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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Theresa, dite Tessa est une (pimbêche coincée) jeune fille réservée de 18 ans (sans oublier une vierge effarouchée) au dossier scolaire irréprochable. Elle a travaillé dur pour être admise à Washington Central University, l'université de ses rêves. Une fois sur place, elle rencontre sa colocataire, une deuxième année prénommée Steph. Exubérante, sexy et tatouée (donc forcément infréquentable), Steph est très loin des relations habituelles de Tessa. Et son meilleur ami l'est encore plus : il s'appelle Hardin. Grand, brun, tatoué, percé (tout aussi infréquentable), et avec un fort accent anglais, il représente tout le contraire de ce à quoi Tessa est habituée. A vrai dire, elle est habituée à son petit ami Noah ; il est gentil, sage, sportif, (chiant), sa mère l'adore et surtout il a accepté de la rejoindre à WCU l'année suivante. Sauf que voilà, Hardin est beau, mystérieux et étrangement irrésistible… (Cette attirance mystique et inexplicable qui fait bouillonner le sang dans les veines et frémir tous les muscles de notre héroïne jusque dans sa culotte, ça ne vous rappelle rien ?)

C'est un fait, j'ai la fâcheuse tendance à ne croire personne sur parole : quand une publicité vante les mérites d'une crème pour le visage qui fait perdre vingt-cinq ans en deux applications, je n'y crois pas. Quand la SNCF annonce des trains à l'heure, c'est pareil, je n'y crois pas. Alors quand je vois partout les affiches du « plus important phénomène littéraire de sa génération » aux 12 millions de lecteurs, je me dis qu'à défaut d'un grand moment de lecture, je vais sûrement bien me marrer. D'autant que l'accroche envoie du rêve : « Avant lui, elle contrôlait sa vie. AFTER… ». Hum… Emoustillant, n'est-il pas ?

J'aurais pu disserter des heures sur les innombrables qualités littéraires dudit phénomène, évoquer les nombreuses scènes de sexe torride ou encore décrire la fine psychologie des protagonistes. Mais j'aime autant éviter de mentir.

A la place, je vais vous livrer toute la vérité, rien que la vérité sur ce qu'est After.
Je le jure !

After, c'est...
du suspens
Ils vont finir ensemble ? Ils ne vont pas finir ensemble ? Ils vont finir ensemble ? Ils ne vont pas finir ensemble ? Ils vont finir ensemble ? Ils ne vont pas finir ensemble ? Insoutenable, je vous dis.

Des lieux et des situations divers
Le roman nous offre une variété de lieux dans lesquels évoluent les personnages : la chambre de Tessa à la cité U, la chambre d'Hardin à la fraternité, la salle de bain de la cité U, la salle de bain de la fraternité... Ah oui et parce qu'on est des intellos : le cours de littérature et le bureau de Tessa dans la maison d'édition dans laquelle elle a dégoté un stage.
De même, la diversité des situations est extrême : ils s'engueulent, ils s'attirent, ils vont à une fête (un party, en non-traduit dans le texte).
Et il est même possible de faire des couples situation/lieu afin de créer une histoire inédite : ils s'engueulent pendant le cours de littérature, se réconcilient dans la chambre de Tessa à la cité U, vont à une fête à la fraternité et finissent dans la chambre d'Hardin. Voilà, j'ai créé un chapitre. Les possibilités sont infinies.

Une intrigue fouillée et imprévisible
Hardin est un garçon tatoué, sombre et torturé. Son hobby, faire mal aux gens, les détruire en utilisant leurs points faibles. Mais en même temps, il aime Tessa, elle « le rend meilleur ». D'ailleurs, il lui demande très instamment de s'installer avec lui au milieu du roman (Oui, oui, à ce moment-là ils se connaissent depuis trois mois soit si l'on enlève les périodes de disputes peut-être deux semaines tout cumulé…). Bref, un homme mystérieux et sexy avec une part d'ombre dont on ne peut qu'imaginer le passé ténébreux.
Et bien ce mec-là, le truc le plus dark qu'il ait fait dans sa vie, c'est Oulala, le BAD BOY !
A près de deux-cent pages de la fin, je sentais déjà le truc venir. Tout en espérant sincèrement me tromper… Je ne fus malheureusement pas surprise, et surtout, pas en bien.

