. Tout s'écrit par touches, le dur, le doux, et c'est une vie qui se partage.
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Les souvenirs d'une vietnamienne de Saigon au Quebec en passant par les camps de réfugiés en Malaisie.
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