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3,82

sur 1074 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un petit livre qui m' a beaucoup plu
A l'occasion du salon du livre j'ai découvert cette auteur.
J'ai beaucoup aimé découvrir le Vietnam et ses coutumes à travers ce roman.
Il est aussi question de la condition d'émigrants.
En résumé un livre qui m'a donné envie d'en savoir plus sur cette auteur et de lire d'autres de ses ouvrages
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Juxtaposition de fragments de vie, ce livre enchaîne les micro-chapitres (une demi-page, dans la majorité des cas, jusqu'à deux pages pour les plus longs).
La lecture sautille ainsi entre les époques, nous menant alternativement du Vietnam au Canada, en passant par les cales surpeuplées des bateaux vers la Malaisie et les camps de transits sans hygiène ni espoir.
Le Vietnam, c'est le pays qu'ont dû fuir la narratrice et sa famille, qui y vivaient une vie bourgeoise heureuse. le Canada, c'est le pays d'accueil, où l'on apprend le français, les us et coutumes occidentales nécessaires à l'intégration, les aliments et les vêtements étranges qu'on ne sait pas utiliser dans les premières semaines.
J'aurais pu aimer ce livre, pour son sujet, sa structure, pour quelques belles phrases, lumineuses ou cruelles, et deux ou trois scènes bouleversantes et sans excès vécues dans les camps et les bateaux. Mais la platitude des autres pages et surtout l'impression de lire une succession de dépêches d'agence de presse, aussi froides que brèves, a étouffé ces quelques sursauts d'enthousiasme.
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Petit livre accumulant la poussière depuis trop longtemps, je me suis enfin penché sur son cas, découvrant par la même occasion une auteure que je ne connaissais pas. Kim Thuy fait donc partie de ces boat people des années 70, fuyant le Viêt Nam et son régime communiste d'après guerre, et c'est au Canada qu'elle a pu trouver un nouveau foyer.

Issue d'une riche famille du sud du pays, celle-ci fut frappée de plein fouet par la brutalité de ce gouvernement, de ses hommes de main et de leurs méthodes. S'ensuit leur effroyable périple, éprouvant tant physiquement que moralement et que Thuy nous présentera parfois de manière très crue.
Tout n'est pas noir dans cet oeuvre, et l'auteure détaille malgré tout quelques instantanés, glanés ça et là au cours de son existence, nous redonnant parfois le sourire entre deux souvenirs glaçants.

Le livre prend la forme d'un recueil de courtes anecdotes, ne dépassant que rarement quelques paragraphes. Les idées viennent pêle-mêle, Thuy les couche sur le papier sans aucune cohérence chronologique ou géographique. Telles quelles. Une idée, un objet, une personne ou peut-être encore une sensation comme simple passerelle.
C'est forcément décousu, mais plutôt intéressant de voir certains contrastes dans les événements et les émotions, présentés par une plume calme et légèrement détachée, froide même, quelques fois.

Un récit poignant sur un exil violent, mais surtout une ode à la vie, à la deuxième chance qu'elle offre parfois, et aux éclaircies après la tempête. Plus habitué aux romans, ce livre ne représente pas vraiment ce que je recherche dans la lecture, mais c'était une histoire à lire, d'autant plus écrite de cette main-là.
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Cela fait plusieurs années que je voulais lire ce livre. Voici chose faite et je dois avouer être déçu, je n'ai été transportée ni par le style, ni par les personnages, ni par les histoires de vies terribles que l'on découvre. Un quelque chose m'a laissée de côté sans que je sache véritablement le définir. C'est dommage
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Oeuvre autobiographie de Kim Thúy qui raconte son enfance ainsi que son arrivée au Québec par boat people à l'âge de 10 ans. C'est par passage qu'on voyage dans ce petit livre entre le passé et le présent. Dans ces romans, on y apprend chaque fois un peu plus sur elle et sa langue maternelle. On a l'impression de partager un secret avec elle dans une atmosphère douce et intime.
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L'écrivain nous livre ses nombreux et lourds souvenirs pour atteindre son monde d'aujourd'hui.
Certes, ce récit se révèle intéressant par ses épisodes réels, néanmoins je n'ai pas réussi à m'imprégner et le vivre.
Ce sont de courts épisodes marquants bien écrits.
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Ru est un roman nous ouvrant un nouvel horizon sur la vie menée par la famille d'An Tinh qui est d'origine chinoise par un arrière-grand-père maternel mais la famille est Vietnamienne. La famille a dû immigrer dans un autre pays car ils avaient pour objectif de fuir le communisme afin d'avoir une meilleure vie, ce qui était le cas de Tinh, la narratrice de ce roman. Tinh est née en 1968 pendant l'offensive du Têt, qui était une campagne militaire du Front national de libération du sud Vietnam et de l'armée populaire vietnamienne pendant la guerre du Vietnam. Bien qu'ayant vécu au Vietnam, la famille de la narratrice est originaire de la Chine. Étant une famille riche, cette dernière était privilégiée durant leur temps passé au Vietnam. Mais cela n'excluait pas le fait que la famille n'ait pas autre choix que de fuir leurs pays, quoiqu'adoré, impossible à vivre pour une partie de la population dans des conditions insupportable. Il arriva un moment où les inspecteurs communistes sont venus chez eux et sont restés dans la maison pour les surveiller pendant la période où les communistes ont pris contrôle du sud du Vietnam. La maison où habiter la narratrice était divisé par deux. En outre, une partie de la maison est devenue le poste de la police et l'autre partie de la maison était où cohabité la famille de la narratrice avec des inspecteurs de la police.