Un livre pour lecteur étourdi
Anna Todd est pleine de considération pour son lecteur. Elle pense même à celui qui, atteint de troubles de la mémoire immédiate, a besoin à chaque fin de chapitre d'un résumé de tout ce qui vient de se passer.
Un exemple pour la route :
« J'ai la tête qui tourne après ce qui s'est passé ces vingt dernières minutes. D'abord, il me propose pratiquement de coucher avec lui, en me disant en gros que je n'ai pas idée de tout ce qu'il peut me faire ressentir. L'instant d'après, il accepte de faire des efforts pour être plus gentil avec moi, et finalement nous rions ensemble, nous plaisantons et nous passons un moment très agréable. »
Et un autre juste pour rire :
« Je n'arrive pas à le suivre. D'abord il dit qu'il veut que les choses aillent plus loin entre nous, puis il embrasse Molly, puis il me dit qu'il m'aime pour aussitôt retirer ce qu'il a dit, et maintenant il recommence à s'excuser. » Compliqué le garçon !

Des questions existentielles :
Alors ça, des questions existentielles, elle s'en pose notre amie Tessa : est-ce qu'embrasser Hardin c'est tromper Noah, Hardin est-il un garçon bien ou un fieffé menteur, que veulent dire ses tatouages, et ma préférée : « Pourquoi faut-il qu'il se conduise toujours comme un abruti ? En même temps, je repense aux livres qui couvrent le mur de sa chambre... Il est impossible qu'un type grossier, irrespectueux et tatoué comme Hardin puisse apprécier ces oeuvres magistrales. » (oui, parce qu'After, c'est aussi une ode à la tolérance qui fait tomber les préjugés sur les gens tatoués)

En bref, After, c'est donc un bon roman comique. C'est déjà ça…

Soyons honnêtes, je ne m'attendais pas à un grand livre. Mais pas non plus à ce que celui-ci me fasse regretter les Cinquante Nuances. J'ai déjà lu des Harlequin bien meilleurs !
Lien : http://leclubdesnatifsduprem..
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Pour ce lundi propulsé journée de l'orgasme, mes chers amis babeliotes, comme je ne recule devant rien, permettez un petit clin d'oeil amusé...j'ai lu After...le tome 1, et ça a éclairé d'une certaine façon, il est vrai, les statistiques peu glorieuses en la matière sur la sexualité de nos contemporains que publie aujourd'hui la presse.

Au cours de ma lecture, comme j'avais l'impression d'être dans une production Harlequin vieillotte, juste un peu plus explicite , je suis allée vérifier l'âge de l'auteur, car tout ça me paraissait ringard d'une autre époque, et j'ai eu une surprise de taille. Comment une femme née en 1989 peut-elle produire un roman sentimentalo-érotique sur la base de clichés d'un autre temps ? L'amant de Lady Chatterley est un sommet de modernité à côté de cette campus Story pleine de conventions.

J'attaque...le modèle est bien évidemment hétérosexuel, et conjugal, il valorise le sexe, mais avec grand amour et mise en couple, pas juste sans complexe et pour le plaisir. La virginité est toujours une valeur, et c'est l'homme ...le très jeune homme qui déniaise l'oie blanche, qui ne sait pas qu'elle est canon et qui plus est, jouit à tous les coups.

Le couple idéal c'est la fille coincée et le bad boy caractériel, en moins bien que dans la fièvre du samedi soir ou West Side Story.
Le niveau sonore est très élevé....on s'engueule sur les trois quarts des pages. On s'aime, se quitte et se rabiboche. Il va de soi que ces étudiants n'étudient pas beaucoup, n'ont pas trop de problèmes matériels. Elle vient de la middle class, il est le fils du président de l'université.

Les références littéraires sont infiniment plus intéressantes que cette histoire. Je souffre pour Jane Austen et Emily Brontë qui ne pouvaient pas savoir en leur temps qu'elles allaient devenir des clichés dans des textes sentimentaux de notre époque .

Pourquoi j'ai lu un roman pareil ? Par curiosité ...parce que ça fait partie du corpus Best sellers installé sur une liseuse empruntée à ma médiathèque, parce que je voulais aussi savoir ce qui fait vibrer mes contemporaines, moi qui suis une fille de la génération pilule et de la libération sexuelle conquises par celle de ma mère. Je voulais savoir comment se perpétuent des mythes, comme le prince charmant et une sexualité phallocentrée par des femmes qui lisent puis éduquent filles et garçons.

