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sur 7892 notes
Theresa, dite Tessa est une (pimbêche coincée) jeune fille réservée de 18 ans (sans oublier une vierge effarouchée) au dossier scolaire irréprochable. Elle a travaillé dur pour être admise à Washington Central University, l'université de ses rêves. Une fois sur place, elle rencontre sa colocataire, une deuxième année prénommée Steph. Exubérante, sexy et tatouée (donc forcément infréquentable), Steph est très loin des relations habituelles de Tessa. Et son meilleur ami l'est encore plus : il s'appelle Hardin. Grand, brun, tatoué, percé (tout aussi infréquentable), et avec un fort accent anglais, il représente tout le contraire de ce à quoi Tessa est habituée. A vrai dire, elle est habituée à son petit ami Noah ; il est gentil, sage, sportif, (chiant), sa mère l'adore et surtout il a accepté de la rejoindre à WCU l'année suivante. Sauf que voilà, Hardin est beau, mystérieux et étrangement irrésistible… (Cette attirance mystique et inexplicable qui fait bouillonner le sang dans les veines et frémir tous les muscles de notre héroïne jusque dans sa culotte, ça ne vous rappelle rien ?)

C'est un fait, j'ai la fâcheuse tendance à ne croire personne sur parole : quand une publicité vante les mérites d'une crème pour le visage qui fait perdre vingt-cinq ans en deux applications, je n'y crois pas. Quand la SNCF annonce des trains à l'heure, c'est pareil, je n'y crois pas. Alors quand je vois partout les affiches du « plus important phénomène littéraire de sa génération » aux 12 millions de lecteurs, je me dis qu'à défaut d'un grand moment de lecture, je vais sûrement bien me marrer. D'autant que l'accroche envoie du rêve : « Avant lui, elle contrôlait sa vie. AFTER… ». Hum… Emoustillant, n'est-il pas ?

J'aurais pu disserter des heures sur les innombrables qualités littéraires dudit phénomène, évoquer les nombreuses scènes de sexe torride ou encore décrire la fine psychologie des protagonistes. Mais j'aime autant éviter de mentir.

A la place, je vais vous livrer toute la vérité, rien que la vérité sur ce qu'est After.
Je le jure !

After, c'est...
du suspens
Ils vont finir ensemble ? Ils ne vont pas finir ensemble ? Ils vont finir ensemble ? Ils ne vont pas finir ensemble ? Ils vont finir ensemble ? Ils ne vont pas finir ensemble ? Insoutenable, je vous dis.

Des lieux et des situations divers
Le roman nous offre une variété de lieux dans lesquels évoluent les personnages : la chambre de Tessa à la cité U, la chambre d'Hardin à la fraternité, la salle de bain de la cité U, la salle de bain de la fraternité... Ah oui et parce qu'on est des intellos : le cours de littérature et le bureau de Tessa dans la maison d'édition dans laquelle elle a dégoté un stage.
De même, la diversité des situations est extrême : ils s'engueulent, ils s'attirent, ils vont à une fête (un party, en non-traduit dans le texte).
Et il est même possible de faire des couples situation/lieu afin de créer une histoire inédite : ils s'engueulent pendant le cours de littérature, se réconcilient dans la chambre de Tessa à la cité U, vont à une fête à la fraternité et finissent dans la chambre d'Hardin. Voilà, j'ai créé un chapitre. Les possibilités sont infinies.

Une intrigue fouillée et imprévisible
Hardin est un garçon tatoué, sombre et torturé. Son hobby, faire mal aux gens, les détruire en utilisant leurs points faibles. Mais en même temps, il aime Tessa, elle « le rend meilleur ». D'ailleurs, il lui demande très instamment de s'installer avec lui au milieu du roman (Oui, oui, à ce moment-là ils se connaissent depuis trois mois soit si l'on enlève les périodes de disputes peut-être deux semaines tout cumulé…). Bref, un homme mystérieux et sexy avec une part d'ombre dont on ne peut qu'imaginer le passé ténébreux.
Et bien ce mec-là, le truc le plus dark qu'il ait fait dans sa vie, c'est Oulala, le BAD BOY !
A près de deux-cent pages de la fin, je sentais déjà le truc venir. Tout en espérant sincèrement me tromper… Je ne fus malheureusement pas surprise, et surtout, pas en bien.

