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sur 1080 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
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Des souvenirs d'une réfugiée du Viêtnam, livrés sans ordre, et sans détours. de Saigon, la fuite, le camp de réfugiés, la vie nouvelle au Québec, le retour au Vietnam...ce livre nous fait prendre conscience de la vie de ces personnes, partagées entre deux cultures, ayant connu la guerre et la dictature communiste, cherchant à s'intégrer, tout en n'oubliant pas leurs racines.
Un livre qui se lit facilement malgré le désordre apparent des souvenirs.
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Allers retours incessants, irréguliers entre le passé vietnamien de l'auteur et sa vie canadienne après son exil à la fin des années 70.

J'ai eu du mal à m'y repérer : pléthore de personnages et d'anecdotes sur son enfance et sa vie d'adulte. Enchaînements sans logique apparente, à l'image de nos souvenirs et de nos pensées, certes. Ce style de narration fastidieux m'a rebutée ici. Je n'avais pas envie de faire l'effort de compréhension nécessaire, malgré l'intérêt que je porte aux sujets évoqués : guerre du Vietnam, emprise communiste sur la population après le retrait des troupes américaines, Boat-people, exil et problèmes identitaires lorsqu'on est partagé entre deux cultures, deux pays.

L'écriture de certains auteurs d'origine asiatique me semble tantôt subtile, poétique et belle, tantôt empreinte d'une préciosité pénible. le ton m'a paru artificiel, affecté ici, ce qui explique aussi mon impression globale très réservée - un peu comme après la lecture de 'Quand l'empereur était un dieu' de Julie Otsuka.
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Ru ressemble bien au petit cours d'eau auquel il fait référence et j'ai donc lu rapidement ce témoignage d'horreur et de résilience.
J'ai souri, j'ai pleuré, je m'y suis retrouvée et m'y suis perdue, j'ai admiré la femme, la finesse de sa pensée et l'angle de son regard, j'ai apprécié son style.
Et maintenant, que le livre est refermé, je n'en demande pas plus, surtout pas une une rivière tant le sujet est dur.
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Un livre très poétique pour parler du combat pour survivre des Vietnamiens.
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Un petit livre trop court.
L'auteur y retrace sa vie tumultueuse.
Enfant de la haute bourgeoisie vietnamienne élevée dans les beaux quartiers de Saigon, elle est contrainte à l'exil par la victoire communiste.
Après avoir transité par un camp de réfugiés en Malaisie, elle trouve asile avec sa famille au Québec.
Jamais impudique, souvent drôle, la confession est toujours émouvante.
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Et dire que j'ai failli arrêter avant la fin, égoïste que j'étais, voulant retrouvé mon Vietnam, celui que j'ai quitté et qui reste dans ma tête comme un rêve éveillé.
Mais le nombrilisme vous fait passer à côté des autres, de leur audace à exprimer leur vie entre-deux.
Devant l'enthousiasme des critiques Babelio, j'ai voulu le finir ce matin, je me suis recouchée et là j'ai ouvert tous mes sens, cassé mes barrières et qu'est-ce que j'ai bien fait.
Kim Thuy par touches, avec de petits chapitres très courts, nous raconte sa vie de là-bas et d'ici, qui a fait d'elle une vietnamienne plus vraiment vietnamienne parce qu'un peu trop grosse à présent pour leur ressembler, mais pas vraiment québécoise parce que mangeant encore la soupe de vermicelles au petit déjeuner… Chaque texte nous fait passer dans le désordre du passé au présent, des boats people à Montréal, de la vie à Saigon dans une famille bourgeoise et raffinée aux camps de réfugiés en Malaisie. On picore l'humanité ligne après ligne, d'un continent à l'autre.
Je ne m'autorise pas à aller plus loin, moi qui n'ai pas su savourer tout l'intérêt de ce roman dès la première page, j'ose croire qu'un jour, il acceptera que j'y pose à nouveau un regard …
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Kim Thuy est vietnamienne, mais elle vit à Montréal depuis une trentaine d'année. Ru est le récit, de son parcours de vie. Elle a quitté son pays avec d'autres boat people à l'âge de dix ans. L'arrivée du communisme dans le Sud-Vietnam, la fuite dans le ventre d'un bateau au large du golfe de Siam, l'internement dans un camp de réfugié en Malaisie, puis l'arrivé dans le froid du Québec.Les deux cohabitent tout au long de son récit. le choc des cultures, la découverte d'un monde nouveau, un travail d'observation du quotidien a été fait par Kim Thuy. Un travail de mémoire s'est imposé à l'auteur pour ses enfants. Ce récit est composé de très courts textes, des bulles de mémoire en quelque sorte : la première phrase du chapitre reprend le plus souvent l'idée qui terminait le chapitre précédent, permettant ainsi de faire le pont entre tous les événements que la narratrice a connus : sa naissance au Vietnam pendant la guerre, la fuite avec les boat people, son accueil dans une petite ville du Québec, ses études, ses liens familiaux, son enfant autiste, etc. Une belle composition, une écriture musicale accompagnée de saveurs exotiques et d'odeurs, des images fortes viennent se greffer dans la mémoire du lecteur, sans description. Ce premier ouvrage a reçu de nombreux prix largement mérité.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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Un livre imaginatif par le style de son écriture, avec beaucoup de pudeur sur une période de l'histoire vietamienne tragique. L'auteur parle de son parcours chaotique du Vietam au Canada avec poésie, tolérance et réalisme."Mes parents ...A défaut de pouvoir regarder devant eux, ils regardaient devant nous, pour nous pous leurs enfants." "Je n'ai pas éprouvé le sentiment naturel de la maternité...C'est seulement à ce moment-là que j'ai saisi l'amour de cette mère...dans la cale de notre bateau, tenant dans ses bras un bébé dont la tete était couverte de croutes de gales puantes."
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L'auteur raconte sa vie, au travers de souvenirs vécus pendant son enfance au Vietnam, puis son départ pour le Canada pendant la guerre. Les souvenirs sont parfois touchants, forts, d'autres sont plus anedoctiques. J'ai trouvé ce livre assez inégal, et le manque de chronologie et d'indications temporelles m'ont un peu gênée. Malgré ces souvenirs, on peine à se représenter la vie du personnage, et c'est un peu dommage car son histoire semble vraiment intéressante.
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