Encore un peu de boulot pour voir une jeune auteure écrire un roman érotique bien écrit dans lequel les partenaires sont à égalité dans une histoire un peu complexe avec plus de contexte, pas prévisible, un peu plus troublante aussi.

Passez une très bonne journée, vénérez Eros de toutes les manières qu'il vous plaira !
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Comment dire ? Depuis que je suis inscrite sur Babelio, je vois régulièrement la couverture de ce roman, et de ces nombreuses suites (intitulées saison 1,2,3.... , je ne sais même pas à combien cela s'arrête !).
Jamais je n'ai été tenté de lire cette histoire. C'est vrai, j'avais un a-priori. (Bouh... c'est pas bien d'avoir des a-priori)
Et voilà que ma fille de bientôt 16 ans emprunte la saison 1 à la bibliothèque. Une copine lui a conseillé.
Bizarre, au bout d'une journée, elle me dit que je peux retourner le livre à la bibliothèque. Etrange, 24 h pour lire un pavé ? Soit c'est passionnant, soit elle a abandonné. OK, elle me dit avoir abandonné au bout de 30 pages, pas intéressée du tout... (ma fille n'est pas une grande littéraire, il faut être honnête. Elle aime lire, mais sans plus).
Donc, là, elle pique ma curiosité.
Je prends le livre et j'entame ma lecture...
.....
.....
.....
PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF
Ok, j'abandonne vers la page 50. C'est d'une platitude sans nom. Pathétique, cliché, sans intérêt.
Mais comment est-il possible d'écrire tant de pages avec du vide, et ensuite d'enchaîner les "saisons", et d'avoir autant de lecteurs.... Incompréhensible pour ma part !
Mais il faut de tout pour faire un monde... Alors, tant mieux pour Mme Todd, et tant mieux pour les lecteurs qui ont aimé, aiment et aimeront ce genre de lecture.
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Bon bon bon, je ne pensais pas trouver After sur Babelio vu que pour moi ça reste avant tout de la fanfiction qu'on aurait imprimé.

Je l'ai lu en anglais, sur Wattpad, donc la version non remaniée, avec l'orthographe à peine décente. Je ne suis pas anglophone mais je sens quand quelque chose n'est pas hyper bien écrit, la version originale d'After m'a laissé cette impression.

Pour moi, on se retrouve encore une fois en face d'une personnage principal féminin que l'on aurait gauchement posé là et qui subit la vie, ce qui a le don particulier de m'exaspérer.

Je ne sais pas si c'est en raison de la jeunesse de l'écrivain, de ses lecteurs et du milieu dans lequel sont les personnages mais je commence à en avoir marre de voir des livres qui font sensation chez les jeunes filles dans lesquels les personnages féminins ne sont pas maîtres de leur destin et tombent amoureuses à la simple évocation de l'adjectif "mystérieux".

Qui se cache derrière ce mystérieux? Je ne sais pas mais ça m'énerve. On tombe dans une sorte de mode, on retourne à l'époque de la jeune fille en détresse dont la vie n'a de sens qu'à travers un jeune homme.

Mon discours pourrait ressembler à celui d'une féministe enragée alors je descends d'un cran, je respire, des petits papillons volent autour de moi et je donne un avis plus nuancé de ce livre.

Ce n'est pas de la grande littérature. Je répète, ce n'est pas dans la grande littérature. L'histoire se veut assez simple et ce qui fait le succès de ce livre, c'est son mode de création initial et le succès qu'il a eu sur Internet. C'est sûr que ça a changé la donne dans l'édition de livres et le côté coopératif est très intéressant.
Mais, sorti du royaume sacré d'Internet, on est en face d'une oeuvre plutôt simple, l'histoire peut accrocher au début, car l'auteur a su maintenir un peu de suspens au fur et à mesure. Pour autant, il ne va pas chambouler le monde de la littérature.

Peut-être celui de l'édition.

Pour le lire, il faut prendre conscience de qui il vise au départ et il ne faut pas oublier que c'est avant tout une fanfiction.