Un livre pour lecteur étourdi
Anna Todd est pleine de considération pour son lecteur. Elle pense même à celui qui, atteint de troubles de la mémoire immédiate, a besoin à chaque fin de chapitre d'un résumé de tout ce qui vient de se passer.
Un exemple pour la route :
« J'ai la tête qui tourne après ce qui s'est passé ces vingt dernières minutes. D'abord, il me propose pratiquement de coucher avec lui, en me disant en gros que je n'ai pas idée de tout ce qu'il peut me faire ressentir. L'instant d'après, il accepte de faire des efforts pour être plus gentil avec moi, et finalement nous rions ensemble, nous plaisantons et nous passons un moment très agréable. »
Et un autre juste pour rire :
« Je n'arrive pas à le suivre. D'abord il dit qu'il veut que les choses aillent plus loin entre nous, puis il embrasse Molly, puis il me dit qu'il m'aime pour aussitôt retirer ce qu'il a dit, et maintenant il recommence à s'excuser. » Compliqué le garçon !

Des questions existentielles :
Alors ça, des questions existentielles, elle s'en pose notre amie Tessa : est-ce qu'embrasser Hardin c'est tromper Noah, Hardin est-il un garçon bien ou un fieffé menteur, que veulent dire ses tatouages, et ma préférée : « Pourquoi faut-il qu'il se conduise toujours comme un abruti ? En même temps, je repense aux livres qui couvrent le mur de sa chambre... Il est impossible qu'un type grossier, irrespectueux et tatoué comme Hardin puisse apprécier ces oeuvres magistrales. » (oui, parce qu'After, c'est aussi une ode à la tolérance qui fait tomber les préjugés sur les gens tatoués)

En bref, After, c'est donc un bon roman comique. C'est déjà ça…

Soyons honnêtes, je ne m'attendais pas à un grand livre. Mais pas non plus à ce que celui-ci me fasse regretter les Cinquante Nuances. J'ai déjà lu des Harlequin bien meilleurs !
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Pour ce lundi propulsé journée de l'orgasme, mes chers amis babeliotes, comme je ne recule devant rien, permettez un petit clin d'oeil amusé...j'ai lu After...le tome 1, et ça a éclairé d'une certaine façon, il est vrai, les statistiques peu glorieuses en la matière sur la sexualité de nos contemporains que publie aujourd'hui la presse.

Au cours de ma lecture, comme j'avais l'impression d'être dans une production Harlequin vieillotte, juste un peu plus explicite , je suis allée vérifier l'âge de l'auteur, car tout ça me paraissait ringard d'une autre époque, et j'ai eu une surprise de taille. Comment une femme née en 1989 peut-elle produire un roman sentimentalo-érotique sur la base de clichés d'un autre temps ? L'amant de Lady Chatterley est un sommet de modernité à côté de cette campus Story pleine de conventions.

J'attaque...le modèle est bien évidemment hétérosexuel, et conjugal, il valorise le sexe, mais avec grand amour et mise en couple, pas juste sans complexe et pour le plaisir. La virginité est toujours une valeur, et c'est l'homme ...le très jeune homme qui déniaise l'oie blanche, qui ne sait pas qu'elle est canon et qui plus est, jouit à tous les coups.

Le couple idéal c'est la fille coincée et le bad boy caractériel, en moins bien que dans la fièvre du samedi soir ou West Side Story.
Le niveau sonore est très élevé....on s'engueule sur les trois quarts des pages. On s'aime, se quitte et se rabiboche. Il va de soi que ces étudiants n'étudient pas beaucoup, n'ont pas trop de problèmes matériels. Elle vient de la middle class, il est le fils du président de l'université.

Les références littéraires sont infiniment plus intéressantes que cette histoire. Je souffre pour Jane Austen et Emily Brontë qui ne pouvaient pas savoir en leur temps qu'elles allaient devenir des clichés dans des textes sentimentaux de notre époque .

Pourquoi j'ai lu un roman pareil ? Par curiosité ...parce que ça fait partie du corpus Best sellers installé sur une liseuse empruntée à ma médiathèque, parce que je voulais aussi savoir ce qui fait vibrer mes contemporaines, moi qui suis une fille de la génération pilule et de la libération sexuelle conquises par celle de ma mère. Je voulais savoir comment se perpétuent des mythes, comme le prince charmant et une sexualité phallocentrée par des femmes qui lisent puis éduquent filles et garçons.