Oncle deux est un membre de la famille qui gâte énormément ses enfants bien que la mère de Tinh le trouve irresponsable. En effet, la mère de Tinh le trouve négligeant envers ses enfants car il ne s'occupe jamais réellement d'eux. Malgré cet aspect négatif, Tinh est souvent jalouse de sa cousine, Sao Mai, parce qu'elle est traitée comme une princesse ; contrairement à Nguyen An Tinh, la mère de Tinh qui la traite comme une fille. La famille de Tinh a été sauvée pendant la période de paix par Anh Phi, qui est un jeune adolescent d'une amie de ses parents. Durant la journée précédente, les parents de Tinh avaient demandé à An Phi de tirer sur le bout d'une corde si jamais les soldats qui vivaient chez eux se présentaient à leur étage. Ceci était parce que les parents craignaient d'être surpris par la police parce que c'était Anh Phi qui avait retrouvé le paquet de taels d'or que le père de Tinh avait lancé depuis leur balcon de leurs étages. Après leur voyage clandestin, la famille a finalement vu le rêve américain se réalisé. Eux qui manquaient souvent l'électricité, vivaient sans l'eau courante et tante six qui devrait souvent coudre des habits avec une seule aiguille pour acheter du lait pour sa fille durant leurs immigrations en Amérique du Nord, leurs vies se sont finalement transformé à une réussite au Canada.

Pour conclure, je suggérerai ce roman aux personnes qui veulent connaître plus sur l'histoire du Vietnam et les raisons qui ont obligé certains Vietnamiens d'immigrer ailleurs. Finalement, je recommanderais ce roman parce que c'est une fin heureuse, chose qui démontre que, malgré les épreuves de la vie, il y a toujours espoir de jours heureux.
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Dans son premier livre, Kim THÚY pousse devant elle une soeur presque jumelle, qui a son âge, un parcours voisin, des souvenirs communs.
À travers An Thịn qu'elle fait naître à Saigon au moment de l'Offensive du Tết, elle évoque le Vietnam de la guerre et celui de la paix que ses parents, ses deux frères et elle ont fui, la petite ville du Québec qui les a reçus, les anecdotes du décalage entre les modes de vie divergents, les incompréhensions, les adaptations… et se remémore les grands-parents, oncles, tantes, cousins, cousines qui les ont suivi en exil ou sont restés au Vietnam.

Très vite, elle parle aussi de ses fils, du lien qui les unit, de dilemmes devant lesquels elle a vu d'autres parents, durant la guerre et après, et de décisions qu'elle comprend depuis qu'elle est mère. de ses parents dont la vie a été évidemment bouleversée par l'arrivée des communistes et par l'exil. de souvenirs de la vie d'avant, des parcours entrelacés, toujours en écho avec ses choix de vie et ce qu'elle veut apporter à ses fils, forcément teinté d'exil, de différence.

Ce sont de petits cailloux qu'elle sème pour qu'ils puissent peut-être trouver leur propre chemin, à coup sûr afin qu'ils puissent comprendre le sien.

Je suis passée complètement à côté de ce monologue passant d'un sujet à l'autre, d'une époque à l'autre, esquissant en paragraphes courts les personnages qui ont peuplé son enfance et accompagné son exil.
J'ai eu l'impression d'être restée à la surface, ou plutôt à la porte, de ce récit à la première personne, comprenant bien les questions qu'il soulève sans pour autant éprouver quoi que ce soit d'autre.

Une lecture sans déplaisir, mais loin de ce que j'en attendais.
Dommage.
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Kim Thuy choisit la forme romanesque pour raconter des bribes de son passé dans "Ru". Sur ce qui est du passé, elle a effectivement des choses à raconter puisque elle a vécu enfant l'exil vers le Canada en boat people mais sur les bribes c'est plus problématique puisqu'elle mélange beaucoup d'événements dans le désordre y compris ses désirs de femmes ou les troubles autistiques de son fils.
J'ai choisi une version audio lue par l'autrice et ce n'est pas vraiment une bonne idée. Elle lit ses notes, puisqu'il s'agit d'un regroupement de petits textes mélangeant anecdotes et souvenirs sans ordre chronologique, de façon monocorde. Comme le style est chirurgical, la lecture ne procure aucune émotion, alors qu'on devrait être bouleversé par les événements.
Et puis il y a des considérations qui m'ont agacée comme celles sur le partage. Kim Thuy a des principes très stricts d'éducation pour apprendre à ses fils à partager alors qu'elle vient de raconter sa vie de nanti au Vietnam que ses parents quittent en cachant des diamants quand les gens ne mangent pas à leur faim. Ce sujet méritait d'être développé comme celui du Québec qui lui donne son rêve américain.
J'ai voulu persévérer en allant chercher une version papier à la bibliothèque mais cela me confirme que l'on ne fait que survoler l'histoire du Vietnam, l'émigration et l'intégration dans une nouvelle culture. C'est dommage.

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Kim Thuy raconte dans "Ru" les souvenirs qui lui reviennent de son enfance à Saigon ceux de la traversée dans la cale d'un bateau, ceux de son passage en Malaisie et son arrivée au Québec. Cette autobiographie est construite sur de nombreux petits chapitres qui decrivent chacun un épisode, un moment de vie. Si certains font sourire, d'autres sont tragiques, mais ils sont tous émouvants, empreints de poésie. Il n'y a pas d'ordre chronologique, les chapitres se succèdent au gré de ses souvenirs. de tous ces souvenirs, il en ressort une réflexion sur la difficulté à se situer à s'ancrer dans une culture lorsque l'on est issu de deux cultures.
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