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Je n'arrive pas à savoir ce qui m'afflige le plus avec ce livre. le manque de réalisme? le caractère des personnages? La pitié que m'inspire l'héroïne ? Ou l'intrigue qui ne ressemble à rien? Toujours est-il que sur les six cent pages qui composent ce roman, il n'y en a pas une qui ne m'a pas affligée. Ce livre donne une image inquiétante de l'amour et de ce que doit être une relation entre deux personnes. le comportement d'Hardin est révoltant. Sa façon de traiter theresa est inacceptable. le pire? Theresa qui s'enfonce dans cette situation... le succès de cette série me préoccupe. Après cinquante nuances, je pensais qu'on ne pourrait pas tomber plus bas. Je n'avais pas idée que "plus bas" existait en réalité ...
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Quel drôle d'adage je me suis mis en tête...
Tout livre commencé doit être fini!!!
Et bien j'ai réussi mais ça m'a demandé une certaine ténacité et une énergie folle!!!

Ce sentiment que j aurai dû le laisser prendre la poussière dans ma bibliothèque!

Trop de longueurs, de redondances, de je taime-moi non plus, des ruptures et des réconciliations sur l oreiller en veux tu, en voilà, des incohérences.
600 pages alors qu'à 200 pages nous savons déjà tout, aurait dû être synthétiser, heureusement les chapitres sont courts.

Les 2 derniers chapitres, qui évidemment met le lecteur en alerte mais que va devenir notre pauvre petite Tessa!
Mais pour ma part j'en resterai là.
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Je n'adhère à rien là-dedans et sûrement pas aux personnages.

Tessa n'a aucune volonté, aucune fierté. Elle se laisse se faire traiter comme un paillasson, elle sait qu'Hardin ne la traite pas bien mais son coeur (ou ses hormones) la font rester. le pire? C'est qu'elle trompe Noah, que quand il le découvre, elle fait tout pour le récupérer tout en courant quand même après Hardin. Cette fille est incapable d'être honnête envers elle-même. Elle ne veut pas que Noah la quitte car elle ne veut pas être seule. Rappelons qu'elle se veut indépendante et autonome. Mais en plus, elle se permet d'être jalouse quant au passé sulfureux d'Hardin.

Hardin passe son temps à souffler le chaud et le froid avec Tessa. Il est odieux et je ne vois vraiment pas ce que les filles lui trouvent. Tout le long du livre, j'ai espéré qu'il trouverait grâce à mes yeux, comme Colton dans Driven mais non. Il me laisse de marbre.

Quand je lis une romance, c'est pour rêver. Ce n'est sûrement pas pour être énervée tout le long du récit.

[Avis complet sur mon blog]
Lien : https://lesentierdesmots.wor..
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Quelques années après Cinquante nuances de Grey, j'ai prouvé un certain masochisme en m'infligeant After.
Le contexte s'y prêtait: je n'avais pas pris énormément de livres pour mes vacances, et il n'y avait, à ma décharge, pas beaucoup de choix dans la petite librairie où j'ai tenté de me refaire un stock.

Cette fois-ci, plus aucune excuse: je savais que je n'aimerais pas. Peut-être avais-je besoin de savoir à quel point j'étais dans le vrai.

C'est parti:
Tessa est une intello coincée et vierge (des traits qui vont souvent bien ensemble dans la mauvaise littérature).
Hardin est un "bad boy" (boarf) couvert de tatouages.
Alors que tout les sépare (Hardin est odieux avec Tessa, mais surtout … il a des tatouages), Tessa mouillera sa culotte à chaque fois que Hardin sera dans les parages. Que va-t-il donc se passer ?

Eh bien pas grand-chose: ce livre est une succession de scènes de ménage, qui sont compréhensibles étant donné que nos deux protagonistes n'ont en commun que leur personnalité insupportable.
Si l'auteur fait son possible pour dépeindre Hardin comme un connard (dont l'héroïne doit tout de même tomber amoureuse, donc le pauvre choupinet a quand même quelques traumatismes), il n'en est rien de Tessa: tout le monde l'adore.