Encore un peu de boulot pour voir une jeune auteure écrire un roman érotique bien écrit dans lequel les partenaires sont à égalité dans une histoire un peu complexe avec plus de contexte, pas prévisible, un peu plus troublante aussi.

Passez une très bonne journée, vénérez Eros de toutes les manières qu'il vous plaira !
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Pas facile de donner son avis sur ce genre de livre que l'on considère comme de la lecture purement féminine. Il est vrai que je connais peu d'hommes qui s'afficheraient dans une salle d'attente ou sur un quai de gare avec ce livre, mais une fois les portes des domiciles fermées, allez savoir ce qui s'y passe… toujours est-il que je dois avouer que ceci n'est pas mon genre de romans de prédilection, mais j'avais envie de légèreté, d'une pause dans un monde de brut, d'un peu d'amour pardi…
Dès le début de ma lecture, j'ai apprécié le côté simple de ce livre, la narration est à la première personne, ce qui permet de rapidement e plonger dans l'histoire. Tessa n'est pas une fille sans cervelle, elle a une vie structurée, elle est posée, elle est juste très très innocente.

Le second personnage central, est Hardin, un bad boy dans toute sa splendeur, encore un, me direz-vous, et bien ici il est loin d'être aussi lisse physiquement que les bad boys habituels, il est tatoué, percé…
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Comment dire ? Depuis que je suis inscrite sur Babelio, je vois régulièrement la couverture de ce roman, et de ces nombreuses suites (intitulées saison 1,2,3.... , je ne sais même pas à combien cela s'arrête !).
Jamais je n'ai été tenté de lire cette histoire. C'est vrai, j'avais un a-priori. (Bouh... c'est pas bien d'avoir des a-priori)
Et voilà que ma fille de bientôt 16 ans emprunte la saison 1 à la bibliothèque. Une copine lui a conseillé.
Bizarre, au bout d'une journée, elle me dit que je peux retourner le livre à la bibliothèque. Etrange, 24 h pour lire un pavé ? Soit c'est passionnant, soit elle a abandonné. OK, elle me dit avoir abandonné au bout de 30 pages, pas intéressée du tout... (ma fille n'est pas une grande littéraire, il faut être honnête. Elle aime lire, mais sans plus).
Donc, là, elle pique ma curiosité.
Je prends le livre et j'entame ma lecture...
.....
.....
.....
PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF
Ok, j'abandonne vers la page 50. C'est d'une platitude sans nom. Pathétique, cliché, sans intérêt.
Mais comment est-il possible d'écrire tant de pages avec du vide, et ensuite d'enchaîner les "saisons", et d'avoir autant de lecteurs.... Incompréhensible pour ma part !
Mais il faut de tout pour faire un monde... Alors, tant mieux pour Mme Todd, et tant mieux pour les lecteurs qui ont aimé, aiment et aimeront ce genre de lecture.
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Bon bon bon, je ne pensais pas trouver After sur Babelio vu que pour moi ça reste avant tout de la fanfiction qu'on aurait imprimé.

Je l'ai lu en anglais, sur Wattpad, donc la version non remaniée, avec l'orthographe à peine décente. Je ne suis pas anglophone mais je sens quand quelque chose n'est pas hyper bien écrit, la version originale d'After m'a laissé cette impression.

Pour moi, on se retrouve encore une fois en face d'une personnage principal féminin que l'on aurait gauchement posé là et qui subit la vie, ce qui a le don particulier de m'exaspérer.

Je ne sais pas si c'est en raison de la jeunesse de l'écrivain, de ses lecteurs et du milieu dans lequel sont les personnages mais je commence à en avoir marre de voir des livres qui font sensation chez les jeunes filles dans lesquels les personnages féminins ne sont pas maîtres de leur destin et tombent amoureuses à la simple évocation de l'adjectif "mystérieux".

Qui se cache derrière ce mystérieux? Je ne sais pas mais ça m'énerve. On tombe dans une sorte de mode, on retourne à l'époque de la jeune fille en détresse dont la vie n'a de sens qu'à travers un jeune homme.

Mon discours pourrait ressembler à celui d'une féministe enragée alors je descends d'un cran, je respire, des petits papillons volent autour de moi et je donne un avis plus nuancé de ce livre.

Ce n'est pas de la grande littérature. Je répète, ce n'est pas dans la grande littérature. L'histoire se veut assez simple et ce qui fait le succès de ce livre, c'est son mode de création initial et le succès qu'il a eu sur Internet. C'est sûr que ça a changé la donne dans l'édition de livres et le côté coopératif est très intéressant.
Mais, sorti du royaume sacré d'Internet, on est en face d'une oeuvre plutôt simple, l'histoire peut accrocher au début, car l'auteur a su maintenir un peu de suspens au fur et à mesure. Pour autant, il ne va pas chambouler le monde de la littérature.

Peut-être celui de l'édition.

Pour le lire, il faut prendre conscience de qui il vise au départ et il ne faut pas oublier que c'est avant tout une fanfiction.

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Il y a encore un mois j'ignorais totalement qui était Anna Todd et son histoire "After" qui a été lue plus d'un milliard de fois sur un site. C'est en me promenant dans ma librairie préférée que j'ai vu une énorme affiche annonçant sa venue pour une séance de dédicace. A en croire cette même affiche, il ne fallait surtout pas passer à côté de ce phénomène. Etant fan des romans ado/adultes, je me suis dit pourquoi pas...

After nous raconte l'histoire de Theresa alias Tessa qui quitte sa maison, une mère très exigeante et son petit-ami parfait pour rejoindre le campus d'une université. Intelligente, innocente et douce, Tessa, pleine de préjugés comme sa mère, fait la grimace quand elle fait la rencontre de sa nouvelle colocataire et de ses amis, à l'opposé d'elle : tatouages, piercings, cheveux roses, mini jupes, et vestes en cuir sont la normes dans cette bande.

Inquiète, elle se laissera finalement petit à petit guider vers le chemin de la liberté, de la féminité et sur celui de l'amour grâce à Hardin. Pas étonnant que leur roman préféré soit "Les hauts de Hurlevent" car ces deux-là semblent en être la version moderne.
Trahisons, coups-bas et manipulations sont au menu de ce roman entrecoupés de scènes d'amour passionnées et de tendresse.

S'il est vrai que parfois je me lassais de leurs scènes de ménage car les arguments sont presque toujours les mêmes, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher le livre des mains !
Non, After n'est pas de la grande littérature mais il suffit à divertir. Les personnages sont plutôt bien creusés et l'histoire ne tourne pas en rond, même si l'évolution est lente, nous laissant sur une fin à la chute inattendue.

C'est donc avec joie que je suis allée à cette dédicace où j'ai pu avoir ma petite signature et ma petite photo avec Anna Todd qui aura conquis une fan de plus ! Vivement la suite !




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810 pages lues en quatre jours ! Et j'aurais pu le lire bien plus vite sans ce troisième confinement et les enfants à la maison à cause de la fermeture des crèches et écoles. En parfaite mère indigne, j'avais qu'une hâte, c'est qu'ils fassent la sieste pour pouvoir poursuivre ma lecture. J'avoue tout de même avoir découvert cette saga complètement par hasard quand lors des vacances de noël, je cherchais un film romantique et léger à regarder sur Netflix. Je suis tombée sur After et j'ai adoré, j'ai donc enchainé avec le second film pour découvrir qu'à la base il s'agissait de livre. Et me voilà complétement accro.

Alors certes c'est plein de stéréotypes : la jeune fille vierge et innocente qui rencontre le bad boy et pourtant la magie à opérer pour moi. Tessa et Hardin m'ont beaucoup plu. Leur petit jeu du « Je t'aime, moi non plus » est captivant et une fois commencé, impossible de lâcher le roman.

C'est une lecture facile mais plutôt bien écrite contrairement à beaucoup de romance contemporaine comme Fifty shades par exemple. le retournement de situation final est réussi et forcement, on a hâte de se plonger dans la suite. le fait que le roman soit écrit à la première personne, du point de vue de Tessa ajoute un coté addictif, car on a l'impression qu'elle se confie à nous, l'impression d'être un témoin privilégié de leur histoire d'amour naissante.

Tessa m'a touché avec sa grande naïveté, son coté sensible à fleur de peau et la découverte de sa féminité. Hardin, lui est un personnage dont je suis déjà amoureuse. Moi qui adore les tatouages, les personnages torturés et complexes, je n'ai pas été déçu. Tout est là pour mon plus grand plaisir et certainement de beaucoup de lectrices.