C'est là que je m'interroge: l'auteur n'a-t-elle absolument pas conscience que son héroïne est tout aussi odieuse?
Elle est bourrée de préjugés sur les gens, envoie des textos à son petit ami uniquement parce qu'elle vient de se faire humilier par Hardin le grand vilain pour l'oublier juste après quand la soirée redevient intéressante. Elle l'engueule ensuite quand il s'inquiète pour elle et vient la voir (avec sa mère: bon d'accord, amener la mère n'était pas obligatoire). Mais quelle horreur ! Son mec s'inquiète pour elle ! Alertez la police !
Lorsqu'elle finit par le tromper avec l'ignoble connard parce qu'elle est prise de pulsions auxquelles nulle femme ne pourrait résister (bref, elle a envie de baiser), elle arrive fort bien à retourner la situation en sa faveur. Parce que TOUT tourne autour de sa petite personne.
Qu'il s'agisse de son ex (bah oui, ils ne restent pas ensemble, tout de même!) ou du seul pote potable qu'elle se fait à l'université, tous boivent ses paroles et lui répètent combien elle est merveilleuse, alors qu'elle fait tout pour prouver le contraire.
Alors qu'en est-il ? Est-ce que l'auteur se ficherait pas un peu de nous ?

Bon, reprenons pour Tessa et Hardin: en apparence, leur seul point commun, c'est la littérature, en particulier les Hauts de Hurlevent.
Petite aparté: quand un auteur en est réduit à comparer à longueur de temps ses deux protagonistes aux deux héros d'un classique, c'est qu'il y a un gros souci de caractérisation.
En apparence, donc … En vérité, vous savez maintenant que ces deux jeunes gens sont tous deux d'horribles personnes. Mais faisons comme si Tessa était l'oie blanche, Hardin le vilain trop beau, et qu'ils soient tout de même supposés tomber amoureux: n'y aurait-il pas un problème de logique ? Comment peut-on nous faire croire que c'est sexy, ou désirable, ou sain ?

Pour ce qui est de leur amour de la littérature, on voudrait nous faire croire que ces deux-là se trouvent un job pépère dans une grande maison d'édition en claquant des doigts, qui consiste uniquement à lire des bouquins toute la journée en étant super bien payés ? Quel est d'ailleurs l'intérêt de cette intrigue si ce n'est d'ajouter un lieu supplémentaire aux deux tourtereaux pour se pécho ?

Parlons enfin du style. L'auteur a la gentillesse de prendre soin de ses lecteurs en résumant en un paragraphe ce qui vient de se passer cinq minutes plus tôt:
« Je n'arrive pas à le suivre. D'abord il dit qu'il veut que les choses aillent plus loin entre nous, puis il embrasse Molly, puis il me dit qu'il m'aime pour aussitôt retirer ce qu'il a dit, et maintenant il recommence à s'excuser. »
Je tiens à la remercier: c'est vrai que l'intrigue est tellement complexe, originale et fouillée que ces petits moments sont absolument nécessaires pour poursuivre ma lecture en toute sérénité.

On retiendra donc que l'auteur n'a pas les yeux en face de trou, que le style est discutable, l'intrigue banale et incohérente et pourtant prévisible, et que ce roman est NOCIF.

PS. Je mets généralement les livres que je ne lirai plus dans la boîte à livres près de chez moi. Ne souhaitant pas encourager de jeunes filles à subir la nocivité de ce roman, au risque qu'elles le trouvent plaisant, il ira donc à la poubelle.
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Que dire ? Comment parvenir à exprimer tout le dégoût incommensurable et l'incrédulité qui me parcours quand je repense à mes heures perdues durant cette sinistre et sans le moindre intérêt bénéfique lecture ? Hein ? Comment ? Il y a tant à dire.

Déjà, l'écriture n'a rien d'extraordinaire, vraiment rien. C'est simple, banale je dirai et ça ne m'a pas transporté. Je suis restée bloquée sur terre en me demandant à chaque ligne pourquoi je lisais ça ? Et à chaque fois une voix me répondait : pour comprendre le succès de cette série.

Je pense qu'il est clair que le mystère n'a fait que s'obscurcir. L'une de mes thèses serait que sur terre la population soit majoritairement dominée par des pré-pubères en mal d'histoires et que du coup, dans ce "livre", ils aient trouvé ce qu'il fallait ...L'autre théorie est que j'ai tout simplement dû lire un exemplaire qui se trouvait être un brouillon, je ne sais pas, moi ! je cherche !

Je ne critique pas ce livre pour le plaisir de cracher l'intarissable venin que je possède sur lui. Je suis sincèrement paumée, je ne comprend pas, comment des lecteurs peuvent dire avoir "apprécié,aimé,adoré" et j'en passe, cette lecture (commencez pas avec votre liberté de goût et de diversité). Ceux qui disent avoir été chamboulé, je vois de quoi ils parlent , je l'ai été aussi mais pas du même sens qu'eux (j'étais plutôt chamboulée par la connerie). Je suis sidérée car ce livre fais vraiment beaucoup (trop) parler de lui et il ne le mérite CARREMENT pas. Mais genre vraiment pas quoi.

Allons pas à pas dans mon explication du pourquoi il ne vaut pas le millième de sa notoriété.

Déjà, rien qu'au niveau scénaristique, on a touché le fond tant c'est vide, redondant, mauvais et creux. Il ne se passe absolument rien d'intéressant. C'est si plat et lisse qu'on trouverait bien plus d'intérêt à un mur ! Il n'y a aucune intrigue, aucun suspens car on sait TOUS comment ça va se finir ! Ciel ! Même mon petit frère de 10 ans qui n'a jamais lu ce livre aurait pu le savoir !!

Dans ce cas, si l'écriture est bof, le scénario bidon, les personnages sont attachants ? Grand ciel, non. Juste, non. Ils sont tout simplement imbuvables. Vomitifs. Tous. Sans exception. Que ce soit pour leur caractère si peu développé, leur mentalité si peu évolué (comprenez par là qu'un nourrisson s'en sort mieux niveau intellectuel), que par leur côté cliché !! Ce livre est un méli-mélo de déchets. Entre une salope alias Molly, et j'appuie mes mots, une pourriture de connard bipolaire du nom de Hardin et une saleté de pleurnicheuse sans cervelle remportant l'oscar de la plus chiante des personnages n'ayant jamais eu le droit de voir le jour que j'ai nommé Tessa, on est servi ! Je vous ai donné le meilleur du pire, mais je vous garanti que le reste est tout aussi monstrueux. Comme ce dragueur du dimanche, là, Zed. On en parle de son nom ? Non ? Bien.

Récapitulons. Quand l'écriture est bof, le scénario nul, l'intrigue inexistante, et que les personnages sont révulsants, que reste-t-il dans ce livre ? La créativité ? Certainement pas. L'humour ? Haha. La pédagogie ? Si la morale c'est de dire qu'ils existent en ce monde des spécimens comme Theresa, eh bien ma foi, c'est une information non négligeable ne serait-ce que pour prier de ne jamais être en relation avec eux.
Et puis franchement, les scènes érotiques sont bien fades pour un roman érotique ! Un comble !

Quand je repense à tous les je t'aime/je ne t'aime plus bien trop répétitifs, alors que bien dosé, le jeu du chat et de la souris me plait parfois, je me rends compte qu'ils ont eu raison de ma santé mentale ! J'ai littéralement fondu un câble devant cette classique fille travailleuse qui va tomber amoureuse du méchant garçon et qui change bien plus vite de décision (pour opter pour les pires) que Lucky Luke ne tire plus vite que son ombre !

Sérieusement ? Aller dans une fête juste pour répondre à une provocation ? Boire de l'alcool, jurer de ne plus le faire et recommencer avant même pas dix minutes ? Sermenter de ne plus jamais aller à une fête pour le weekend suivant y retourner ? Dire à un mec que c'est fini, qu'il n'aura plus l'occasion de cracher sur soi des immondices puis revenir quasiment comme un chien secouant frénétiquement la queue pour se prendre de nouveau coup de bâtons ?!!! QU'A-T-ELLE DANS LA TETE SI CE N'EST QUE DU VENT ??

Bon sang ! Mais il y a réellement des filles comme ça ? Qui aime les gars les traitant comme de la sous merde et leur aboyant dessus avant de les laminer plus bas qu'un vers de terre ? Je pose la question car apparemment de nombreuses lectrices pourraient s'identifier à Tessa ! Elles existent ? Qu'elles ne croisent jamais mon chemin alors parce que vu comment j'avais envie de gifler et même encastrer dans un mur la tête de Tessa, elles ne vivraient pas longtemps. Elle pleure à chaque paragraphe et n'a aucune répartie ! OMG ! Qui est comment ça ?