J'ai aimé le dépaysement : la vie sur un campus américain et sa démesure, l'évocation de Seattle, une ville que je ne connais pas mais que j'aimerais découvrir. En cette période de confinement, la moindre évasion est la bienvenue.

Enfin j'aime beaucoup ne pas avoir toutes les réponses aux questions que l'on se pose et j'ai hâte d'en savoir plus au fil de mes lectures : le père de Tessa va-t-il faire son retour dans sa vie ? Quel rôle joue Christian Vance dans la vie d'Hardin ? Il y a en effet beaucoup de personnages secondaires qui vont jouer un grand rôle dans le futur mais qui pour l'instant sont mis de côté.

Concernant le film, je trouve le choix des acteurs parfaits : Hero Fiennes-Tiffin et Josephine Langford forment un très beau duo. le film reste quand même très soft notamment par rapport au sexe ou encore le coté Bad boy d'Hardin qui n'est pas vraiment mis en avant. Je le trouve malgré tout assez fidèle au livre à quelques exceptions près et j'ai pris plaisir à le regarder. le campus et l'extérieur de l'université sont très beaux, même si après quelques recherches, il s'agit de scènes tournés à Atlanta. Enfin, j'ai aussi apprécié la bande son et plusieurs chansons ont attiré mon attention. Je pense les réécouter à l'occasion.

Vous l'aurez compris, je suis conquise !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Je n'arrive pas à savoir ce qui m'afflige le plus avec ce livre. le manque de réalisme? le caractère des personnages? La pitié que m'inspire l'héroïne ? Ou l'intrigue qui ne ressemble à rien? Toujours est-il que sur les six cent pages qui composent ce roman, il n'y en a pas une qui ne m'a pas affligée. Ce livre donne une image inquiétante de l'amour et de ce que doit être une relation entre deux personnes. le comportement d'Hardin est révoltant. Sa façon de traiter theresa est inacceptable. le pire? Theresa qui s'enfonce dans cette situation... le succès de cette série me préoccupe. Après cinquante nuances, je pensais qu'on ne pourrait pas tomber plus bas. Je n'avais pas idée que "plus bas" existait en réalité ...
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Dans ma boite mail, le 5 Janvier : "Quoi de neuf sur Babelio ?" - le phénomène AFTER arrive en France. Une histoire d'amour entre un bad-boy et jeune-fille sage sur un campus américain...
Parfait ! Un truc bien guimauve. C'est tout à fait ce dont j'ai besoin en ces temps où les tragédies assombrissent notre quotidien.

Il paraîtrait même que c'est un "Cinquante nuances de Grey" pour adolescents. Ça tombe bien ! Je n'ai toujours pas lu le fameux best seller pour ménagères en mal de sensations - à 61 ans, je suis encore trop jeune pour perturber ma libido fragile.

Alors... comment dire ? C'est loin d'être de la "littérature" dans le sens noble du terme. Sur le plan de la syntaxe, il y aurait à redire. le vocabulaire est d'une remarquable pauvreté. Quant à l'histoire en elle-même, sa prévisibilité nous garantit un confortable repos des neurones.

J'ai ouï dire aux infos, ce matin, que la vente d'anxiolytiques avait grimpé en flèche depuis une semaine. Et bien, mon anxiolytique à moi s'appelle AFTER, il n'a rien coûté à la Sécu, et il m'a fait un bien fou !

C'est mièvre, c'est pauvre, c'est inconsistant, c''est cucul, mais j'ai adoré !
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Pas vraiment de la littérature, cette bluette écrite sur smartphone ressemble plutôt à un roman feuilleton 2.0, et là j'aimerai avoir une pensée pour ma mémé qui, télé novela en fond sonore, lisait « nous deux » ce magazine fait d'Harlequinades en feuilletons photos.
Ici l'intrigue est simple : le bad boy tatoué séduit la prude intello, mais bien sûr tout n'est pas aussi facile et un rebondissement final guette.

Toute cette soupe à la guimauve est écoeurante et pourtant je l'ai lu jusqu'à la fin, dans un mélange antinomique de consternation et d'engouement de midinette. Ce doit être héréditaire... mince. Merci mémé.
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