Cette fille pardonne TOUT !!!! C'est quand-même pas croyable !! Serait-elle la réincarnation du Christ ?! Non mes amis, juste une bonne grosse naïve écervelée complètement conne sans aucun amour propre ni fierté. Pas une ONCE de fierté ! L'envie de l'égorger m'a tellement traversé au cours de la lecture. Tellement. J'en tremble en écrivant ces mots. Je ne conçois juste pas qu'une fille puisse à ce point avoir aussi peu d'estime d'elle-même.

Et puis comment elle a jeter Noah....Comme une vieille carcasse !! Elle l'a trompé et mentait sans vergogne ! le pauvre bleu l'a pardonné une fois et elle recommence le lendemain alors qu'elle lui avais promis de cesser !! Dire que les mots ne sont que du vent pour tout son sens avec cette garce. Une pauvre lâche qui ne comptait même pas tout dire. Qui voulait juste garder sous le coude un mec bien au cas où son crush de con ne veuille pas d'elle. J'exècre ce genre de fille. de tout mon être.
En plus elle remettait tout sur le compte de Hardin alors qu'elle est la principale fautive ! C'est bien beau de diaboliser mais faut prendre deux minutes pour comprendre le fait qu'on soit soi-même une belle connasse hein.

J'étais tellement vidée et blasée à la fin ce "bouquin". Ce n'était pas non plus une surprise la vrai raison de tout ce cinéma, sauf pour elle, bien entendue. Toujours elle. La demeuré de service.

J'me dis qu'elle n'a eu que ce qu'elle méritait au vu du chapitre où elle découvre toute la vérité et qu'elle pleure ENCORE ! Elle l'a bien mérité même. Personne ne mérite ça ? Ah si si, ceux qui trompent, mentent, n'assument pas, qui sont des vils égoïstes sous des airs propres en gros des hypocrites (elle a clairement dit à moult reprises qu'être dans les bras de Hardin valaient le coup de perdre Noah avant d'aller chialer à nouveau pour garder Noah), et sans personnalité (naïve, sotte) le mérite. C'est le karma !

Je ne félicite pas non plus le pari. C'est digne d'une idée de gamin immature qui me conforme au fait qu'Hardin ne soit qu'un pauvre con. Et puis à la fin, il est tellement pathétique quand il supplie (encore, il l'a fait tout au long du livre pour mieux couillonner l'autre cruche). Il a continuellement des sautes d'humeur, il est si faux, si odieux, si hypocrite ! J'veux dire ! Comment, juste pour de l'argent peut-on accepter de réduire à néant une personne ? A non seulement lui infliger de l'humiliation mais aussi de la souffrance ? Forcément, ce sont les saletés qui ne pensent pas aux conséquences qui agissent ainsi, seul leur petit plaisir perfide leur est essentiel...Bref.

Je crois qu'il est limpide que je ne lirai pas le deuxième volume. J'ai perdu assez de temps de ma vie avec cette horreur.
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Encore une jeune pucelle provinciale qui va quitter le giron de maman, toute naïve, pour affronter le terrible et redoutable monde universitaire. Bon, c'est juste le début de l'histoire. On a pas encore rencontré le beau et ténébreux mâle "défloreur" mais on sent que ça va pas tarder.
Dès les premières phrases, on sent que ce bouquin est à la littérature ce qu'un curé est à la laïcité. Ce n'est que l'introduction d'une saga qu'on annonce comme étant un phénomène. On croirait de la trash TV, qui sort des stars éphémères juste parce qu'il se montre le plus nul de la bande. Juste 80 pages pour se rendre compte que l'auteure ou la traductrice ont oublié l'usage du synonyme. Juste pour se rendre compte que : oh que c'est mal écrit. Tellement basique que j'ai l'impression que je le lis mot par mot, lettre par lettre comme un gosse qui déchiffre son premier texte. Il est où, le beau vocabulaire, il est où le style. Merci à l'éditeur de nous offrir 80 pages gratuites juste pour nous faire savoir : "économisez votre argent, le nouveau phénomène mondial du livre et du web est tellement croute que même pas cher, il vous en coûte de payer pour le lire". Vraiment, Beurk, beurk, beurk. Si cette auteure est un écrivain, alors, tout le monde l'est!
J'ai le sentiment que pour créer un best-seller, il n'est pas indispensable de savoir écrir et avoir du talent.
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